Gare de Monteils
La gare de Monteils est une gare ferroviaire française, de la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac, située au lieu-dit « La Gare » sur le territoire de la commune de Monteils, dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Monteils | ||||
Vue de l'ancienne halte vers Toulouse. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Monteils | |||
Lieu-dit | La Gare | |||
Coordonnées géographiques | 44° 16′ 15″ nord, 2° 00′ 11″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | SNCF | |||
Services | TAD | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Brive-la-Gaillarde Ă Toulouse-Matabiau via Capdenac | |||
Voies | 1 | |||
Altitude | 243 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Elle est mise en service en 1858 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).
C'est une halte voyageurs fermée, depuis 2006, de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), qui est remplacée par un service de Transport à la demande (TAD) pour rejoindre la gare ouverte la plus proche.
Situation ferroviaire
Établie à 243 mètres d'altitude, la gare de Monteils est située au point kilométrique (PK) 283,058 de la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac, entre les gares ouvertes de Villefranche-de-Rouergue et de Najac[1].
Histoire
La station de Monteils est mise en service le 30 août 1858 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le chemin de fer de Montauban à Capdenac qu'elle a reprise, encore en travaux, le 11 avril 1857 lors du démantèlement de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France[2].
La gare est fermée le 10 décembre 2006[3].
Service des voyageurs
Gare fermée qui est remplacée par un service de Transport à la demande (TAD) pour rejoindre les gares de Najac ou de Villefranche-de-Rouergue[4].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs[5] et les latrines d'origine[6] appartiennent à un particulier. L'abri de quai et le potelet sont encore visibles.
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « (718/3) Villefranche-de-Rouergue - Tessionnières », p. 77.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 (1858-1863), Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1), « 3.23 Montauban- le Lot (Capdenac) : 30 août 1858 », p. 44-45.
- « Gare de Monteils », sur Massif Central Ferroviaire (consulté le ).
- « Aveyron : Transport à la demande », sur Aveyron, (consulté le ).
- « Monteils », sur Google Maps, (consulté le ).
- « Monteils : Lieux d'aisances », sur http://www.massifcentralferroviaire.com/, (consulté le ).