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Gelobet sei der Herr, mein Gott

Gelobet sei der Herr, mein Gott (Loué soit le Seigneur, mon Dieu), BWV 129 est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1726.

Cantate BWV 129
Gelobet sei der Herr, mein Gott
Titre français Loué soit le Seigneur, mon Dieu
Liturgie Trinité
Date de composition 1726
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note Ă  note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Soli : A T B
chœur SATB
Trompette I-III, timbales, flûte traversière, hautbois I/II, hautbois d'amour, violon I/II, alto, basse continue
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)

Commentaires (en)

Histoire et livret

Bach composa cette cantate chorale Ă  l'occasion de la TrinitĂ© et la dirigea probablement le [1] ou, peut-ĂŞtre, le . Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postĂ©ritĂ© : les BWV 165 et 176. Durant la deuxième annĂ©e Ă  Leipzig, Bach avait composĂ© des cantates chorales entre le premier dimanche après la TrinitĂ© de 1724 et le dimanche des Rameaux mais Ă©tait retournĂ© pour Pâques Ă  des cantates aux textes plus variĂ©s, peut-ĂŞtre parce qu'il avait perdu son librettiste[2]. Bach composa de nouveau des cantates chorales plus tard afin de complĂ©ter son cycle annuel. C'est prĂ©cisĂ©ment le cas de celle-ci, qui conclut le deuxième cycle annuel de cantates contenant des cantates chorales, cycle commencĂ© en 1724. Elle est basĂ©e entièrement sur les paroles inchangĂ©es du choral Gelobet sei der Herr, mein Gott (1665) de Johann Olearius et cĂ©lèbre la TrinitĂ© en cinq strophes[1] - [3].

Les lectures prescrites pour la fête étaient Rom. 11 :33–36 et Jean. 3 :1–15, la rencontre de Jésus avec Nicodème. À la différence de la plupart des cantates des années 1724/1725 mais comme pour les cantates Christ lag in Todes Banden, BWV 4 et Lobe den Herren, den mächtigen König der Ehren, BWV 137, également composée après le deuxième cycle annuel, Bach ne modifia pas le texte du choral, le laissant ainsi sans référence aux lectures prescrites[1] - [4].

Selon Christoph Wolff, la cantate a aussi été jouée le jour de la fête de la Réformation[5].

Structure et instrumentation

La cantate est écrite pour trois trompettes, timbales, flûte traversière, deux hautbois, hautbois d'amour, deux violons, alto et basse continue, avec trois voix solistes (alto, ténor, basse) et chœur à quatre voix[1].

Il y a cinq mouvements :

  1. chœur : Gelobet sei der Herr, mein Gott
  2. aria (basse) : Gelobet sei der Herr, mein Gott, mein Heil
  3. aria (soprano) : Gelobet sei der Herr, mein Gott, mein Trost
  4. aria (alto) : Gelobet sei der Herr, mein Gott, der ewig lebet
  5. choral : Dem wir das Heilig jetzt

Musique

Le chœur d'ouverture sur la première strophe du choral commence avec un concerto de tous les instruments sous forme de ritournelle. À l'occasion, les trompettes mettent en valeur l'interaction entre les cordes et les bois. Le cantus firmus, une mélodie de O Gott, du frommer Gott de Ahasverus Fritsch (1679)[6], est chanté par la soprano tandis que les autres voix chantent tantôt à l'imitation, tantôt en homophonie. Le texte est une louange de Dieu le créateur.

Les trois mouvements qui suivent sont des arias. Dans la première d'entre elles, la basse loue Dieu le sauveur, accompagnĂ©e seulement du continuo. Bach peut avoir pensĂ© au Vox Christi, la voix du Christ, l'accompagnement restreint reflĂ©tant l'humiliation du Fils de Dieu. Le mot « Gelobet Â» (louange) est prĂ©sentĂ© en un expressif mĂ©lisme. Dans la deuxième aria, la soprano accompagnĂ©e de la flĂ»te et du violon chante la louange de Dieu qui console. Dans la troisième aria, l'alto est accompagnĂ© par un hautbois d'amour comme un pĂ©an gĂ©nĂ©ral. John Eliot Gardiner suggère que la « danse pastorale Â» a « peut-ĂŞtre Ă©tĂ© inspirĂ©e dans son imagerie par l'idĂ©e den alles lobet, was in allen LĂĽften schwebet » (saluĂ© par toutes les choses qui se dĂ©placent dans l'air)[4]. Le choral final est disposĂ© comme un joyeux concerto de tous les instruments, semblable aux fins de l'Oratorio de NoĂ«l (BWV 248) et de Lobet Gott in seinen Reichen (BWV 11)[1]. Gardiner le dĂ©crit comme ponctuĂ© de fanfares de cuivre et d'orchestre[4]. Avec cette fin festive, Bach signe le dimanche de TrinitĂ© comme conclusion de la première partie du calendrier liturgique.

Notes et références

Sources

Article connexe

Liens externes

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