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Frankenthal

Frankenthal (Francandal en français) est une ville allemande et un arrondissement historique aujourd'hui inexistant, située dans le Land de Rhénanie-Palatinat, en Allemagne à mi-chemin entre les villes de Worms et de Ludwigshafen. Frankenthal appartient à la Région métropolitaine Rhin-Neckar.

Frankenthal
Frankenthal
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Frankenthal
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de la Rhénanie-Palatinat Rhénanie-Palatinat
Arrondissement
(Landkreis)
Frankenthal (ville-arrondissement)
Bourgmestre
(BĂĽrgermeister)
Mandat
Martin Hebich (CDU)
2016-2023
Code postal 67227
Code communal
(GemeindeschlĂĽssel)
07 3 11 000
Indicatif téléphonique 06233
Immatriculation FT
DĂ©mographie
Population 48 773 hab. ()
DensitĂ© 1 112 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 19′ nord, 8° 13′ est
Altitude 96 m
Superficie 4 388 ha = 43,88 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Frankenthal
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
Voir sur la carte topographique de Rhénanie-Palatinat
Frankenthal
Liens
Site web www.frankenthal.de
    Frankenthal
    Blason de
    HĂ©raldique
    Administration
    Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
    Immatriculation FT
    DĂ©mographie
    Population 48 773 hab. ()
    DensitĂ© 1 112 hab./km2
    GĂ©ographie
    Superficie 43,88 km2
    Localisation
    Localisation de

      Histoire

      Frankenthal a été mentionnée dès 772. En 1119 un monastère Augustin y est construit, dont les ruines (connues, sous le nom de Erkenbertruine) se dressent encore aujourd'hui dans le centre-ville.

      Dans la seconde moitié du XVIe siècle, des réfugiés des Pays-Bas, persécutés pour leurs croyances religieuses, se sont installés à Frankenthal. Ils ont, par leur travail, apporté la prospérité économique de la ville. Certains d'entre eux étaient des tisseurs de tapis, des bijoutiers et des artistes grâce auxquels la Frankenthaler Malerschule ("l'école de Frankenthal de la peinture», dont font partie Gillis van Coninxloo et Anton Mirou) a acquis une certaine notoriété. En 1577, la commune a été élevée au rang de ville par le comte Jean Casimir du Palatinat.

      Siège de 1621

      En 1600, Frankenthal est transformée en forteresse. En 1621, elle est assiégée par les Espagnols pendant la guerre de Trente Ans, puis successivement occupée par les troupes des parties adverses. Le commerce et l'industrie sont détruits et la ville n'est reconstruite qu'en 1682.

      La ville est prise en 1688 par Vauban[1]. En 1689, la ville est brûlée par les troupes françaises dans la Guerre de la Ligue d'Augsbourg (sac du Palatinat).

      Toutefois, en 1750, en vertu de la règle de l'électeur (Kurfürst) Charles-Théodore, Frankenthal est officialisée en tant que centre de l'industrie. De nombreuses usines sont ouvertes et des mûriers sont plantés pour la production de soie. En 1755, la célèbre manufacture de porcelaine de Frankenthal est ouverte, elle produit jusqu'en 1800.

      En 1797, la ville passe sous occupation française pendant les guerres de la Révolution française. Elle est intégrée au royaume de Bavière en 1816.

      Les débuts de l'industrialisation moderne commencent en 1859.

      En 1938, la synagogue, construite en 1884, est brûlée au cours de la Nuit de Cristal.

      En 1943, lors d'un bombardement, le centre-ville est presque complètement détruit. En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ses industries en ruines, elle est occupée d'abord par les Américains, puis par les Français.

      Depuis 1946, Frankenthal fait partie du Land de Rhénanie-Palatinat. Aujourd'hui, la ville est, à nouveau, le site de certaines moyennes industries.

      • Wormser Tor.
        Wormser Tor.

      Villes jumelées

      Villes associées et partenaires

      Personnalités natives de la ville

      Notes et références

      1. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 167

      Liens externes

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