Gare de Couville
La gare de Couville est une gare ferroviaire française (fermée) de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, située sur le territoire de la commune de Couville, dans le département de la Manche en région Normandie.
Couville | ||||
L'intérieur de la gare vers 1900. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Couville | |||
Village | De la Gare | |||
Adresse | Chemin de la Gare 50690 Couville |
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Coordonnées géographiques | 49° 33′ 17″ nord, 1° 40′ 12″ ouest | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | Fermée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Mante-la-Jolie - Cherbourg | |||
Voies | 2 | |||
Quais | 2 | |||
Altitude | 97 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | années 1980 ou 90 | |||
Géolocalisation sur la carte : Manche
Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie
Géolocalisation sur la carte : France
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Mise en service en 1858 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, elle est fermée à la fin du XXe siècle par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établie à 93 mètres d'altitude, la gare de Couville est située au point kilométrique (PK) 358,971 de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, entre les gares fermées de Sottevast et de Martinvast.
Histoire
La station de Couville est mise en service[1] le [2] lors de l'ouverture de la section de Caen à Cherbourg par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Elle est située à environ 1 300 mètres du bourg centre de la commune[3]. Il s'agit d'une station de troisième classe[4] ayant coûté 38 374 francs comprenant notamment, un bâtiment voyageurs, un cabinet d'aisances, une lampisterie et un hangar à marchandise. Elle est équipée d'un appareil permettant le chargement et le déchargement des wagons avec une charge de 5 à 6 tonnes[5], la taxe pour un envoi[6] à la gare marchandise de Batignolles, à Paris, est de 12,50 francs la tonne.
Le est autorisée l'utilisation du nom de Couville pour une locomotive construite chez Ernest Goüin et Cie pour la Compagnie de l'Ouest[7].
En 1879, le « magasin à chaux » est réparé[8].
En 2010, les bâtiments ont disparu. De la gare, il ne reste qu'un vaste espace vide bordé par les voies électrifiées de la ligne de chemin de fer.
Service des voyageurs
La gare est fermée.
Notes et références
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France: 1858-1863, F. et M. Palau, 2001, p. 39 extrait (consulté le 24 juin 2011).
- André Dupont, Histoire du département de la Manche, volumes 7 à 9, OCEP, 1987 (ISBN 9782713400049), p. 136 extrait (consulté le 24 juin 2011).
- Adolphe Joanne, Itinéraire général de la Normandie, Hachette, 1866, p. 337 intégral (consulté le 24 juin 2011).
- Auguste Perdonnet, p. 890.
- Ernest Thomas, Manuel des halles et marchés en gros: guide de l'approvisionneur de l'acheteur et des employés aux divers de l'alimentation de Paris, Guillaumin, 1867, p. 300 intégral (consulté le 24 juin 2011).
- Seine (France). Préfecture de police, Ordonnances et arrêtés ..., 1861, p. 308 intégral (consulté le 24 juin 2011).
- Archives nationales (Paris) Autorisation de locomotives (1841-1864), p. 23.
- Site gallica.bnf.fr, Conseil général du département de la Manche, « Chemins de fer : rapport de l'inspecteur chargé du contrôle », rapports et délibérations, 1879, p. 179 lire (consulté le 20 août 2012).
Bibliographie
- Auguste Perdonnet, « Observations sur les types des stations du chemin de l'Ouest de Caen à Cherbourg », dans Traité élémentaire des chemins de fer, Volume 2, édition 2, Langlois et Leclercq, 1860, p. 889-895 (intégral).