Accueil🇫🇷Chercher

Gary Gilmore

Gary Mark Gilmore, né le à McCamey (Texas) et mort le à Draper (Utah), est un criminel américain. C'est la première personne à subir la peine de mort depuis 1967, après que celle-ci a été rétablie par la Cour suprême en 1976. Il met volontairement fin à ses recours judiciaires, préférant être exécuté sans attendre.

Gary Gilmore
Information
Nom de naissance Faye Robert Coffman (changé plus tard en Gary Mark Gilmore)
Naissance
McCamey (Texas, États-Unis)
Décès
Draper (Utah, États-Unis)
Cause du décès fusillé
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Condamnation 7 octobre 1976
Sentence Peine capitale
Actions criminelles Meurtres
Victimes 2

Notice biographique

Originaire du Texas, il est le deuxième d'une famille de quatre garçons. Son père, Frank Harry Gilmore, (23 novembre 1890, Lincoln, dans le Nebraska - 31 juillet 1962, Seattle, dans l'État de Washington), était un escroc alcoolique qui avait d'autres épouses et enfants. Il épousa la mère de Gary, Bessie, née Brown, (19 août 1913, Provo, dans l'Utah - 29 juin 1981, Portland, dans l'Oregon). Gary est né — et a été baptisé sous le nom de Faye Robert Coffman — alors qu'ils vivaient au Texas sous le pseudonyme de Coffman pour tromper la justice ; mais après avoir quitté le Texas, Bessie l'a changé pour Gary Mark Gilmore. Ce changement d'identité a été source de doute sur ses origines et Gary a expliqué aux juges qu'elle fut à l'origine de ses difficultés relationnelles avec ses parents. Au début des années 1950, la famille s'installe à Portland où il commet ses premiers délits (vols à l'étalage, etc.) À 15 ans, il arrête les études et vit de cambriolages.

Il est condamné à 18 ans de réclusion pour vol à main armée à Indianapolis en 1964 et bénéficie d'une libération conditionnelle en 1976.

Le , il est fusillé à la prison d'État de l'Utah à Draper (Comté de Salt Lake) pour les meurtres de Max Jensen, employé d'une station service, et de Bennie Bushnell, employé d'un motel, à Provo, le , en application d'un jugement du . Ses derniers mots prononcés ont été « Let's do it » (Allons-y), mots qui ont inspiré le publicitaire Dan Wieden, créateur du slogan de la marque sportive Nike, « Just do it »[1].

Bibliographie

  • Un roman de Norman Mailer, Le Chant du bourreau (The Executioner's Song, 1979), dĂ©crit son parcours entre sa libĂ©ration de 1976 et son exĂ©cution.
  • Mikal Gilmore, Un long silence, (publiĂ© aux États-Unis sous le titre Shot in the Heart en 1994), traduction française de Fabrice Pointeau, Paris, Sonatine Éditions, 2011 (ISBN 2355840512) - Livre Ă©crit par son frère.

Documentaire

  • « Gary Gilmore, Le droit de mourir » dans la sĂ©rie Affaires criminelles, EnquĂŞtes sur les grands crimes de notre temps de Christophe Lagrange, ALP/Marshall Cavendish, 1995 (ISBN 2-7365-0033-4)

Notes et références

  1. (en) Jeremy W. Peters, « The Birth of 'Just Do It' and Other Magic Words. » Accès payant, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.