Gabriella Cortese
Gabriella Cortese, née le à Turin, est une créatrice de vêtements féminins et d'objets, et une cheffe d'entreprise française.
Chef d'entreprise, mode féminine |
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Biographie
Origine, famille et vie privée
Elle naît à Turin[1], de parents italiens et avec une grand-mère maternelle d'origine hongroise[2], qui lui apprend la broderie dès son enfance[3].
Elle fait des études à la faculté de lettres de l'Université de Turin. Elle reste très attachée à cette ville où elle retourne souvent[4]. Elle fait de l'escrime[5].
Elle arrive en France Ă 18 ans[2]. En 1985, elle poursuit des Ă©tudes Ă la Sorbonne tout en dansant pendant 18 mois au Crazy Horse sous le pseudonyme de Drama[6] - [2].
Elle épouse le le comédien Marc Rioufol, décédé en 2011. Ils ont un fils, Nicola[1]. Ils habitent dans le quartier Pigalle. Le magazine Elle a publié des photos de sa maison « où chaque pièce raconte une histoire, s'illumine de couleurs et de motifs »[7].
Création de Antik Batik
Elle s'oriente vers la création de vêtements pour femmes et crée une première fois la société Antik Batik en 1992. En 2008, alors que la marque a 3 boutiques à Paris, 4 au Japon et 40 salariés, elle lance un plan de développement de l'entreprise[8]. Son mari, ainsi que Dominique Besnehard, l'aident beaucoup à développer son affaire, notamment en prenant contact avec des célébrités qui adoptent ses vêtements telles que Ségolène Royal, Vanessa Paradis et même Carla Bruni[2].
Toutefois, à la suite du décès de son mari et d'une croissance mal maîtrisée, la société est mise en redressement judiciaire en 2016[9]. Gabriella Cortese est obligée de fermer des magasins tout en ne conservant qu'une dizaine de collaborateurs, et de vendre désormais par le canal de magasins multi-marques[5]. En 2018, l'entreprise dégraissée se porte mieux et l'on inaugure un lieu d'exposition et de vente dans Le Marais[10].
Elle sous-traite en partie la fabrication des vĂŞtements en Inde, dans le Rajasthan[11] oĂą elle se rend plusieurs fois par an, ce qui lui vaut d'accompagner Emmanuel Macron en Inde en 2018[6] - [12]. Elle sous-traite Ă©galement au PĂ©rou Ă des artisans qui travaillent la laine d'alpaga[5]. Pour organiser cette sous-traitance, elle voyage beaucoup, parfois avec son fils Nicola.
Philosophie de marketing
Elle définit la marque qu'elle a créé en ces termes : « J'ai voulu que cette marque soit à l'image de ce qui m'anime : le voyage, la découverte des autres et de leur culture »[13]. Le public visé est le « hippie chic »[13] - [2].
Références
- Who's who in France, 2018, page 605
- Nicole Vulser, « Gabriella Cortese, hippie chic », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Hélène Brunet-Rivaillon, « Mode : Antik Batik, l’ethnique chic », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
- « Turin avec Gabriella Cortese, créatrice d’Antik Batik », sur Galeries Lafayette,
- Dominique Malécot, « Antik Batik surfe sur la mode chic », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- « Gabriella Cortese (Antik Batik) : "On a recommencé à sourire" », BFMTV,‎ (lire en ligne)
- « Une maison à Pigalle : bienvenue chez Gabriella Cortèse, créatrice d'Antik Batik ! », sur Elle (magazine)
- Dominique Chapuis, « La marque Antik Batik lance un plan de développement », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Nicole Vulser, « Antik Batik est en redressement judiciaire », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Catherine Schwaab, « Antik Batik change de peau », Paris Match,‎ (lire en ligne)
- Marine de la Horie, « Le chic bohème d'Antik Batik », Le Point,‎ (lire en ligne)
- « Antik Batik et l'Inde, relation durable », Challenges,‎ (lire en ligne)
- Peggy Frey et Salomé Bernatas, « Gabriella Cortese, les beaux mélanges », Le Figaro,‎ (lire en ligne)