François Philibert Bertrand Nompar de Caumont
François Philibert Bertrand Nompar de Caumont, 10e duc de La Force, ( - Paris ✝ - Paris), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Député français | |
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Pair de France |
Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) Paris |
Nom dans la langue maternelle |
François Pierre Bertrand Nompar de Caumont |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Bertrand Nompar de Caumont (en) |
Mère |
Adélaide Luce Madeleine de Galard de Brassac (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Marie-Constance de Lamoignon (d) |
Enfant |
Parti politique | |
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Distinctions |
Biographie
François Philibert Bertrand, comte Caumont, était « propriétaire, et colonel de la garde nationale à cheval de Paris ».
Il fut élu député par le département de Tarn-et-Garonne, le , et siégea dans la majorité ultraroyaliste. Il proposa d'accorder le cumul des pensions aux blessés des armées royales, et exprima « combien il était touché des sentiments qui animent les habitants de l'Ouest ». Combattant, à propos des impôts indirects, le projet de budget du ministère, il déclara que ce projet « mettrait le comble aux maux de la France » et réclama des économies sur « l'état-major de l'armée vexante » (agents des contributions indirectes).
Réélu député à la Chambre du , il siégea au côté droit, et parla, dans cette nouvelle législature, sur le projet de loi relatif aux élections. Il se prononça pour l'élection à deux degrés, soutint que la représentation ne doit être composée que de propriétaires, que tout citoyen payant 300 francs de contributions n'était pas électeur par ce seul fait, et qu'il fallait, pour lui mériter ce droit, une élection primitive. Il vota pour le rejet pur et simple du projet.
Dans le débat sur le budget, il appuya l'emprunt, s'éleva contre le crédit en rentes, contre l'aliénation des biens du clergé et demanda des économies.
En 1817-1818, sur le projet relatif au recrutement, il se déclara favorable au système des engagés volontaires : « Les hommes engagés », dit-il, « inspirent autant de confiance que ceux qu'appellent un recrutement forcé. » Il appuya l'exemption des frères de la doctrine chrétienne.
Le comte de Caumont-Laforce fit encore partie, toujours comme l'élu du département de Tarn-et-Garonne, de la Chambre du , et continua de voter avec la droite.
À la mort de son frère aîné, Louis-Joseph Nompar de Caumont (1768-1838), il lui succéda dans son titre de duc de La Force.
Plus tard (), le duc de La Force accepta du gouvernement de Louis-Philippe Ier la dignité de pair de France, (), qu'il ne perdit qu'à la révolution de .
Généalogie
Il est le fils de Bertrand Nompar de Caumont, marquis de la Force, et d'Adélaïde de Galard de Brassac de Béarn, le jeune frère de la comtesse de Balbi (1758-1842).
Le , il épouse Marie Constance de Lamoignon, fille de Chrétien François de Lamoignon, marquis de Basville, lors garde des Sceaux, et Marie-Élisabeth Berryer[1]. De ce mariage célébré en la chapelle de l'hôtel de Lamoignon à Paris par Mgr de la Luzerne, évêque de Langres, naissent :
- François Édouard (1795-1832);
- Constance Madeleine Louise (1802-1869) qui épouse 1° en 1823, Joseph Marie de Guilhem, comte de Clermont-Lodève; 2° le , à Paris, Adélaïde Édouard Lelièvre de la Grange[2] ;
- Marie Élisabeth (1802-1877) ;
- Auguste Luc (1803-1882) qui épouse, le , Edmée Charlotte Antonine Vischer de Celles, dont postérité.
Titres
- 10e duc de La Force () ;
- Pair de France ().
Distinctions
Notes et références
- Journal de Paris, 2 mai 1788, p. 543. En ligne.
- Archives de Paris (V3E/M 765)
- Base Léonore, notice LH/452/17.
Annexes
Bibliographie
- « Caumont (François-Philibert-Bertrand, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :