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Gare de Francorchamps

La gare de Francorchamps était une gare ferroviaire belge de la ligne 44, de Pepinster à Stavelot, située à Francorchamps section de la commune de Stavelot, en Région wallonne, dans la province de Liège.

Francorchamps
Image illustrative de l’article Gare de Francorchamps
Localisation
Pays Belgique
Commune Stavelot
Section Francorchamps
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 50° 27′ 15″ nord, 5° 57′ 26″ est
Gestion et exploitation
Services fermée
Caractéristiques
Ligne(s) 44, Pepinster Ă  Stavelot
Altitude 465 m
Historique
Mise en service
Fermeture (voyageurs)
(marchandises)

Elle est mise en service en 1867 par la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg. C'était une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) fermée à tous trafics en 1969.

Situation ferroviaire

La gare de Francorchamps se trouvait au point kilométrique (PK) 27,3 de la de la ligne 44, de Pepinster à Stavelot (tronçon fermé et désaffectée de Spa-Géronstère à Stavelot) entre les gares de Hockai et Stavelot.

Histoire

La gare de Francorchamps est mise en service le [1] par la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Gouvy à Spa (actuelles sections des lignes 44, 45 et 42[2]). Bien que la localité de Ster soit plus peuplée, Francorchamps se trouvait plus près du tracé propice à la création du chemin de fer dans sa difficile descente du plateau des Fagnes. Cette ligne internationale aux ambitions importantes évite d'ailleurs Malmédy ; la ville se trouvant en Allemagne jusqu'en 1925. Le tourisme à Francorchamps connut un développement certain grâce à l'arrivée des trains, d'où la création de plusieurs hôtels près des gares de Francorchamps et Hockai[3].

Cependant, cette ligne très tortueuse aux pentes parmi les plus sévères de Belgique se voit concurrencer à partir de 1890 par la ligne de l'Amblève (Rivage - Trois-Ponts) qui raccourcit le trajet de Liège à la frontière luxembourgeoise et offre un parcours en pente douce. Les trains de marchandises et de voyageurs importants commencent à déserter la ligne 44 et le trafic local recule à son tour après la Seconde guerre mondiale

Hockai est perd ses trains de passagers le , lors de la fermeture aux voyageurs du tronçon de Spa-Géronstère à Stavelot[4]. Des trains saisonniers continuent à desservir la gare à l'occasion de compétitions sur le Circuit de Spa-Francorchamps. Les trains de marchandises de cabotage (desserte des gares et raccordés de la ligne) sont suspendus en 1962 à la suite d'un accident survenu sur les hauteurs de Spa[5]. La section de Spa-Geronstère à Stavelot est officiellement déclassée le et les rails démantelés en 1973-1974[4].

Patrimoine ferroviaire

Le bâtiment des recettes, dont rien ne subsiste, a été construit par la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg[6]. Identique à l'origine à celui des gares de Grand-Halleux[7], Vielsalm et Stavelot ainsi que plusieurs gares de la ligne de Troisvierges à Luxembourg-Ville, il se caractérise par un massif corps central de trois travées sous bâtière à arête transversale encadré par deux petites ailes d'une travée. Les fenêtres à l'étage sont quasi-rectangulaires avec des arcs de faible courbure tandis que les ouvertures du rez-de-chaussée recourent à l'arc en plein cintre tandis qu'une baie circulaire éclaire le grenier[6]. Après la reprise par les Chemins de fer de l'État belge, ceux-ci transforment en profondeur le bâtiment de Francorchamps, démolissant les ailes latérales au profit d'une bâtisse de sept travées disposée à gauche avec un porche d'entrée de section semi-hexagonale côté rue et une élégante marquise métallique côté quai[8]. Cette aile triplant la superficie au sol accueillait principalement le guichet et les salles d'attente des voyageurs. Sur la droite, une petite aile de service et un pavillon séparé pour les toilettes occupent le terre plein entre le bâtiment des voyageurs et la nouvelle halle aux marchandises. Ce dernier bâtiment, dernier vestige de la gare, est rasé en 1980 ; le reste avait été démoli en 1970[3].

Un chemin RAVeL a été réalisé sur l'assiette de la ligne.

Notes et références

  1. Jean-Pierre Schenkel et al., « Francorchamps », sur spoorweggeschiedenis, (consulté le ).
  2. Roland Marganne, « Histoire du chemin de fer de Gouvy, Histoire du chemin de fer de Gouvy, extrait autorisé de l'article « Aux origines du chemin de fer de Spa à Gouvy et à la frontière grand-ducale » », Le Rail, mensuel des œuvres sociales de la SNCB,‎ (lire en ligne).
  3. « Francorchamps », sur Sparéalités (consulté le ).
  4. (nl) Paul Kevers, « Belgische spoorlijnen : Lijn 44 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  5. Article de Jean Lecampinaire, in La vie Spadoise - Ă©dition du 5 janvier 1969
  6. Hugo de Bot, Architecture des gares en Belgique : tome I (de 1835 Ă  1914), Turnhout, Brepols, , p. 201-203.
  7. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Grand Halleux I-II. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
  8. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Francorchamps. Guy Demeulder. », sur garesbelges.be (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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