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GĂ©lannes

Gélannes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

GĂ©lannes
GĂ©lannes
Blason de GĂ©lannes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine
Maire
Mandat
Richard Begon
2020-2026
Code postal 10100
Code commune 10164
DĂ©mographie
Gentilé Gélannois
Population
municipale
734 hab. (2020 en diminution de 0,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 61 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 29â€Č 03″ nord, 3° 40â€Č 22″ est
Superficie 12,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romilly-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Romilly-sur-Seine
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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GĂ©lannes
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GĂ©lannes
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GĂ©lannes
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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GĂ©lannes
Liens
Site web gelannes.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Gélannes est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (95,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (92,9 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L'église au portail ouest de style roman date du début du XIIe siÚcle ; au XIIIe siÚcle, la seigneurie appartenait à une des plus anciennes et des plus puissantes lignées de la noblesse champenoise : la noble maison champenoise de Traßnel, attestée dÚs 1079 en la personne de Pons Ier, seigneur de Pont et de Traßnel. Cette lignée s'éteignit au XIVe siÚcle.

    En 1885, GĂ©lannes se dote d'une mairie-Ă©cole.

    L'émergence économique de la commune commença avant le rÚgne de Louis XIV avec la bonneterie, qui se développa jusqu'au milieu du XXe siÚcle. Son essor s'étendit sur toute la région, avec un apogée entre 1910 et 1930 avec notamment l'usine 'Dubreuilh', fermée en 1970.

    À la Saint-Louis, fĂȘte des bonnetiers, les hommes et les femmes portaient leurs costumes de fĂȘte, soit - pour les hommes : costumes trois piĂšces sombres, - pour les femmes : robes longues Ă  manches gigot, de grands chapeaux en mousseline avec des fleurs incrustĂ©es et des bottillons.

    La commune de GĂ©lannes est Ă©galement connue pour sa fĂȘte du village, cĂ©lĂ©brĂ©e le 24 aoĂ»t, jour de la Saint-BarthĂ©lemy qui est le saint patron communal. Cette fĂȘte s'essouffle aprĂšs la Seconde Guerre Mondiale avec la venue de nouveaux loisirs qui Ă©clipsent les fĂȘtes traditionnelles. La fĂȘte de la Saint-BarthĂ©lemy durait 3 jours et se constituait d'une messe et d'une procession le dimanche matin, ainsi qu'un bal et une fĂȘte foraine le dimanche soir sur la Place Publique.

    La commune de Gélannes possédait également des sociétés de musique ou bien encore des sociétés de sport telle que l'Amicale (un club de gymnastique).

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d’azur Ă  la comĂšte d’or posĂ©e en barre filant vers la pointe, au chef cousu de gueules chargĂ© d’un bobinon d’argent posĂ© en pal, accostĂ© de deux gerbes de blĂ© aussi d’or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1995 ? Jean Fournier PCF
    mars 2001 2014 Frédéric Mereghetti[8]
    mars 2014 En cours Richard
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[9]
    DVG Ouvrier
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[11].

    En 2020, la commune comptait 734 habitants[Note 3], en diminution de 0,68 % par rapport Ă  2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400421417447446496592622609
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    624651644609622632690676716
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    635624637561573607558552560
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    533480510625662706723726730
    2017 2020 - - - - - - -
    736734-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Berthier (d) (1866-19..), fils de l'instituteur de GĂ©lannes, lui-mĂȘme instituteur, d'abord Ă  La Ville-aux-Bois (jusqu'en 1889), puis Ă  Plessis-Gatebled (1889-1897) et enfin aux NoĂ«s (1897-v. 1900), puis nĂ©gociant en vin Ă  Pars-lĂšs-Romilly, auteur d'ouvrages rĂ©compensĂ©s sur l'agriculture et, sous le pseudonyme de « Lamy Dusol », d'articles consacrĂ©s au mĂȘme sujet dans L'Écho nogentais.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    8. Site officiel de la prĂ©fecture de l‘Aube
    9. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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