Full Service
Full Service, sous-titré en France « Sexe, amours et secrets de stars à Hollywood », est un livre paru en avril 2013 chez Hugo-Doc. C'est une traduction par Christian Séruzier de Full Service: My Adventures in Hollywood and the Secret Sex Lives of the Stars, paru simultanément aux États-Unis et au Canada en 2012. L'auteur, Scotty Bowers, dont les souvenirs sont recueillis par Lionel Friedberg, y narre les relations sexuelles qu'il aurait favorisées ou auxquelles il aurait participé à Hollywood entre 1950 et 1980.
Full Service | |
Auteur | Scotty Bowers Lionel Friedberg |
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Pays | États-Unis |
Genre | Autobiographie |
Version originale | |
Langue | Anglais |
Titre | Full Service: My Adventures in Hollywood and the Secret Sex Lives of the Stars |
Éditeur | Groove Press |
Date de parution | 2012 |
ISBN | 978-0-8021-2007-6 |
Version française | |
Traducteur | Christian SĂ©ruzier |
Éditeur | Hugo-Doc |
Date de parution | |
Nombre de pages | 320 |
ISBN | 2755611693 |
Une autobiographie
Scotty Bowers combat comme Marine durant la Seconde Guerre mondiale, notamment à Pearl Harbor[1]. En 1944, il est pompiste à Hollywood[2]. « Beau jeune homme de 1,85 m aux yeux bleus »[3], il aurait rencontré sur son lieu de travail l'acteur Walter Pidgeon qui lui aurait proposé des relations sexuelles. Il serait devenu rapidement entremetteur[2] pour des clients gays ou hétérosexuels[1] dans le monde hollywoodien, ayant lui-même des relations sexuelles avec des personnalités du cinéma[1].
Selon Scotty Bowers, par exemple, George Cukor aime pratiquer des fellations à de « jeunes éphèbes »[2] - [1], Katharine Hepburn n'a que des relations lesbiennes[4], Errol Flynn a des relations avec des mineures[2] - [1].
RĂ©ception critique
Emily Barnet, pour Les Inrocks, s'interroge : Bowers « serait-il un peu mytho sur les bords », et écrit qu'« en prônant le sexe à tous crins, l’érotisme frénétique, Bowers oppose un hédonisme jouisseur au diktat de la bienséance, de l’hygiénisme moral »[1]. Selon François Forestier pour Le Nouvel Observateur : « Ici, nous ne sommes pas dans les ragots, les on-dits, les potins, les rumeurs. Foin de l’hypocrisie des chroniqueurs des journaux féminins. Scotty Bowers dit tout, direct. Chez lui, le péché, la honte n’existent pas »[2]. Pour The Guardian, le passage le plus choquant est lorsque l'auteur prétend que Édouard VIII abdiqua parce que lui et Wallis Simpson étaient homosexuels[5].
Références
- Emily Barnett, « Les partouzes du Hollywood d'après-guerre, racontées par Scotty Bowers », Les Inrockuptibles, (consulté le )
- François Forestier, « Vice et service », Le Nouvel Observateur, (consulté le )
- Jean-Pierre Lacomme, « Les dessous X de Hollywood », Le Journal du dimanche, (consulté le )
- (en) Wayne Lawson, Meet the sexual candy man of Hollywood's Closeted Elit, from Cary Grant to Katharine Hepburn
- (en) Joanna Walters, « Sex fixer to the stars lifts lid on scandal in Hollywood's golden age », The Guardian, (consulté le )