Gare de Sottevast
La gare de Sottevast est une gare ferroviaire française, fermée et détruite, de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, située sur le territoire de la commune de Sottevast, dans le département de la Manche en région Normandie.
Sottevast | |
La gare dans les années 1900. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Sottevast |
Adresse | Rue de l'Ancienne-Gare 50660 Sottevast |
Coordonnées géographiques | 49° 31′ 30″ nord, 1° 35′ 33″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | Fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Mante-la-Jolie à Cherbourg Coutances à Sottevast (HS) |
Voies | 2 |
Quais | 2 (détruits) |
Altitude | 49 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | dans les années 1990 |
Mise en service en 1858 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, elle est fermée à la fin du XXe siècle par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établie à 49 m d'altitude, la gare de Sottevast était située au point kilométrique (PK) 352,266 de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, entre la gare ouverte de Valognes et la gare fermée Couville.
C'était une gare de bifurcation, aboutissement de la ligne de Coutances à Sottevast (désaffectée) après la gare de Rocheville.
Histoire
La station de Sottevast est mise en service[1] le [2] lors de l'ouverture de la section de Caen à Cherbourg par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Elle est située à proximité immédiate du bourg centre de cette commune de 922 habitants[3]. Il s'agit d'une station de troisième classe[4] ayant coûté 38,374 francs comprenant notamment, un bâtiment voyageurs, un cabinet d'aisances, une lampisterie et un hangar à marchandise.
Sottevast devient une gare de bifurcation le [5] avec la mise en service de la ligne de Coutances à Sottevast qui va permettre des relations de Cherbourg à Coutances et Avranches, via Sottevast.
Service des voyageurs
Le service prend fin en 1981 comme les autres gares de la section de Valognes à Cherbourg en raison du faible nombre de voyageurs. La gare restera cependant encore active quelques années. Elle fermera définitivement entre 1994 et 1996 avant d’être démolie lors des travaux d’électrification de la ligne.
Après le ferroviaire
En 2010, l'ensemble des bâtiments a disparu. Il ne reste que quelques mètres des anciennes barrières ; elles clôturent un espace à proximité des deux voies électrifiées de la ligne.
Notes et références
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France: 1858-1863, F. et M. Palau, 2001, p. 39 extrait (consulté le 24 juin 2011).
- André Dupont, Histoire du département de la Manche, Volumes 7 à 9, OCEP, 1987 (ISBN 9782713400049) p. 136 extrait (consulté le 24 juin 2011).
- Adolphe Joanne, Itinéraire général de la Normandie, Hachette, 1866 p. 336 intégral (consulté le 24 juin 2011).
- Auguste Perdonnet, p. 890.
- Michel Harouy, Un petit train de la Manche: Granville, Coutances, Lessay, Sainte-Mère-Église, Montebourg, 1907-1932, éditions Cheminements, 2006 (ISBN 9782844784940), p. 36 lire (consulté le 24 juin 2011).
Voir aussi
Bibliographie
- Auguste Perdonnet, « Observations sur les types des stations du chemin de l'Ouest de Caen à Cherbourg », dans Traité élémentaire des chemins de fer, Volume 2, édition 2, Langlois et Leclercq, 1860, pp. 889-895 (intégral).