François Lefebvre de Caumartin
François Lefebvre de Caumartin ou Jean-François-Paul Lefèvre de Caumartin (né le à Châlons-en-Champagne - décédé le à l'âge de 65 ans à Blois) est un évêque catholique français.
Évêque diocésain Diocèse de Blois | |
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Évêque diocésain Diocèse de Vannes | |
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Fauteuil 35 de l'Académie française | |
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Environ prĂŞtre catholique (environ Ă partir de ) |
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Biographie
Jean-François-Paul Lefèvre de Caumartin naît le à Châlons-en-Champagne. Il est le fils de Louis-François Le Fèvre de Caumartin, intendant de Champagne de 1667 à 1673, et frère de Louis Urbain Lefebvre de Caumartin et filleul du cardinal de Retz.
D'abord destiné à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il reçoit de son parrain la commende de l'abbaye de Buzay dans la paroisse de Rouans, à l'âge de sept ans, et préside un an plus tard les États de Bretagne. Il est élevé à Paris où il devient garde des livres du cabinet du roi et où il est élu à 26 ans membre de l'Académie française en 1694 et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1701. Docteur en théologie à 29 ans il est vicaire général de l'archevêque de Tours, puis évêque de Vannes en 1717, confirmé le et consacré en à Dinan par Vincent-François Desmarets l'évêque de Saint-Malo et enfin transféré comme évêque de Blois de 1719 à sa mort [1].
Érudit de tendance janséniste et passionné de livres, bien que n'ayant lui-même rien produit, il laissa derrière lui une bibliothèque contenant près de 10 000 manuscrits et ouvrages imprimés. Il donna ses discours remarqués et parfois grinçants à l'image du discours de réception de François de Clermont-Tonnerre, évêque de Noyon, à l'académie[2], où après l'avoir tourné en ridicule pour plaire au roi, il tomba en disgrâce.
Selon le duc de Saint-Simon, l'évêque de Blois « avait beaucoup d'esprit et de savoir. Il était jeune et frère de différents lits de Caumartin, intendant des finances, fort à la mode en ce temps-là , et qui les faisait presque toutes sous Pontchartrain, contrôleur général, son parent proche et son ami intime. »[3],
Blason
Blason | Nom de l'Ă©vĂŞque et blasonnement |
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Les armes de Jean François Paul Lefèvre de Caumartin se blasonnent ainsi :
de gueules à la croix d'argent cantonnée de quatre croissants de même |
Notes et références
- Armand Jean, Les Évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, p. 455
- Recueil des harangues prononcées par Messieurs de l'Académie françoise, dans leurs receptions, & en d'autres occasions differentes, depuis l'establissement de l'Académie jusqu'à présent, t. 2, Amsterdam, (lire en ligne), « Réponse de Mr. l'Abbé de Caumartin au Discours de Mr. l'Evêque de Noyon, prononcé le jour de sa Reception. », p. 440-443
- MĂ©moires, 1, XIII
Annexes
Bibliographie
- Claude Gros de Boze, Éloge de Monsieur l'évesque de Blois, dans Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres depuis son établissement, avec les éloges des académiciens morts depuis son renouvellement, chez Hippolyte-Louis Guerin, Paris, 1740, tome 3, p. 159-175 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative Ă la recherche :
- Ressource relative Ă la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Académie des inscriptions et belles-lettres : Académiciens depuis 1663