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Galanthus elwesii

Galanthus elwesii, communĂ©ment appelĂ© Perce-neige gĂ©ante ou Perce-neige d’Elwes, est une espĂšce de plantes herbacĂ©es vivace Ă  bulbe de la famille des Amaryllidaceae[1]. Elle est native de la rĂ©gion du Caucase, plus prĂ©cisĂ©ment des rĂ©gions montagneuses Ă  l’ouest de la Turquie [2]. Il s’agit d’une plante ornementale[2] frĂ©quemment plantĂ©e dans des jardins.

Galanthus elwesii
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Galanthus elwesii

EspĂšce

Galanthus elwesii
Hook. f. 1875

Synonymes

  • Chianthemum elwesii (Hook.f.) Kuntze
  • Chianthemum graecum (Orph. ex Boiss.) Kuntze
  • Galanthus globosus Burb.
  • Galanthus graecus Orph. ex Boiss.
  • Galanthus maximus Velen.
  • Galanthus melihae (Zeybek) E.Sauer & Zeybek

DĂ©nominations

  • Nom scientifique valide : Galanthus elwesii
  • Nom vulgaire (vulgarisation scientifique) recommandĂ© ou typique en français : Perce-neige gĂ©ante[3], Perce-neige d'Elwes [4]

Étymologie

Le nom gĂ©nĂ©rique Galanthus vient du grec « gĂ la » lait, et « Ă nthos », fleur et signifie « Fleur de lait »[4]. L’épithĂšte spĂ©cifique « elwesii » a Ă©tĂ© donnĂ© en hommage Ă  Henry John Elwes (1846-1922), entomologiste, botaniste et naturaliste anglais[5].

Caractéristiques

Port général

Galanthus elwesii est une monocotylĂ©done herbacĂ©e vivace de 15 Ă  30 cm de haut et qui s’étend sur 7,5 Ă  15 cm [5].

Appareil végétatif

Galanthus elwesii se dĂ©veloppe Ă  partir d’un bulbe charnu souvent ovoĂŻde ou sphĂ©rique [1] d’environ 2 cm de diamĂštre et qui possĂšde une tunique Ă©paisse[2].

Les racines sont souterraines, parfois sous la forme de courts rhizomes. Les feuilles, vertes glauques, sont au nombre de 2 Ă  3[1]. Elles se forment Ă  la base de la plante et sont plus ou moins linĂ©aires, oblancĂ©olĂ©es, sans pĂ©tiole, lĂ©gĂšrement ou nettement plus large au milieu qu’à l’extrĂ©mitĂ©, parfois rĂ©trĂ©cies Ă  la base[1]. Elles mesurent 15 Ă  20 cm de long et 1,9 Ă  3 cm de large. Les feuilles s’allongent aprĂšs la floraison. La tige, de 15 Ă  25 cm de long, fait une lĂ©gĂšre torsion verticalement[1].

Appareil reproducteur

Les fleurs blanches et solitaires apparaissent en fin d’hiver entre fĂ©vrier et mai[2]. Elles sont en forme de cloche pendante de 1 Ă  1,6 cm de diamĂštre[1] - [2]. Elles sont composĂ©es de 6 tĂ©pales, 3 externes obovales de 2,5 cm et 3 internes, oblongues, qui vont en s’élargissant de la base au sommet, plus courts et Ă©vasĂ©s Ă  l’extrĂ©mitĂ©. Ils prĂ©sentent des marques vertes apicales et basales qui se confondent parfois[4]. L’apex du segment interne du pĂ©rianthe est plus ou moins droit[6]. Les anthĂšres, courtes et larges, sont effilĂ©es en un point [1] et ont des extrĂ©mitĂ©s subulĂ©es recourbĂ©es [2]. La capsule est plus ou moins sphĂ©rique[1]. L’ovaire obovoĂŻde mesure 3,5 Ă  4 cm de long [2]. Les grains sont brun pĂąle [1].

EspĂšces voisines

Galanthus gracilis est une espĂšce proche de Galanthus elwesii. Elles peuvent ĂȘtre confondues car elles ont le mĂȘme type de marque sur les tĂ©pales internes et la coloration des fleurs est similaire[6], mais G. elwesii est plus grande et ses feuilles sont plus grandes et moins Ă©troites[1]. Elles diffĂšrent par la forme des feuilles en prĂ©foliation dans les bourgeons oĂč les feuilles sont aplaties chez G. gracilis et ont un arrangement tressĂ© et convolutĂ© chez G. elwesii[6]. Le bulbe de G. gracilis est aussi plus globuleux que celui de G. elwesii et chez G. gracilis, l’apex des tĂ©pales internes est courbĂ© vers l’arriĂšre alors que celui de G. elwesii est plus ou moins droit[6].

Taxonomie et classification

Histoire du taxon et de la classification

Galanthus elwesii a été découverte en 1854 par Benjamin Balansa[2] .Décrite pour la premiÚre fois en 1875 par Joseph Dalton Hooker, la plante a été nommée en hommage à H.J. Elwes qui aurait collecté des spécimens dans les montagnes prÚs de Smyrne (Turquie) en 1874 et qui aurait introduit la plante en culture en Europe[2] .

Synonymes

Les espĂšces suivantes sont les synonymes de Galanthus elwesii[7] :

  • Chianthemum elwesii (Hook.f.) Kuntze
  • Chianthemum graecum (Orph. ex Boiss.) Kuntze
  • Galanthus globosus Burb.
  • Galanthus graecus Orph. ex Boiss.
  • Galanthus maximus Velen.
  • Galanthus melihae (Zeybek) E.Sauer & Zeybek

Sous-variétés cultivées

  • Galanthus elwesii var. elwesii [4]
  • Galanthus elwesii var. elwesii 'Kite’ [4]
  • Galanthus elwesii var. monostictus [4]
  • Galanthus elwesii 'Beatrice' [4]
  • Galanthus elwesii var. monostictus 'Comet' [4]
  • Galanthus elwesii 'Daphne's scissors' [4]
  • Galanthus elwesii 'David Shakleton' [4]
  • Galanthus elwesii 'G.F Handel' [4]
  • Galanthus elwesii 'Jessica' [4]
  • Galanthus elwesii var. elwesii 'Paradise Giant' [4]
  • Galanthus elwesii var. elwesii 'Sickle' [4]
  • Galanthus elwesii ‘Simply Glowing’ [4]
  • Galanthus elwesii 'Spring Pearl' [4]
  • Galanthus elwesii 'Zwanenburg' [4]

Écologie

RĂ©gion d'origine et rĂ©gions oĂč la plante s'est naturalisĂ©e

Galanthus elwesii a Ă©tĂ© dĂ©couverte au sommet des montagnes de Yamanlardagh au nord du golfe de Smyrne en Turquie [2] . Cette espĂšce est native de GrĂšce, Bulgarie, Ukraine, Ex-Yougoslavie et Turquie [1]. Sa distribution actuelle est vaste, allant de l’Asie mineure aux Iles EgĂ©ennes, en passant par les montagnes des Balkans au nord-ouest de la Mer Noire [2]. Les plus grandes populations sauvages se trouvent sur les zones calcaires des Monts Taurus, au sud de la Turquie [6]. Sur un mĂȘme site, elle peut s’étendre de quelques mĂštres carrĂ©s Ă  une centaine d’hectares [4]. G. elwesii a Ă©tĂ© introduite et s’est naturalisĂ©e aux Pays-Bas [8].

Habitat

Cette plante se dĂ©veloppe sur des substrats principalement siliceux, parfois calcaires ainsi que sur de la roche volcanique ou mĂ©tamorphique[1]. On la retrouve Ă  des hauteurs allant de 800 Ă  1 700 m mais principalement au-dessus de 1 000 m[1]. Elle est prĂ©sente en pĂąturages subalpins humides et des prairies vallonnĂ©es [1]. Elle grandit en milieu trĂšs ensoleillĂ© Ă  mi-ombragĂ© et ses besoins en eau sont moyens[5]. Elle vit en climat frais et peu rĂ©sister au gel (-10 Ă  -15 °C)[4].

