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Georges Philippar (armateur)

Georges Philippar, né le à Fontenay-aux-Roses[1], mort le à Saint-Malo, est un armateur français. Il entre à la compagnie des Messageries maritimes en 1912 et en devient le président directeur général en 1925. Il a aussi publié un certain nombre d'articles et d'ouvrages littéraires.

Georges Philippar
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  75 ans)
Saint-Malo
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Académie de marine
Académie des sciences coloniales (d)
Distinction

Biographie

Fils d'Edmond Anatole Philippar, directeur de l'École nationale d'agriculture de Grignon, et de Marie Angélique Alphonsine Cormier, il épouse le à Paris (8e arrondissement) Marguerite Céline Jeanne Bonnet[2].

En 1918, il devient le directeur général des "Messageries Maritimes" et en devient le président en 1925, succédant à Félix Roussel[3]. Avec Laurent-Dominique Santoni, il fonde la Société provençale de constructions aéronautiques (SPCA)[4] en 1925 à La Ciotat, entreprise destinée à construire des hydravions. Ce fut un échec et l'entreprise ferma en 1934[3].

En 1921, il est membre fondateur de la nouvelle Académie de marine et en 1929, il devient membre de l'Académie des sciences coloniales[3].

En 1929, il préside le Comité d'organisation de l'exposition française du Caire en Égypte[5]. Il fut aussi président des Armateurs de France entre 1928 et 1943.

Hommage

Son nom est donné en 1930 à un paquebot destiné aux lignes d'Extrême-Orient, le Georges Philippar. Ce paquebot sombre à la suite d'un incendie lors du retour de son voyage inaugural le entre Ceylan et Djibouti. Parmi les 54 victimes se trouvait le journaliste Albert Londres.

Œuvre littéraire

  • En 1918, il publie un long article Agitation vespĂ©rale dans plusieurs numĂ©ros de "La revue politique et littĂ©raire", dĂ©crivant entre autres le Pardon de Sainte-Anne-de-Fouesnant[6].
  • Dans l'ouvrage collectif publiĂ© en 1929 L'Empire colonial français[7], Georges Philippar examine Le problème de l'ExtrĂŞme-Orient[8].
  • En MĂ©diterranĂ©e, notes de voyage (livre Ă©crit en 1916 en collaboration avec son Ă©pouse Jeanne Philippar)[9].
  • Messageries maritimes : 75e anniversaire (1852-1927), livre publiĂ© en 1928, 102 pages[10].

Georges Philippar se montre aussi en conférencier ; à titre d'exemple :

  • En 1926, il fait Ă  Marseille une confĂ©rence sur l'Islam en prĂ©sence du marĂ©chal Lyautey dont un long compte-rendu est publiĂ© dans "Le Monde colonial illustrĂ©" de [11].
  • Le , il fait Ă  Marseille une confĂ©rence sur La situation de la France en ExtrĂŞme-Orient[12].
  • Le , il fait Ă  l'Institut ocĂ©anographique de Paris une confĂ©rence sur La dĂ©coration des navires[12].
  • Le , il fait Ă  Brest une confĂ©rence pour le tricentenaire de la naissance de Vauban : Vauban et son Ĺ“uvre Ă  Brest[12].

Distinctions

Voir aussi

Notes et références

  1. Le nouveau président du comité central des Armateurs , in Le courrier maritime nord-africain, no 65 du , en ligne sur Gallica.
  2. « Généalogie de Georges Marie PHILIPPAR », sur Geneanet (consulté le ).
  3. « Académie de marine », sur academiedemarine.com (consulté le ).
  4. Jean Liron, « Les SPCA (1ère partie) - Le Météore et le SPCA I », Le Fana de l'Aviation, no 235,‎ , p. 19-28.
  5. .
  6. « La Revue politique et littéraire : revue des cours littéraires... », sur Gallica, (consulté le ).
  7. Baron d'Anthouard et autres auteurs, L'Empire colonial français, 1929, Plon
  8. G., P., « Collectif : L'Empire colonial français », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 29, no 1,‎ , p. 460–460 (lire en ligne, consulté le ).
  9. « EN MEDITERRANEE, notes de voyage. », sur chapitre.com (consulté le ).
  10. Compagnie des messageries maritimes, Messageries maritimes : 1852-1927 : 75e anniversaire, , 121 p. (lire en ligne).
  11. http://bca.ucad.sn/jspui/bitstream/01/87/3/Islam_sur_les%20rives_de_la_Mediterranee.pdf
  12. http://viaf.org/viaf/160232016/

Voir aussi

Liens externes

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