Johann Olearius
Johann (ou Johannes) Gottfried Olearius est un théologien allemand et auteur d'hymnes luthériens né à Halle, en Saxe-Anhalt, le et décédé à Weissenfels, toujours en Saxe-Anhalt, le .
Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) Weißenfels |
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Père |
Johannes Olearius (d) |
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Enfant |
Johann Gottfried Olearius (d) |
A travaillé pour |
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Biographie
C'est le troisième fils de Johann Oléarius (1546-1623), professeur de théologie, pasteur de l'église et surintendant de Sainte-Marie à Halle depuis 1584, et de Sibylla, née Nicander (1584-1622). Il est recueilli par le juriste Andreas Sartorius de Halle et après la mort de celui-ci, par le prédicateur et surintendant Simon Gedike (1549-1631) à Mersebourg. Après avoir commencé ses études dans les collèges de Hall et Mersebourg, Olearius commence des études de théologie le à l'université de Wittenberg où il obtient une maîtrise en philosophie le et devient l'adjoint de la faculté de philosophie le . Il devient alors surintendant à Querfurt en 1637 et épouse, le , Catharina Elisabeth, la fille du théologien Andreas Merck. De cette union naîtront 15 enfants : six filles et neuf garçons dont cinq seront théologiens. En 1643, le duc Auguste de Saxe-Weissenfels le nomme chapelain de sa cour, à Halle. Après son doctorat en théologie obtenu le à Wittenberg, Olearius devient prédicateur de la cour, en 1657, puis surintendant général en 1664. À la suite de la mort du duc, en 1680, il assurera les mêmes fonctions à Weissenfels et y finira sa vie.
Johann Sebastian Bach puise dans ses cantiques la matière à deux cantates : BWV 30 et 129 ; ainsi qu'un air spirituel : le BWV 449.
Œuvre
Johann Oléarius est un des plus importants poètes et auteurs de cantiques allemands du XVIIe. On lui en connaît plus de 300 dont :
- Ach, wie groß ist deine Gnade
- Fürwahr der Herr trug selbst
- Gelobet sei der Herr, texte figurant dans la cantate BWV 129 Gelobet sei der Herr, mein Gott,
- Gott Lob, der Sonntag kommt herbei
- Herr Jesu Christ, dein teures Blut
- Herr, öffne mir die Herzenstür
- Nun kommt das neue Kirchenjahr
- Tröstet, tröstet meine Lieben, texte figurant dans la cantate BWV 30 Freue dich, erlöste Schar.
Bibliographie
- Veronika Albrecht Birkner : Olearius, Gottfried. dans : Religion in Geschichte und Gegenwart (RGG). 4. Auflage. Band 6, Mohr-Siebeck, Tübingen 2003, Sp. 549.
- Dryander, G. Müller: Olearius. dans : Realencyklopädie für protestantische Theologie und Kirche (RE). 3. Auflage. Tome 14, Hinrichs, Leipzig 1904, p. 358.
- Christian Gottlieb Jöcher: Allgemeines Gelehrten-Lexicon. Darinne die Gelehrten aller Stände sowohl männ- als auch weiblichen Geschlechts, welche vom Anfange der Welt bis auf die ietzige Zeit gelebt, und sich der gelehrten Welt bekannt gemacht, Nach ihrer Geburt, Leben, merckwürdigen Geschichten, Absterben und Schrifften aus den glaubwürdigensten Scribenten in alphabetischer Ordnung beschrieben werden. Johann Friedrich Gleditsch, Leipzig 1751, 3. Teil, Sp. 1054 (GoogleBooks)
- Veronika Albrecht Birkner: Pfarrerbuch der Kirchenprovinz Sachsen. Evangelische Verlagsanstalt, Leipzig 2007, p. 378
- Olearius, Joh. Christian. dans : Johann Heinrich Zedler: Grosses vollständiges Universal-Lexicon Aller Wissenschafften und Künste. Tome 25, Leipzig 1740, Spalte 1175 f.
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) Biographie sur Bach-cantatas.com