Phytosociologie

Les populations de G. elwesii situĂ©es au nord-ouest et Ă  l’ouest de son aire de distribution sont associĂ©es aux forĂȘts de conifĂšres et de maquis feuillus[9].

Cycle de vie

Cette plante vivace fleurit Ă  la fin de l’hiver, en fĂ©vrier-mars, juste aprĂšs la fonte des glaces [1]. Elle se reproduit via des graines et des bulbes [5]. Les plantes produites par des graines mettent une annĂ©e supplĂ©mentaire Ă  devenir des individus Ă  fleurs. Elles ont une durĂ©e de vie de 2 Ă  5 ans [10].

Interactions avec d'autres organismes

La plante fournit du nectar aux invertĂ©brĂ©s qui jouent un rĂŽle dans la pollinisation de l’espĂšce [11]. Les bourdons en sont les principaux pollinisateurs car ils sont actifs assez tĂŽt dans l'annĂ©e pour G.elwesii [12]. Elle reprĂ©sente aussi une source de nourriture pour certaines espĂšces de fourmis qui se nourrissent de son Ă©laĂŻosome assurant ainsi la dispersion de ses graines [11]. Elle sert Ă©galement de micro-habitat pour des petits invertĂ©brĂ©s et autres organismes[10].

Impact de l'homme sur les populations sauvages

L’homme a un impact nĂ©gatif sur les populations sauvages en raison de la surexploitation Ă  but dĂ©coratif ou des collections de bulbes pour l’export [1].

Protection

G. elwesii est inclus dans l’Annexe II de la convention internationale du commerce des espĂšces menacĂ©es de la faune et la flore sauvage (CITES) depuis 1990[1] - [13]. Le statut de l’espĂšce est en Ă©tat de dĂ©tĂ©rioration en Serbie, Roumanie et Ukraine, en danger en Bulgarie, en danger critique en Moldavie[1].

Propriétés

Molécules et substances particuliÚres

Galanthus elwesii contient une quantitĂ© importante de composĂ©s flavonoĂŻdes et phĂ©noliques principalement dans les feuilles, qui ont des propriĂ©tĂ©s antioxydantes[14]. Cette activitĂ© anti-oxydante varie en fonction de l’organe de la plante et de la pĂ©riode de croissance [15]. Elle contient aussi plusieurs mĂ©tabolites secondaires, terpĂ©noĂŻdes et alcaloĂŻdes importants d’un point de vue thĂ©rapeutique, comme la galanthamine et la lycorine [14]. Les alcaloĂŻdes sont Ă©galement utilisĂ©s par la plante comme dĂ©fense chimique contre les herbivores et les micro-organismes [16]. On retrouve Ă©galement des raphides d’oxalate de calcium dans les jeunes parties vĂ©gĂ©tatives et les organes reproducteurs matures, Ă  l’exception des anthĂšres [14].

Toxicité

Galanthus elwesii peut crĂ©er des dĂ©mangeaisons quand la plante entre en contact avec la peau. L’ingestion peut Ă©galement causer de lĂ©gers maux d’estomac [17].

Utilisation

Usages médicaux

Par la prĂ©sence de lycorine, Galanthus elwesii est une source prometteuse d’activitĂ© antivirale [18], antitumorale, anti-malaria, hĂ©pato-protectrice, antifongique, antiparasite, anti-inflammatoire et antibactĂ©rienne [7]. De plus, en 2002, la galantamine, de la classe thĂ©rapeutique des acetylcholinesterases, a Ă©tĂ© approuvĂ©e comme mĂ©dicament pour le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer [19]. Cette substance est mise en vente sous le nom de RĂ©minyl (bromhydrate de galantamine)[20].

