Gare de Pontaix - Sainte-Croix
La gare de Pontaix - Sainte-Croix est une gare ferroviaire française fermée de la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch, située sur le territoire de la commune de Pontaix, à proximité de commune voisine de Sainte-Croix, dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pontaix - Sainte-Croix | ||||
La gare dans les années 1970. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Pontaix | |||
Coordonnées géographiques | 44° 45′ 49″ nord, 5° 16′ 37″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Services | fermée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch | |||
Altitude | 366 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Elle est seulement dénommée Pontaix lors de sa mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est ensuite renommée Pontaix - Sainte-Croix. Elle est fermée en par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), sont bâtiment voyageurs est ensuite détruit.
Situation ferroviaire
Établie à 366 mètres d'altitude, la gare de Pontaix - Sainte-Croix est située au point kilométrique (PK) 46,52 de la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch, entre les gares de Vercheny et de Die[1].
Histoire
Le , le ministre des travaux publics autorise la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée à livrer à l'exploitation les 37,389 km de la section de Crest à Die de sa ligne de Crest à Aspres-sur-Buëch. Cette ouverture concerne également les stations intermédiaires de : Aoust, Saillans, Vercheny et Pontaix[2]. La compagnie met en service cette section le [3].
En 1911, la gare dénommée maintenant Pontaix - Sainte-Croix figure dans le nomenclature des gares, stations et haltes, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[4] : c'est une gare[5] qui porte le no 9 sur la ligne de Livron à Briançon, entre les gares de Vercheny (no 8) et Die (no 10)[6]. Grande Vitesse, renvoi no 7 : « Gare ouverte au service complet de la grande vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc. »[7] ; Petite Vitesse, renvoi no 1 : « Gare ouverte au service complet de la petite vitesse... » (mêmes exclusions que pour la grande vitesse)[8].
La gare est fermée le lors de la suppression du service omnibus sur la ligne.
Patrimoine ferroviaire
Le bâtiment voyageurs est démoli dans les années 1980.
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [912/1] Livron - Luc-en-Diois », p. 192.
- « Chronique : Paris-Lyon-Méditerranée », Journal des chemins de fer, no 5532,‎ , p. 566 (lire en ligne, consulté le ).
- Bernard Collardey, « De Livron à Veynes par le Diois », sur Rail Passion, Rail Passion, Les Éditions La Vie du rail, (consulté le ).
- PLM 1911, p. 34.
- PLM 1911, p. 34 et 165.
- PLM 1911, p. 165.
- PLM 1911, p. 34 et 50.
- PLM 1911, p. 34 et 64.
Voir aussi
Bibliographie
- PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes 1911, Paris, Imprimerie Maulde, Doumenc, , 173 p., 17 cm (lire en ligne).
- L'Étoile de Veynes, Presse et Éditions Ferroviaires à Grenoble, 2002.