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Gare d'Airel

La gare d'Airel était une gare ferroviaire française de la ligne de Lison à Lamballe, située sur le territoire de la commune d'Airel dans le département de la Manche) en région Normandie.

Airel
Image illustrative de l’article Gare d'Airel
L'ancien bâtiment voyageurs et le quai en 2019
Localisation
Pays France
Commune Airel
Adresse Rue du Mesznil-Vitey
50680 Airel
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 49° 13′ 07″ nord, 1° 04′ 43″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Code UIC 87447201
Caractéristiques
Ligne(s) Lison Ă  Lamballe
Voies 1
Altitude 10 m
Historique
Mise en service 1er mai 1860
GĂ©olocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
Airel
GĂ©olocalisation sur la carte : Basse-Normandie
(Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
Airel
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Airel

Elle est mise en service en 1860 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et fermée par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) dans la deuxième moitié du XXe siècle.

Situation ferroviaire

Établie Ă  10 mètres d'altitude, la gare d'Airel Ă©tait situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 2,902 de la ligne de Lison Ă  Lamballe, entre les gares de Lison (ouverte) et de La Meauffe (fermĂ©e).

Histoire

La « station d'Airel » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Lison à Saint-Lô, « embranchement de la ligne de Paris à Cherbourg ». Les installations définitives de la station sont également mises en service ce même jour[1].

Le bilan du trafic de l'annĂ©e 1878 reprĂ©sente : 12 568 voyageurs, 46 chiens, 525 animaux divers, 30,8 tonnes de bagages et 1 074 tonnes de marchandises petite et grande vitesse, cela reprĂ©sente une recette de 57 964,30 francs. En 1879 on Ă©tablit un grand fossĂ© le long de la voie pour rĂ©soudre un problème posĂ© aux clĂ´tures[2].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale[3], l'ancien bâtiment voyageurs est incendié le 2 (ou le 3) par la chute d'un chasseur allié[4]. Remplacé par un baraquement provisoire, il sera reconstruit au début des années 1960 dans le style régional[5].

C'est alors une gare de la région Ouest de la SNCF, qui dispose d'un bâtiment voyageurs, d'une voie d'évitement et de plusieurs voies de service[6], d'où sont expédiés des briques, des tuiles, du bétail et des produits laitiers et de meunerie [7]. En 1961, elle obtient le premier prix du concours national des gares fleuries, distinction faisant l'objet d'un reportage photographique et d'un article d'Henri Vincenot dans l'hebdomadaire La Vie du Rail[8].

Elle est sans doute fermée dans les dernières années du XXe siècle. Le bâtiment voyageurs a été reconverti à usage privé.

Service des voyageurs

Gare fermée et désaffectée. La gare ouverte la plus proche est celle de Lison.

Après le ferroviaire

L'ancien bâtiment voyageurs est devenu une propriété privée.

Notes et références

  1. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire (1858 - 1863), tome 2, F. et M. Palau, Paris 2001 (ISBN 2-950-94212-1) p. 95
  2. Site gallica.bnf.fr, Conseil général du département de la Manche, « Chemins de fer : rapport de l'inspecteur chargé du contrôle », rapports et délibérations, 1879, pp. 179-180 lire (consulté le 20 août 2012)
  3. Site ADPCR, 1860/2010 - 150e anniversaire de l'arrivée du chemin de fer à Saint-Lo, dans ADPCR-Infos, numéro hors série, juin 2010 p. 3 lire (consulté le 19 août 2012).
  4. Voir le site de Bernard Jardin, L'occupation se durcit, dans Au siècle dernier la vie d'un fils d'ouvrier agricole lire en ligne et aussi R. Lerouvillois: Et la liberté vint de Cherbourg : la bataille logistique de la Libération, 1991, p. 26..
  5. Sa photo figure dans le n° 931 du 26 janvier 1964, p. 29 du magazine La Vie du Rail
  6. SNCF, PL no 551, Carnet de profils région Ouest, 1957. (consulté le 19 août 2012).
  7. La Vie du Rail, n° 829 du 14 janvier 1962, p. 20.
  8. Les cheminots fleurissent la France, La Vie du Rail, n° 829 précité, p. 19 et s. Elle sera par la suite classée seizième en 1963 (La Vie du Rail , n° 931 précité), puis huitième en 1964 (La Vie du Rail, n° 987 du 14 mars 1965, p. 25).

Voir aussi

Articles connexes


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