Miquel Roca Junyent
Miquel Roca Junyent, né le à Bordeaux, est un homme politique catalan, membre de la Convergence démocratique de Catalogne et l’un des « pères » de la Constitution espagnole de 1978[1].
Membre Endesa | |
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depuis le | |
Membre Actividades de construcciĂłn y servicios | |
depuis le | |
Conseiller municipal de Barcelone | |
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Député Ve législature d'Espagne Circonscription de Barcelone | |
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Francesc Xavier Tubert i Alsina (d) | |
Député IVe législature d'Espagne Circonscription de Barcelone | |
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Secrétaire général de la Convergence démocratique de Catalogne (d) | |
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Pere Esteve (en) | |
Député IIIe législature d'Espagne Circonscription de Barcelone | |
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Député IIe législature d'Espagne Circonscription de Barcelone | |
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Député Gouvernement de la Ire législature Circonscription de Barcelone | |
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Député Législature constituante d'Espagne Circonscription de Barcelone | |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Miquel Roca i Junyent |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Joan Baptista Roca i Caball (en) |
Enfant |
Joan Roca Sagarra (d) |
Au cours de plusieurs législatures, il fut porte-parole du groupe Convergència i Unió au Congrès des députés.
Biographie
Il est nĂ© Ă Bordeaux lorsque son père, Juan Bautista Roca Caball, a Ă©tĂ© contraint Ă l'exil pour avoir plaidĂ© en faveur du nationalisme catalan. Dans sa jeunesse, il s'est associĂ© Ă d'autres futurs politiciens catalans, tels que NarcĂs Serra et Pasqual Maragall, au sein du Front Obrer de Catalunya, une organisation illĂ©gale de gauche formĂ©e principalement d'Ă©tudiants universitaires liĂ©s au Front de libĂ©ration populaire (FELIPE).
Plus tard dans sa vie, il s'est tourné vers les idées libérales. Il a été membre fondateur de Convergence démocratique de Catalogne en 1974, où il a exercé les fonctions d'adjoint du Secrétaire général. Il a été élu au premier parlement démocratique après la dictature franquiste du district de Barcelone où il a occupé son siège de 1977 à 1995 en tant que représentant de Convergence et de l'Union. Il est rapidement devenu le leader et le président de la minorité catalane au Congrès.
De 1982 à 1995, il a représenté la Generalitat, administration régionale décentralisée de la Catalogne, au sein du Comité de coopération bilatérale avec le gouvernement espagnol. Au cours de cette période, il a échoué dans sa tentative de créer un parti centriste servant de contrepoids entre l’Alliance conservatrice du peuple et le PSOE social-démocrate, un plan connu sous le nom d’Opération Roca.
Il était candidat à la mairie de Barcelone en 1995, poste qu'il a accepté sur l'avis du président de la Generalitat Jordi Pujol. Malgré sa popularité, il a été battu de loin par le président sortant Pasqual Maragall, ancien corrélatif de Roca. Il a ensuite occupé un poste au sein de la compagnie d’assurances Catalana Occidente. En outre, il dirige son propre cabinet d’avocats et est professeur associé de droit constitutionnel à l’Université Pompeu Fabra. Il est également membre honoraire du conseil d'administration de diverses sociétés espagnoles.
Il a été engagé par la famille royale espagnole pour défendre Cristina de Borbón dans les procédures judiciaires à son encontre dans l'affaire Noos. En mai 2016, le juge José Castro a dénoncé les pressions de Roca et de son cabinet d'avocats pour organiser une réunion afin d'acquitter Borbón de toutes les accusations retenues contre elle.