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Franz Meerts

Franz Meerts ou Frans Meerts, né en 1836 à Gand et mort en à Bruxelles, est un peintre et aquarelliste belge connu pour ses scènes d'intérieur, scènes de genre, natures mortes et ses paysages[1]. Il est également actif en tant qu'auteur, éditeur et copiste[2].

Frans Meerts
Autoportrait au chevalet
Huile sur panneau de bois
Hauteur : 31,8 cm ; Largeur : 25,2 cm
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Franz Meerts
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité

Biographie

Franz Meerts naît à Gand en 1836[3] - [4]. Il étudie dans sa ville natale à l'Académie des Beaux-Arts de Gand. Il déménage ensuite à Bruxelles, où il fréquente l'atelier d'art privé de Jean-François Portaels, un éminent peintre de scènes de genre, d'histoires bibliques, de paysages, de portraits et de sujets orientalistes et fondateur de l'école orientaliste belge. Jean-François Portaels forme dans son atelier d'art privé la prochaine génération de peintres belges[5].

Au café

Franz Meerts est chargé par le gouvernement belge de voyager en Espagne et en Italie pour copier les œuvres des grands maîtres. À l'occasion de ces voyages, il étudie la technique de la fresque[2]. Il reçoit également une commande du conseil municipal de Louvain pour copier des œuvres de Dirck Bouts pour la mairie de Louvain. Il achève les travaux en 1899-1890[6]. Il passe les dernières années de sa vie à restaurer les peintures murales de l'église Saint-Pierre d'Anderlecht (Bruxelles)[2].

Franz Meerts est le cofondateur de deux associations d'artistes à Bruxelles. La première, L'Union des Arts, a existe de 1876 à 1885 et organise des expositions collectives d'œuvres d'artistes visuels. Trois de ces expositions ont lieu, toutes dans l'atelier personnel de Franz Meerts. Elles ne connaissent pas un grand succès. Parmi les membres de cette association figurent Louis Baretta, Marie De Bièvre, Charles Defreyn, Jules Dujardin, Joseph Flameng, Ernest Hoerickx, Louis Ludwig, Léon Massaux, Joseph Middeleer, René Ovyn, Emile Rimbout, Pieter Stobbaerts, Flori Van Acker et H. Van der Taelen. Franz Meerts est ensuite le cofondateur d'une nouvelle association pour jeunes artistes, qui prend le nom néerlandais de Voorwaarts ("En avant") en 1885. Louis Baretta en est le cofondateur. Sa devise est la suivante : Hooger is ons doel ("Plus haut est notre but"). Ce qui est remarquable, c'est à la fois le nom de l'association en néerlandais et sa devise en néerlandais. Ses membres comprennent Ernest Hoerickx, Léon Massaux, Emile Rimbout, Jan Stobbaerts, Pieter Stobbaerts, Eugène Surinx, Flori van Acker et Camille Wauters. Plus tard, d'autres se joignent, notamment Theodoor Verstraete, Emile Claus, Adrien-Joseph Heymans, Gustave Vanaise, Alfred Verhaeren, Victor Gilsoul, Eugène Laermans, August De Bats, Henri Ottevaere et Emile Van Doren. Le premier salon de Voorwaarts a lieu en 1885 dans l'IJzerenkruistraat au cœur de Bruxelles. En 1888, Voorwaarts expose aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles. L'association cesse d'exister en 1893[7] - [8].

Pendant plus de vingt ans, Franz Meerts est directeur de l'Académie des Beaux-Arts de Soignies. Il est co-auteur de La Belgique illustrée, histoire illustrée et panorama de la Belgique[2]. Joseph Middeleer est son élève[9]

Franz Meerts meurt en Ă  Bruxelles[1] - [4].

Ĺ’uvres

Franz Meerts est connu pour ses scènes d'intérieur, ses scènes de genre, ses natures mortes et ses paysages[2].

Ses scènes de genre représentent souvent le clergé catholique et les notaires dans leurs bureaux. Ces œuvres se caractérisent par leur touche humoristique ou sentimentale et leurs couleurs agréables[2].

  • La bonne bouteille[10]
  • L'aveu, musĂ©e de Bruxelles[11]

Galerie

  • Ĺ’uvres de Franz Meerts
  • Le vieux procureur
    Le vieux procureur
  • Rencontre chez le notaire
    Rencontre chez le notaire
  • La chope vide
    La chope vide
  • Un bon dĂ©jeuner
    Un bon déjeuner

Notes et références

  1. (en) « Franz Meerts », sur rkd.nl
  2. Boudewijn Goossens, « Meerts, Franz », dans Dictionnaire des peintres belges (lire en ligne)
  3. Bénézit 1976.
  4. Wurzbach 1910, p. 130.
  5. Edmond-Louis de Taeye, Les artistes belges contemporains : Leur vie, leurs Ĺ“uvres, leur place dans l'art, Bruxelles, Castaigne, (lire en ligne), p. 9-25
  6. Marike Labrie, Glorification de l'Art ou de la Ville? De cultuurpolitiek van het liberale stadsbestuur van Leuven (1872-1895), Master Thesism, Leuven, 2012
  7. Ernest Verlat, Exposition du Voorwaarts 1892 in: La Jeune Belgique, 1892, XI, 2, p. 124
  8. Jules Du Jardin, L'Art Flamand, Bruxelles, A. Boitte, 1896, p. 81-85
  9. Francine Claire Legrand, Symbolism in Belgium, Laconti, 1972, p. 265
  10. Théodore Véron, « Meerts (Franz) », dans Dictionnaire Véron ou Mémorial de l'Art et des artistes de mon temps : le Salon de 1878 et l'Exposition Universelle, vol. 2, , 800 p. (lire en ligne), p. 246
  11. Bénézit 1924, p. 241.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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