Gare d'Obourg
La gare d'Obourg est une gare ferroviaire belge de la ligne 118, de La Louvière-Centre à Mons, située à Obourg, section de la ville belge de Mons, dans la Province de Hainaut en Région wallonne.
Obourg | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Mons |
section | Obourg |
Adresse | 49, rue de Beauval 7034 Obourg |
Coordonnées géographiques | 50° 28′ 11″ nord, 4° 00′ 29″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | Infrabel |
Exploitant | SNCB |
Code UIC | 88814061 |
Services | Omnibus (L) Heure de pointe (P) |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 118, La Louvière-Centre à Mons |
Voies | 2 (+ voies de service) |
Quais | 2 |
Altitude | 41 m |
Historique | |
Mise en service | |
C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie, uniquement en semaine, par des trains Omnibus (L) et Heure de pointe (P).
Situation ferroviaire
Établie à 41 mètres d'altitude, la gare d'Obourg est située au point kilométrique (PK) 12,1 de la ligne 118, de La Louvière-Centre à Mons, entre les gares d'Havré et de Nimy[1].
Histoire
La station d'Obourg est mise en service le par la Société des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage avec leurs extensions, lorsqu'elle inaugure la section de Bracquegnies à Nimy de sa ligne de Manage à Mons[2].
Lorsque la compagnie est reprise à bail par les Compagnie des chemins de fer du Nord (Français), le Gouvernement impose que les Chemins de fer de l'État belge, future SNCB, deviennent l'exploitant des lignes hennuyères du "Mons-Manage[3].
Le bâtiment de la gare est reconstruit dans les années 1860 par un bâtiment standard "État belge" de quatre travées, dotée d'une toiture simplifiée, sans pignons à gradins, complété par deux ailes basses asymétriques sans doute ajoutées ultérieurement[4].
Durant la Bataille de Mons lors de la Première Guerre mondiale, la gare d'Obourg représentant une position-clé, fut investie par les Britanniques défendant le pont sur le canal, à proximité immédiate. L'assaut allemand, mené le , provoqua de lourdes pertes dans le camp adverse et parmi les défenseurs, forçant finalement ces derniers à se replier. Un mémorial commémore les victimes britanniques parmi lesquels un soldat qui serait délibérément resté sur le toit de la gare, tenant tête à l'ennemi sous le feu adverse pour protéger la retraite de ses compagnons[5].
Durant l'entre-deux-guerres, les quais ont été surélevés et dotés d'un long abri en béton[4].
Lors de l’électrification de la ligne en 1980, toutes les gares d’origine sont démolies. Celle d'Obourg abritant une plaque commémorative, le pan de mur où est implantée cette plaque a été conservée comme monument[6] - [7].
Le canal, très étroit au début du XXe siècle[8] a été considérablement élargi. Une passerelle piétonne à haubans enjambant le canal a été érigée lors du remplacement du pont routier afin de relier la gare au reste de l'agglomération[4]. La gare est pratiquement enclavée au sein des voies donnant accès à la Cimenterie d'Obourg.
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre[9].
Une passerelle permet la traversée des voies, la traversée du canal du Centre et l'accès aux quais.
Desserte
Obourg est desservie, uniquement les jours ouvrables, par des trains Omnibus (L) et d'Heure de pointe (P) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne commerciale : 118 (Mons - Charleroi[10]).
La desserte régulière est constituée par des trains L reliant toutes les heures La Louvière-Sud à Mons.
Il existe également trois trains supplémentaires d'heure de pointe (P) :
- l'un relie La Louvière-Sud à Mons le matin ;
- le deuxième relie Manage et La Louvière-Centre à Quévy le matin ;
- le dernier relie Mons à La Louvière-Centre Manage l'après-midi.
Les week-ends et jours fériés, les trains ne s'arrêtent plus à Obourg.
Intermodalité
Un parc pour les vélos y est aménagé[9]
Notes et références
- « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
- Site Rixke Rail's Archives : G. Finet La ligne manage Mons électrifiée !, Le Rail, 1980 (consulté le 1er février 2014).
- Ulysse Lamalle, Histoire des chemins de fer belges, Bruxelles, Office de publicité, (1re éd. 1939), p. 43-46.
- « Les gares belges d'autrefois. La gare d'Obourg. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
- « 5. La gare d'Obourg », sur visitMons - Portail Touristique Officiel de la Région de Mons, (consulté le ).
- Site Rixke Rail's Archives : G. Finet La ligne Manage Mons électrifiée !, Le Rail, 1980 (consulté le 1er février 2014).
- « 5. La gare d'Obourg », sur visitMons - Portail Touristique Officiel de la Région de Mons, (consulté le ).
- « Gare d’Obourg », sur www.railstation.be (consulté le ).
- Site SNCB Mobility : Obourg services en gare (consulté le 1er février 2014).
- « Brochures de ligne », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Informations sur la Gare d'Obourg, sur le site de la SNCB
- Site SNCB : Fiches horaires (brochures)