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François Lagarde (photographe)

François Lagarde, né le à Nîmes et mort le à Montpellier, est un photographe, éditeur et cinéaste français.

François Lagarde
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  67 ans)
Montpellier
Nom de naissance
François Fernand Marc Lagarde
Nationalité
Activités
Autres informations
Directeur de thèse

Biographie

Issu d’une famille franco-suisse, il passe toute son enfance au Havre où son père, Werner Lagarde, pasteur libéral, officie à l'église réformée de 1952 à 1969. De cette enfance havraise, il garde un souvenir anxieux. Dyslexique, l’apprentissage de l’écriture et de l’orthographe est un véritable calvaire. Seule la pratique de la voile au Club des Régates puis bientôt la photographie le comblent. Il dira plus tard : « C'était grave et autour de moi je n'entendais que cette litanie : « il fait des fautes d'orthographe, il fait des fautes d'orthographe... » De ce refrain mon oreille ne retint que fautes au graphe. Je ne vois que cette explication à ce désir précoce[1]. »

En 1962, François Lagarde reçoit son premier appareil photo (un Agfa Rétinette) de son parrain Jean-René Bory[2], historien et écrivain, spécialiste de l’histoire des Suisses dans le monde, qu’il accompagnera souvent, comme photographe, lors de ses nombreuses recherches iconographiques, notamment au château de Versailles.

Il s’inscrit en 1969 à l’Institut d’art et d’archéologie de Paris où il fait la connaissance de Gérard-Georges Lemaire et d’Alain Pacadis. La photographie, qu’il pratique assidûment depuis son adolescence, le mène d’abord à travailler pour l’Agence Bernand, spécialisée dans le spectacle, où il photographie surtout des comédiens de théâtre. Puis très vite la photographie est un prétexte pour approcher les artistes, performers, musiciens de rock, écrivains et poètes qu’il affectionne : Denis Roche, Roland Barthes, Bernard Lamarche-Vadel, Valère Novarina, Maurice Roche, Dominique Gilbert-Laporte, Jean-Noël Vuarnet, puis plus tard Roger Laporte, Emmanuel Levinas, ou encore les artistes Jean-Luc Parant, Patrick Saytour, le peintre arménien Joseph Terdjan, etc.

Les portraits qu’il réalise ont toujours une grande profondeur de champ mais parfois avec un souci de « défocalisation ». La périphérie, le neutre et le net sont des concepts importants dans son travail photographique et cinématographique. « L’image, chez lui, ne renvoie pas à un ailleurs. Elle est sans arrière-monde[3]. » Pas de flou, ni de clair-obscur, juste ce qui est. La photographie qu’il défend est celle qui prend sa source du côté de la peinture hollandaise, ayant consacré certains de ses travaux photographiques aux Vanités[4].

Au milieu des années 1970, il s’installe à Genève et fait la connaissance de Cozette de Charmoy, artiste-graphiste avec laquelle il collabore souvent, ainsi que de son époux Rodney Grey qui intervient en tant que chef négociateur pour la délégation canadienne dans le cadre du Gatt. Ce dernier l’initie à la pensée de Hegel et d’Alexandre Kojève. Cette rencontre est déterminante puisqu’elle provoque un vif intérêt pour la philosophie et développe une vigilance et un esprit critique. Plus tard il fait sienne une phrase de Denis Roche : « l’espace étant aristocratique et le temps démocratique (essayez donc de renverser la formule !)[5]. » Il développe cette idée au cours d’un entretien publié dans la revue Mettray fondée par le photographe et cinéaste Didier Morin : « Jouir de l’espace est un luxe qui demande toujours plus. Un palais ne se décline pas à l’infini. Le temps relève d’une tout autre économie [...]. C’est ce temps démocratique qui m’attire, celui qui se déroule dans l’exercice de la lecture, du parcours de l’œil sur l’image, du défilement de la pellicule et du son, mais surtout du partage de l’unique et de l’intériorité qu’il fabrique. Ce que nous gagnons dans le reproduit m’intrigue bien plus que l’évanouissement de l'aura que Walter Benjamin a si bien éclairé[6]. »

