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Gare de Mane

La gare de Mane est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Forcalquier à Volx, située à un kilomètre au sud du village de Mane, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Mane
Image illustrative de l’article Gare de Mane
La gare est au premier plan Ă  gauche de la photo.
Localisation
Pays France
Commune Mane
Adresse La Gare, Pitaugier
04300 Mane
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 43° 55′ 47″ nord, 5° 46′ 30″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire propriété privée
Exploitant Fermée et désaffectée
Caractéristiques
Ligne(s) Forcalquier Ă  Volx
Altitude 426 m
Historique
Mise en service 25 octobre 1890
Fermeture 1938
Architecte PLM type petite gare
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
(Voir situation sur carte : Alpes-de-Haute-Provence)
Mane
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Mane

Elle est mise en service en 1890 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est fermée au trafic voyageurs en 1938 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire

Établie Ă  426 mètres d'altitude, la gare de Mane Ă©tait situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 3,7 de la ligne de Forcalquier Ă  Volx, entre les gares de Forcalquier et de Saint-Maime - Dauphin.

La ligne est déferrée et les gares sont désaffectées.

Histoire

En 1857, la France possède dĂ©jĂ  8 700 km de voies ferrĂ©es exploitĂ©es, mais le dĂ©partement des Basses-Alpes n'a toujours pas de chemin de fer. Ce n'est qu'en 1867 qu'une première section de voie ferrĂ©e de Pertuis Ă  Volx est approuvĂ©e[1]. La Compagnie des chemins de fer de Paris Ă  Lyon et Ă  la MĂ©diterranĂ©e (PLM) entreprend les travaux ; le , le train arrive Ă  Volx[2], et atteint Sisteron le 25 novembre[1].

En 1881 a lieu la déclaration d'utilité publique de la ligne de Forcalquier à Volx, « par ou près Mane et Saint-Maime-Dauphin[3] ». La gare de Mane entre en service lors de l'ouverture de la ligne par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), le 25 octobre 1890[4].

Une carrière située à Mane alimentait le trafic des marchandises[5]. La pierre tendre, « molasse » pour les géologues, qui porte le nom commercial de « Roche de Mane » a été utilisée pour la construction des lignes de chemin de fer, et notamment pour celle de Forcalquier à Volx[6].

En 1929, les trains les plus rapides mettaient 9 minutes pour relier Mane à Forcalquier (4 kilomètres environ), et 7 minutes pour parcourir le trajet de Mane à Saint-Maime-Dauphin (3 kilomètres environ)[7].

La ligne ferme au trafic des voyageurs en 1933, semble-t-il[8], fermeture rendue définitive le 2 octobre 1938[2].

Patrimoine ferroviaire

Après sa fermeture, la gare, située hors du village, est vendue. Deux lignes express régionales (LER) routières remplacent l'ancienne liaison ferroviaire pour desservir le village de Mane : la LER Avignon - Digne et la LER Marseille - Forcalquier[9].

En 2002, l'Institut géographique national indique que le repère V'.E.O3P3 - 25 du réseau français de nivellement de précision est en bon état. Il est situé entre la départementale 13 et une voie ferrée, sur le soubassement du mur de façade opposé à la nationale de l'ancienne station de Mane. D'autres repères sont situés sur d'anciens ouvrages ferroviaires, comme un tunnel et une maison de garde-barrière[10].

La commune de Mane et la communauté de communes de Haute-Provence ont développé à proximité de l'ancienne gare une zone d'activités économiques : la ZAE de Pitaugier. Cette ZAE, qui s'étend le long de l'ancienne voie ferrée, est en cours d'extension[11]. De 2013 à 2015, cette gare a été occupée par trois ingénieurs agronomes, d'où ils ont créé le site Graines de Mane.

  • Anciens bâtiments de la gare en 2009

Notes et références

  1. Site de la Préfecture des Alpes de Haute-Provence, « Le chemin de fer », Deux siècles d'activités préfectorales, lire
  2. Site Lachenal, infos gares de France, lire (consulté le 08/10/2009).
  3. État français, Bulletin des lois de la République française, imprimerie nationale, 1881, p. 66 lire (consulté le 08/10/2009).
  4. Site Lachenal, infos gares de France, lire (consulté le 08/10/2009)
  5. André Gibert et José Banaudo, Trains oubliés (tome 2). Le P.L.M., Menton, Cabri, , p. 135
  6. DRIRE PACA, Schéma Départemental des Carrières des Alpes de Haute-Provence, 22235 Les pierres de taille - les calcaires tendres et demi-Fermes, BRGM, Etude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM 97-G-027 p. 47 lire (consulté le 20/10/2009).
  7. Selon l'indicateur Chaix dont un tableau est reproduit par Gibert et Banaudo, op. cit., p. 135
  8. Gibert et Banaudo, op. cit., fournissent cette date, mais en l'aggrémentant d'un point d'interrogation dans le tableau récapitulatif en fin de volume
  9. Michelin Provence 2009 (ISBN 9782067138667), p. 26 lire (consulté le 8 octobre 2009).
  10. Document IGN, au format [PDF] lire (consulté le 20 octobre 2009).
  11. Site officiel de la commune de Mane et de la communauté de Haute-Provence lire (consulté le 18 novembre 2009)

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel LĂ©vy, « Le Transluberonais de Cavaillon Ă  Volx et Ă  Forcalquier », Connaissance du Rail, no 144,‎ , p. 9-16.

Articles connexes

Liens externes

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