Francisco de la Torre Prados
Francisco Manuel de la Torre Prados, né le à Malaga, est un homme politique espagnol membre du Parti populaire.
Francisco de la Torre Prados | |
Francisco de la Torre Prados en 2010. | |
Fonctions | |
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Maire de Málaga | |
En fonction depuis le (23 ans, 1 mois et 26 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Prédécesseur | Celia Villalobos |
SĂ©nateur aux Cortes Generales | |
– (2 ans et 7 mois) |
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Élection | |
Circonscription | Málaga |
LĂ©gislature | Xe |
Successeur | Avelino de Barrionuevo |
Député aux Cortes Generales | |
– (5 ans, 3 mois et 6 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Circonscription | Málaga |
LĂ©gislature | Constituante et Ire |
Conseiller à l'Économie, aux Finances et au Tourisme de la Junte pré-autonomique d'Andalousie | |
– (1 an) |
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Président | Plácido Fernández Viagas |
Gouvernement | Viagas |
Prédécesseur | fonction créée |
Successeur | Pedro Valdecantos |
Biographie | |
Nom de naissance | Francisco Manuel de la Torre Prados |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Malaga (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | UCD puis PP |
Diplômé de | Université de Rennes Université de Salamanque |
Profession | Ingénieur agronome |
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Maires de Malaga | |
Il est maire de Malaga depuis le .
Biographie
Vie privée
Francisco de la Torre nait le à Malaga, dans le quartier de la Victoire. Il réalise sa scolarité au collège du Mont et au collège des frères Maristas à Malaga.
Il est marié avec Rosa Francia[1] et père de quatre enfants.
Formation et vie professionnelle
En 1965, à l'âge de vingt-trois ans, il obtient une licence en sociologie à Madrid puis devient docteur en ingénierie agricole. Deux années plus tard, il devient spécialiste en développement régional après avoir étudié à l'université de Rennes.
Il commence sa carrière professionnelle en avril 1967 lorsqu'il intègre l'Institut national de la recherche agronomique en tant que directeur du département chargé de l'économie et de la sociologie agricole. Il quitte son poste en juin 1968 pour devenir assesseur de divers pays latino-américains en matière de réforme et développement agricole.
Premiers pas en politique (1971-1982)
En juin 1969, il retourne à Malaga et devient membre de l'association amis de l'université de Malaga qui permit plus tard la fondation de l'université de Malaga[2]. En 1971, à l'âge de vingt-huit ans, il est nommé président de la députation provinciale de Malaga. Cette nomination fut interprétée par la population locale comme un signe d'ouverture du régime franquiste. Libéral et défendant une Espagne pour tous, il est démis de ses fonctions en 1975.
De janvier 1976 à juin 1977, il revient à sa vocation originelle d'ingénieur agronome au sein de l'administration publique malaguène mais conserve un pied en politique en soutenant la réforme démocratique de Manuel Fraga puis en fondant le Parti social-démocrate andalou qui s'intègre par la suite à l'UCD, tout comme la fédération sociale-démocrate de Francisco Fernández Ordóñez.
Membre de l'UCD, il devient président du parti dans la province de Malaga puis secrétaire régional en Andalousie de 1979 à 1980. Il est élu député de 1977 à 1982 pour la circonscription de Malaga pendant deux législatures. Au Congrès des députés, il est membre de la commission du Budget et de la commission du Tourisme, de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation.
Il devient conseiller à l'Économie, aux Finances et au Tourisme de la Junte pré-autonomique d'Andalousie alors présidée par le socialiste Plácido Fernández Viagas.
Il joue un rôle particulier lors du coup d'État du 23 février 1981 puisqu'il parvient à se saisir d'un poste de radio appartenant à un autre député et à écouter les informations en direct pour les transmettre au Gouvernement alors que les parlementaires sont maintenus enfermés dans l'hémicycle du Congrès[3] - [4].
Éloignement de la politique
À la dissolution de l'UCD en 1982, il reprend son poste de fonctionnaire ingénieur agricole de l'administration publique à la délégation de l'agriculture de Malaga. Il collabore dans les années 1980 avec Miquel Roca Junyent, Adolfo Suárez et l'association pour l'étude et le développement intégral de Malaga (AESDIMA). Il publie régulièrement des tribunes dans la presse locale demandant l'amélioration des infrastructures et l'arrivée du train à grande vitesse dans la ville andalouse.
Rapprochement avec le PP
Il se rapproche du PP à l'occasion des élections andalouses de 1994. Il concourt l'année suivante comme indépendant sur les listes du PP lors des élections municipales. Élu conseiller, il est nommé adjoint au maire chargé de l'Urbanisme, du Logement, des Travaux, du Développement régional et des Transports par la maire conservatrice Celia Villalobos de 1995 à 2000.
Maire de Málaga
Il postule Ă la mairie lorsque Villalobos devient ministre. Investi maire le , il fait face Ă l'assassinat de JosĂ© MarĂa MartĂn Carpena, membre de son Ă©quipe, tuĂ© par l'organisation terroriste ETA[5].
Il est réélu maire en 2003, 2007 et 2011 obtenant à chaque fois une majorité absolue. Il est élu sénateur de 2011 à 2014 et préside la commission des Entités locales[6].
Il est à nouveau candidat lors des élections du . Sa liste termine première avec 36,47 % des voix et treize conseillers mais perd la majorité absolue qu'il détenait depuis 2003. Il est néanmoins élu maire de Malaga le par 16 voix pour et 15 voix à d'autres candidats grâce à un accord avec Ciudadanos prévoyant une baisse des impôts et que de la Torre soit maire pendant toute la durée de la mandature[7]. Il est réélu en 2019 grâce à un accord avec Ciudadanos. Enfin, lors des élections du , sa liste obtient une majorité absolue de 17 sièges sur 31[8].
Notes et références
- « Rosa Francia, esposa de Francisco de la Torre: «Si gana Paco, me alegro por Ă©l, y si pierde, me alegro por mĂ». diariosur.es », sur www.diariosur.es (consultĂ© le )
- « 1900 », sur servicios.diariosur.es (consulté le )
- La Opinión de Málaga, « Málaga contra el 23-F », La Opinión de Málaga,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (es) Ediciones El PaĂs, « FRANCISCO DE LA TORRE Un caballero británico », EL PAĂŤS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
- (es) Ediciones El PaĂs, « 300.000 malagueños se echan a la calle contra ETA en la mayor manifestaciĂłn de la ciudad », EL PAĂŤS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
- Sur, « Francisco de la Torre se convierte en el senador más votado . SUR.es », sur www.diariosur.es (consulté le )
- (es) Estrella Digital, « El PP repite alcaldĂa en Málaga, la mayor ciudad donde gobierna », sur Estrella Digital (consultĂ© le )
- (es) « De la Torre mantiene su corona en Málaga: recupera la mayorĂa absoluta y alcanza los 17 concejales », El Español,