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Gare de Nantes-Legé

La gare de Nantes-Legé, communément appelée gare de Legé (ce qui prête à confusion avec l'ancienne gare de la commune de Legé), est une gare ferroviaire française disparue de la ligne de Nantes à Legé, qui était située le long de l'actuelle avenue de la Gare-de-Legé dans l'actuel quartier de l'île de Nantes, sur le territoire de la commune de Nantes, dans le département de la Loire-Inférieure. Elle était gérée par la Compagnie française de chemins de fer à voie étroite.

Nantes-Legé
Image illustrative de l’article Gare de Nantes-Legé
Gare de Legé à Nantes (vers 1900).
Localisation
Pays France
Commune Nantes
Quartier ĂŽle de Nantes
Adresse Boulevard Victor-Hugo, au niveau du croisement avec l'actuel boulevard Benoni-Goullin
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 47° 12′ 02″ nord, 1° 32′ 55″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire Compagnie française de chemins de fer à voie étroite
Exploitant Compagnie française de chemins de fer à voie étroite
Caractéristiques
Ligne(s) Nantes à Legé
Voies 1
Quais 2
Historique
Mise en service
Fermeture
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Nantes-Legé
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Nantes-Legé
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Nantes-Legé

Situation ferroviaire

La gare de Nantes-LegĂ©[1], Ă©tablie Ă  8 mètres d'altitude, la gare de Nantes-LegĂ© est le terminus nord de la ligne de Nantes Ă  LegĂ©, avant la gare rezĂ©enne de Pont-Rousseau.

Histoire

La gare est construite dans le cadre de la crĂ©ation de la ligne ferroviaire Ă  voie mĂ©trique menant Ă  LegĂ© en limite sud du dĂ©partement, exploitĂ©e par la Compagnie française de chemins de fer Ă  voie Ă©troite, dont le siège est Ă  Paris. La gare de LegĂ© abrite la direction de la ligne[2]. Le site choisi, qui couvre 1,03 hectare[3], se trouve sur la Prairie d'Aval, une Ă®le de Loire bordĂ©e par le bras de Pirmil au sud et par la boire (ou bras) des RĂ©collets au nord[2]. On y accède par le boulevard Victor-Hugo, qui est, tout au long de l'activitĂ© de l'Ă©tablissement, desservie par le tramway. L'exploitation de la gare, dĂ©limitĂ©e Ă  l'ouest par les rails de la ligne de Nantes-État Ă  Pornic, commence le [2] - [4].

L'ensemble est constituĂ© d'un bâtiment de voyageurs, d'un hall, de bureaux et de trois groupes de voies couvertes qui servent d'ateliers d'entretien, de remises pour le matĂ©riel remorquĂ©, et de remises pour locomotives (Ă  l'ouverture, la gare pouvait accueillir six de ces dernières, dix par la suite). Le site dispose Ă©galement d'une cuve Ă  eau de 20 m3 et de grues hydrauliques. Parmi les Ă©quipements ajoutĂ©s par la suite figure un quai Ă  bestiaux[2], le fret agricole reprĂ©sentant une part importante de l'activitĂ© de la gare[3]. Une voie annexe longe la boire des RĂ©collets, facilitant la connexion avec le fret fluvial[3].

Les lignes de la compagnie gestionnaire souffrent de la concurrence du car à partir du début des années 1930. La gare de Legé ferme le , et est démolie par la suite[5].

Notes et références

  1. « Nantes-Legé », Club Ferroviaire du Pays de l'Alzou (CFPA) (consulté le ).
  2. Jacqueline Tusques et Jean Tusques 1986, p. 8.
  3. Bernard et Sigot 1997, p. 65.
  4. Pajot 2010, p. 98
  5. Bernard et Sigot 1997, p. 67.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Bernard et Jacques Sigot (dir.), Nantes : Le Train, Montreuil-Bellay, Édition CMD, coll. « MĂ©moire d'une ville », , 144 p. (ISBN 2-909826-53-8), p. 65-67.
  • Jacqueline Tusques et Jean Tusques, « La gare de Nantes-État », Les Annales de Nantes et du Pays nantais, Nantes, SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 222,‎ , p. 8 (ISSN 0991-7179, lire en ligne).
  • StĂ©phane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).

Articles connexes

Liens externes

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