Agriculture et horticulture

MĂ©thode et culture

Galanthus elwesii est facile Ă  cultiver dans des sols moyennement humides et bien drainĂ©s [5]. Elle pousse bien dans des sols humides et riches en humus qui sont partiellement Ă  l’ombre et qui ne se dessĂšchent pas l’étĂ© [4]. La prĂ©sence d’arbres Ă  feuilles caduques, de zones boisĂ©es ouvertes et de lisiĂšres boisĂ©es est un atout car l’exposition au soleil est complĂšte dĂ©but printemps [5]. Elle se dĂ©veloppe aussi bien dans les rocailles de jardins, les façades, les arbustes fleuris et le long de sentiers [4].

Il est conseillĂ© de planter les bulbes en automne, Ă  7-8 cm de profondeur et Ă  7 Ă  10 cm les uns des autres et de les mĂ©langer avec d’autres bulbes Ă  floraison prĂ©coce [5]. Dans des conditions optimales, comme cela a Ă©tĂ© le cas aux Pays-Bas [8], elle peut se naturaliser. La propagation peut se faire par graine, par semis ou par division quand le feuillage meurt [5].

Variétés cultivées

Galanthus elwesii est la deuxiÚme perce-neige la plus répandue en culture aprÚs Galanthus nivalis[15].

Ennemis

Galanthus elwesii n’a pas de problĂšmes majeurs d’insectes ou de maladies graves [5] mais elle peut ĂȘtre attaquĂ©e par la mouche des narcisses (qui s’attaque aux bulbes) ou les limaces, et ĂȘtre infectĂ©e par une moisissure grise [4].

Aspects Ă©conomiques

Échanges

Galanthus elwesii est majoritairement exportĂ© de Turquie pour les Pays-Bas oĂč elle a Ă©tĂ© introduite pour le commerce horticole [10].

RĂ©glementation

Les exportations sont autorisĂ©es sous rĂ©serve de la publication d’un quota annuel de bulbes par le comitĂ© technique du ministĂšre de l’Agriculture et des Affaires rurales turque[10]. De plus, CITES a placĂ© Galanthus elwesii dans l’appendice II[13]. Un quota annuel limite l’exportation Ă  partir de la Turquie Ă  4.000.000 de bulbes produits artificiellement et 3.000.000 de bulbes prĂ©levĂ©s Ă  l’état sauvage [13]. En Bulgarie, en GrĂšce, aux Pays-Bas, en Roumanie et en Ukraine, l’exportation n’est pas autorisĂ©e [8].

