Franz Joachim Beich
Franz Joachim Beich, baptisé le à Ravensbourg (dans l'actuel Bade-Wurtemberg) et mort le à Munich, est un peintre et aquafortiste allemand.
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(Ă 83 ans) Munich |
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Date de baptĂŞme |
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Biographie
Franz Joachim Beich naît en 1665 à Ravensbourg[1]. Il est baptisé le même dans cette ville[2], dans l'église Notre-Dame[1]. Il est le fils de Daniel Beich et de sa femme Barbara, née Helmling[1]. Franz Joachim Beich est probablement l'élève de son père[3], installé comme peintre à Munich vers 1670[4].
Il peint de préférence des paysages[3]. Il excelle dans ce genre et dans la peinture de batailles[5]. Ses meilleures œuvres se trouvent dans les palais de l'électeur de Bavière, à l'emploi duquel il travaille pendant plusieurs années; parmi celles-ci figurent plusieurs grands tableaux des batailles menées en Hongrie par l'électeur Maximilien Emmanuel[5].
Avec la permission de son mécène, il visite l'Italie et réalise de nombreux dessins à partir des belles vues de ce pays[5]. Ses paysages sont très agréables et il semble avoir imité, dans la disposition de ses tableaux, le style de bon goût de Gaspar Poussin[5]. Selon le Bénézit, il s'inspire dans ce genre de la manière de Claude Lorrain, Dughet, Salvator Rosa[3].
Il meurt le Ă Munich[3].
Son portrait
La galerie de Munich possède son portrait par Des Marées - « peint en 1744, alors qu'il était âgé de 78 ans »[5].
Ĺ’uvres
Peinture
La galerie de Vienne a deux paysages de lui et la galerie de Munich en a quatre[5].
Pour la Bürgersaalkirche de Munich, il a peint douze paysages représentant les lieux de pèlerinage de Bavière[6].
- Une tempête, musée de Douai[3].
- Paysage, musée de Bordeaux[3].
- Paysage du matin, vue sur la mer, P. Munich[3].
- Paysage du soir, montagnes au loin, P. Munich[3].
- Paysage, montagnes, musée de Stuttgart[3].
- Paysage rocheux, musée de Stuttgart[3].
- Paysage avec troupe à cheval, musée de Vienne[3].
- Paysage montagneux avec cataracte, musée de Vienne[3].
Gravure
En tant que graveur, il a apporté plusieurs eaux-fortes charmantes dans les portefeuilles des collectionneurs[5]. Nous avons de lui quatre ensembles de paysages, avec des personnages et des bâtiments (représentant ensemble vingt-six planches), gravés avec beaucoup d'esprit et de facilité[5].
Il a gravé à l'eau-forte une trentaine de pièces, parmi lesquelles on remarque huit Vues prises en Bavière, huit Vues prises dans le Tyrol, des Paysages montagneux (suite de six pièces), etc[7].
Critique de Gustav Friedrich Waagen
On ne peut pas le considérer comme un simple imitateur de Gaspard Poussin; il puise comme lui ses inspirations directement dans la nature[10]. Ses compositions sont d'un style élevé, riche de détails, la lumière y est distribuée avec art, l'exécution en est soignée, et si quelque-uns de ses tableaux pèchent par cette lourdeur du coloris, qui était l'un des défauts de l'époque, d'autres en revanche se distinguent par un ton chaud et transparent[10]. Tels sont les trois paysages du musée de Munich, n° 138, 162 et 171; ses défauts éclatent dans deux autres, d'ailleurs très remarquables, du musée de Vienne[10]. Il grave avec succès une série d'eaux fortes dans le style de ses tableaux[10].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Franz Joachim Beich » (voir la liste des auteurs).
- BĂĽrklin 1971, p. 5.
- DaCosta Kaufmann et Crocker Art Museum 2004, p. 93.
- Bénézit 1924, p. 474.
- Hanfstaengl 1955, p. 17.
- Bryan 1886, p. 104.
- (de) « Franz Joachim Beich », dans Gemälde : beschreibendes Verzeichniss, vol. 3, Selbstverlag der Direction, (lire en ligne), p. 26
- Larousse 1867, p. 486.
- « Paysage avec un chasseur, un couple et trois chèvres », sur gallica.bnf.fr
- « Paysage avec deux pêcheurs au bord d'un ruisseau et d'une cascade », sur gallica.bnf.fr
- Waagen 1864, p. 302.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Classement par ordre chronologique :
- [Waagen 1864] Gustav Friedrich Waagen, « Franz Joachim Beich : Écoles allemande, flamande et hollandaise », dans Manuel de l'histoire de la peinture, vol. 3, (lire en ligne), p. 302.
- [Larousse 1867] Pierre Larousse, « Beich (Franz-Joachim) », dans Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 2, Paris, (lire en ligne), p. 486.
- [Bryan 1886] (en) Michael Bryan, « Beich, Joachim Franz », dans Bryan's Dictionary of Painters and Engravers, vol. 1, Londres, George Bell & Sons, (lire en ligne), p. 104.
- [Bénézit 1924] Emmanuel Bénézit, « Beich (Joachim-Franz) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 1, Paris, Gründ, , 1056 p. (lire en ligne), p. 474.
- [Hanfstaengl 1955] (de) Erika Hanfstaengl, « Beich, Joachim Franz », dans Neue Deutsche Biographie, vol. 2, Berlin, Duncker & Humblot, (ISBN 3-428-00183-4, lire en ligne), p. 17 (original numérisé)
- [Bürklin 1971] (de) Heidi Bürklin, Franz Joachim Beich (1665-1748) : ein Landschafts- und Schlachtenmaler am Hofe Max Emanuels, R. Wölfle, , 254 p. (ISBN 9783879130399, lire en ligne), p. 5.
- [DaCosta Kaufmann et Crocker Art Museum 2004] (en) Thomas DaCosta Kaufmann (pl) et Crocker Art Museum, Central European drawings in the collection of the Crocker Art Museum, Harvey Miller Publishers, , 308 p. (présentation en ligne), p. 93.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en + de) Collection de peintures de l'État de Bavière
- (en) Grove Art Online
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) National Gallery of Art
- (en + sv) Nationalmuseum
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :