Galaxie à anneau du Sextant
PGC 139235, aussi connue sous le nom de la galaxie à anneau du Sextant, est une galaxie de Seyfert de type 1 entourée de plusieurs anneaux.
Galaxie à anneau du Sextant | |
Image de la galaxie à anneau du Sextant prise par le Digitized Sky Survey. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Sextant |
Ascension droite (α) | 10h 03m 06,4s |
Déclinaison (δ) | −08° 16′ 15″ |
Magnitude apparente (V) | B = 15,48 V = 14,64 G = 17,63 J = 14,06 H = 13,27 K = 12.56 |
Dimensions apparentes (V) | 0.7′ |
Décalage vers le rouge | 0.055 |
Localisation dans la constellation : Sextant | |
Astrométrie | |
Distance | 75 millions d'années-lumière |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie à anneaux |
Découverte | |
Découvreur(s) | Infrared Astronomical Satellite |
Date | 2000 |
Désignation(s) | Ring Galaxy in Sextans PGC 139235 RBS 822 IRAS 09595-0755 IRAS F09595-0755 PSCz Q09595-0755 |
Liste des objets célestes | |
Cette galaxie est une galaxie de Seyfert, ce qui signifie que son centre est plus brillant que le reste de la galaxie. Comme indiqué dans son nom, elle se situe dans la constellation du Sextant, à environ 75 millions d'années-lumière[1] - [2] - [3]
Découverte
Cette galaxie a été trouvée par le télescope à rayons X ROSAT X lors d'une étude des galaxies de Seyfert de type IRAS. Les sources IRAS sont caractérisées par une émission infrarouge centrale détectée par le télescope IRAS. Elle sera aussi identifiée par le télescope primaire de l'observatoire W. M. Keck pendant le VV2000c, le VV2000c est un relevé du ciel dans les infrarouges fait avec le télescope primaire de l'observatoire Keck[4] - [5] - [6]
Caractéristiques
Anneaux galactiques de PGC 139235
La principale caractéristique de PGC 139235 est son anneau galactique. Cet anneau est principalement composé d'étoiles jeunes et d'étoiles massives (comme R136a1). Cet anneau se serait formé par l'éjection de gaz centraux à la suite de sursauts de formations d'étoiles qui auraient soufflé un anneau qui se situait au centre pour le projeter vers l'extérieur. Ces sursauts de formations d'étoiles s'organisent dans deux régions qui forment comme des jets de matières. Ces éjections sont bien visibles dans le domaine des ultraviolets. Cette formation d'étoiles aurait été engendrée par la collision de PGC 139235 avec une autre galaxie[4] - [7] - [5].
Activité central de PGC 139235
L'activité centrale de PGC 139235 est principalement caractérisée par une grande émission de rayons X. Cette galaxie contient sûrement un quasar car la vitesse centrale des gaz coïncide avec celle d'un disque d'accrétion compact et un trou noir ultra-massif au centre. Grâce à l'importante vitesse des gaz, la masse du trou noir central a pu être estimée. Selon la source[8], ce trou noir aurait une masse de 4,4 milliards de masses solaires. Une telle masse explique le fait que les gaz centraux atteignent des vitesses entre 6 000 et 7 000 km/s[9] - [10] - [11].
Références
- « Sextans Ring », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le )
- « Stellarium Web Online Star Map », sur stellarium-web.org (consulté le )
- (en) « Convert Red Shift (z) to Light Year , Astronomical », sur www.convert-me.com (consulté le )
- « 1987ApJ...315L..23W Page L23 », sur adsabs.harvard.edu (consulté le )
- « 1992A&A...261...57B Page 57 », sur adsabs.harvard.edu (consulté le )
- « SIMBAD references », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le )
- (en) K. I. Wakamatsu et M. T. Nishida, « Seyfert nucleus of a new ring galaxy in Sextans », Astrophys. J.; (United States), vol. 315,‎ (DOI 10.1086/184854, lire en ligne, consulté le )
- J. K. Hoormann, P. Martini, T. M. Davis et A. King, « CIV Black Hole Mass Measurements with the Australian Dark Energy Survey (OzDES) », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 487, no 3,‎ , p. 3650–3663 (ISSN 0035-8711 et 1365-2966, DOI 10.1093/mnras/stz1539, lire en ligne, consulté le )
- (en) F. Combes, S. Garcia-Burillo, A. Audibert et L. Hunt, « ALMA observations of molecular tori around massive black holes », Astronomy and Astrophysics - A&A, vol. 623,‎ , A79 (DOI 10.1051/0004-6361/201834560, lire en ligne, consulté le )
- (en) ?, « ? », ?,‎ ?, p. 1 (lire en ligne [sorbonne])
- (en-US) « Massive black hole lurks in lightweight galaxy », sur Science News, (consulté le )