Notes et références

  1. Hashani, Zeqir, Qenan Maxhuni, Rrahman Ferizi, Almir Abdurrahmani, et Xhavit Mala. «Galanthus elwesii Hook (Amaryllidaceae) in the flora of Kosovo». Hacquetia 18, no 1 (1er juin 2019) : 137 142. doi : https://doi.org/10.2478%2Fhacq-2018-0012
  2. Hooker, Joseph Dalton (1875). "Galanthus elwesii". Curtis's Botanical Magazine. 31: 6166 https://www.biodiversitylibrary.org/item/14229#page/101/mode/1up
  3. Galanthus elwesii Hook.f.. eFlore, L’EncyclopĂ©die botanique collaborative. https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-28696-description (24/03/2019)
  4. https://www.rhs.org.uk/plants/details?plantid=829 (6/04/2019).
  5. Galanthus elwesii. http://www.missouribotanicalgarden.org/PlantFinder/PlantFinderDetails.aspx?kempercode=c848 (24/03/2019)
  6. YĂŒzbaĆŸÄ±oğlu, S. (2012) Morphological variations of Galanthus elwesii in Turkey and difficulties on identification. Bocconea 24: 335-339
  7. Ahmet Emir, Ceren Emir, Buket Bozkurt, Mustafa Ali Onur, Nehir Unver Somer, Gulen Irem Kaya (2017). “Application of HPLC-DAD for the quantification of Lycorine in Galanthus elwesii Hook”. Brazilian Journal of Pharmaceutical Sciences 53(1) : e15063. http://dx.doi.org/10.1590/s2175-97902017000115063
  8. McGough, Luke, S. AlSalem, Carmo, REVIEW OF SIGNIFICANT TRADE OF APPENDIX-II SPECIES [RESOLUTION CONF.12.8 (REV. COP13) (Agenda item 11.3), CITES, Twenty-second meeting of the Plants Committee Tbilisi (Georgia), (19-23 October 2015). https://cites.org/sites/default/files/eng/com/pc/22/Com/E-PC22-Com-03-Rev%20by%20Sec.pdf
  9. Sırrı YĂŒzbaĆŸÄ±oğlu. « ad ». Unpublished, 2012. doi : https://doi.org/10.13140%2F2.1.4722.1443 14. Bati Ay, Ebru, Melek Gul, M. Akif Acikgoz, Tarik Yarilgac, et S. Metin Kara. « Assessment of Antioxidant Activity of Giant Snowdrop (Galanthus elwesii Hook) Extracts with Their Total Phenol and Flavonoid Contents ». Indian Journal of Pharmaceutical Education and Research 52, no 4s (1er aoĂ»t 2018): s128 32. doi : https://doi.org/10.5530%2Fijper.52.4s.88
  10. Dr. Matthex J. Smith. “The application of population modelling techniques to the development of non-detriment findings for Galanthus elwesii “. The application of population Ecology and Environmental Science Group, Microsoft Research Ltd. WG 4, case study 6 (7 janvier 2015). https://cites.org/sites/default/files/ndf_material/GALANTHUS%20ELWESII.pdf
  11. Sirri YĂŒzbasioglu. “THE DEVELOPMENT OF NON-DETRIMENT FINDINGS FOR GALANTHUS ELWESII HOOK. F., IN TURKEY”. Istanbul University. WG 4, case study 7 (2008). https://cites.org/sites/default/files/ndf_material/WG4-CS7.pdf
  12. (en-US) « Snowdrops », sur In Defense of Plants, (consulté le )
  13. http://checklist.cites.org/#/en/search/output_layout=alphabetical&level_of_listing=0&show_synonyms=1&show_author=1&show_english=1&show_spanish=1&show_french=1&scientific_name=galanthus+elwesii&page=1&per_page=20 (6/04/2019)
  14. Nuran Ekici, Feruzan Dane (2007). “Calcium Oxalate Crystals in vegetative and floral organs of Galanthus sp. (Amaryllidaceae)”. Asian Journal of Plant Sciences 6 (3): 508-512. https://doi.org/10.3923/ajps.2007.508.512
  15. Bati Ay, Ebru, Melek Gul, M. Akif Acikgoz, Tarik Yarilgac, et S. Metin Kara. « Assessment of Antioxidant Activity of Giant Snowdrop (Galanthus elwesii Hook) Extracts with Their Total Phenol and Flavonoid Contents ». Indian Journal of Pharmaceutical Education and Research 52, no 4s (1er août 2018): s128 32. https://doi.org/10.5530%2Fijper.52.4s.88
  16. Berkov, Strahil, Carles Codina, et Jaume Basti. « The Genus Galanthus: A Source of Bioactive Compounds ». In Phytochemicals - A Global Perspective of Their Role in Nutrition and Health, édité par Venketeshwer Rao. InTech, 2012. https://doi.org/10.5772/28798
  17. Galanthus-Elwesii-Greater-Snowdrop. https://www.gardenia.net/plant/Galanthus-Elwesii-Greater-Snowdrop (24/03/2019)
  18. Hudson, J.B., M.K. Lee, B. Sener, et N. Erdemoglu. « Antiviral Activities in Extracts of Turkish Medicinal Plants ». Pharmaceutical Biology 38, no 3 (juillet 2000): 171 75. doi : https://doi.org/10.1076%2F1388-0209(200007)3831-SFT171
  19. Zhu F, Ma XH, Qin C, Tao L, Liu X, et al. (2012) Drug Discovery Prospect from Untapped Species: Indications from Approved Natural Product Drugs. PLoS ONE 7(7) : e39782. doi: https://doi.org/10.1371/journal.pone.0039782
  20. https://www.janssen.com/france/domaines-therapeutiques/nos-medicaments (31/03/2019)
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