Du 24 au 28 septembre 1975, en compagnie de Gérard-Georges Lemaire, il organise à Genève le « Colloque de Tanger » autour de deux personnalités majeures, Brion Gysin, peintre, écrivain, inventeur du « cut-up » et de la « dreamachine », et William S. Burroughs. Ce colloque donnera lieu à la publication de deux volumes aux éditions Christian Bourgois[7]. À travers eux, ce sont les derniers de la Beat Generation qu’il côtoie et photographie, tels Allen Ginsberg et Gregory Corso, ainsi que les poètes sonores Bernard Heidsieck ou encore Henri Chopin.

Il crée, toujours avec Gérard-Georges Lemaire, en 1976 les éditions « Terra Incognita » puis, en 1977, « Images Nuit Blanche » où la photographie côtoie le texte. Les tirages dépassent rarement les cinquante exemplaires et sont présentés dans des portfolios réalisés entièrement par François Lagarde lui-même, puisqu’il maitrise aussi bien la presse à épreuve que la typographie et la phototypie. « Graphisme, typographie, communication, rien ne fait peur à celui qui fut aussi un homme pragmatique, refusant la hiérarchie culturelle entre les arts nobles et les pratiques secondaires. C’est que la technique lui importe, et qu’il l’aime[3]. » Convaincu que celle-ci a de profondes incidences sur nos modes de pensée.

En 1979 il quitte Genève pour Montpellier où il fonde en 1981 une nouvelle maison d’édition, « Gris banal éditeur », titre qui fait à la fois référence au gris de la photographie mais aussi au plus éloigné possible du nom propre. Il abandonne la typographie et phototypie au profit de l’offset. Il fait paraître un premier titre, « Modèles », portraits de nombreux écrivains connus ou méconnus. Pour François Lagarde, il s’agit de dépasser la simple photo d’identité qu’il qualifie comme faisant partie de l'iconographie chrétienne où le corps est totalement absent. Il préfère mettre en scène son sujet où tout fait signe, aussi bien le corps que l’environnement d’un écrivain ou d’un artiste. « Portraitiste, il a toujours recherché cet instant, où son modèle, quand il pose, retrouve son naturel. C'était à la fois spontané et prémédité. Il ne cherchait pas à idéaliser ceux dont il faisait le portrait, mais à les restituer sur le papier émulsionné, avec leur beauté réelle, entre l'apparence physique et leur intériorité[8]. » Les premiers livres de « Gris banal » : Exode d’Yves di Manno, Légendes de Denis Roche, Légendes de Brion Gysin, Album Ernst Jünger, Jours caucasiens et Jours parisiens de Banine, The Beat Hotel, avec des photographies d’Harold Chapman, ainsi que LSD mon enfant terrible du chimiste suisse Albert Hofmann ont tous cette double présence de la photographie et de la littérature. Ces « biophotographies » aux légendes succinctes désacralisent mythe et légende de l’écrivain.

À la fin des années 1990, après avoir enseigné la photographie et la vidéo aux Beaux-Arts de Nîmes, de Marseille puis d’Avignon, il se passionne de plus en plus pour les technologies du numérique et notamment pour le CD-ROM. En 1999, il fonde avec la réalisatrice Christine Baudillon et le créateur multimédia Lionel Broye une nouvelle maison d'édition « Hors œil éditions » au sein de laquelle sont éditées plusieurs publications sur support CD-Rom présentées en coffret ainsi que de nombreuses œuvres filmiques aussi bien ancrées dans le champ philosophique que musical – deux films consacrés au critique et philosophe Philippe Lacoue-Labarthe, Entretiens de l’île Saint-Pierre où celui-ci converse avec l'écrivain Jean-Christophe Bailly, puis un portrait posthume Philippe Lacoue-Labarthe, Altus[9] », ainsi que « La clairière et le refuge. Roger Laporte, leçons sur Heidegger.

En 2012, il produit, rĂ©alise et Ă©dite son film Simondon du dĂ©sert[10], portrait du philosophe Gilbert Simondon (1924-1989). Un film poĂ©tico-philosophique oĂą les nombreux dialogues orchestrĂ©s par l'Ă©crivain Pascal Chabot avec des spĂ©cialistes de la philosophie de Simondon se substituent Ă  l’image absente du philosophe. « Lagarde a su rĂ©server de longues plages de discours indispensables Ă  la comprĂ©hension de la pensĂ©e simondonienne mais aussi des respirations qui donnent son souffle et son ampleur au film[11]. » Puis il se consacre au montage de son film titanesque, Le Rouge et le Gris, Ernst JĂĽnger dans la Grande Guerre'[12], adaptation du livre de l’écrivain-soldat Ernst JĂĽnger, Orages d'acier (1919), entièrement composĂ© de plus de 3 000 photographies allemandes de la Grande Guerre qu’il recueille pendant plus de vingt ans.

Les films de François Lagarde affichent une certaine prédilection pour le plan-séquence qui permet d’éprouver l’épreuve du temps. Son travail, aussi bien photographique que cinématographique, témoigne d’une obstination pour défendre des pensées dites « marginalisées » qu’il qualifie d’essentielles : « Seuls les irréguliers et les inclassables me touchent car ils sont sans concessions ». À la question posée par Frédéric Joly lors d'un entretien publié dans la revue Septimanie – « Y a-t-il des critères qui président au choix des artistes, penseurs ou musiciens conviés à participer à l'aventure d'un film ? » –, François répondait : « leur complexité, leur courage, leur refus de jouer le jeu des médias ; leur silence, et leur exigence exemplaires[13]. »

De septembre à octobre 2014, la Maison Européenne de la Photographie[14] lui consacre une exposition qui retrace son parcours de photographe des années 70 à nos jours.

Le 24 octobre 2018 sort en salle Ă  Paris le film Le Rouge et le Gris.

Expositions

Expositions personnelles

  • 1978 – Portfolios et photographies – Genève, Fondation Simon Patino
  • 1979 – Vaniture ! – Montpellier, galerie MedaMothi
  • 1994 – Photographies 1969/1992 – Marseille, galerie de Marseille
  • 1995 – Ernst JĂĽnger 100 ans – PĂ©ronne, Historial de la Grande Guerre
  • 1998 – Durban, Centre culturel français (Afrique du Sud)
  • 2013 – Intrications, Bill, Brion and friends – Marseille et Tanger, cipM
  • 2014 – Portraits – Paris, Maison EuropĂ©enne de la Photographie
  • 2014 – Hors Ĺ“il Ă©ditions (films, photographies, livres) – Bordeaux, MĂ©diathèque MĂ©riadeck
  • 2015 – Artistes et philosophes – Montpellier, galerie AL/MA

Expositions collectives

  • 1977 – Nova Convention – New York, Librairie Book’s & Co
  • 1979 – Burroughs & Co – Bruxelles, Raffinerie du Plan K
  • 1981 – Portfolios – Londres, Photographer’s Gallery
  • 1981 – Portraits d’écrivains – Bordeaux, CAPC
  • 1982 – Une autre photographie – CrĂ©teil, Maison de la Culture
  • 1986 – Le Gorille blanc – Toulouse, Centre d’Art contemporain
  • 1987 – Japon Art vivant – Marseille, Vieille CharitĂ©
  • 2014 – Artistes mauvais genre – Paris, galerie Addict

Éditions et publications

Terra Incognita – Genève

  • 1976 – Du cĂ´tĂ© de l’imagimère, Christian Prigent, 26 p., brochĂ©, 2 ill, tirĂ© Ă  120 exemplaires dont 20 numĂ©rotĂ©s de I Ă  XX.
  • 1976 – Le chant du jardin, Dante Gabriel Rossetti, traduit de l’anglais par GĂ©rard-Georges Lemaire.
  • 1976 – Ville de Troie/Troy town, Dante Gabriel Rossetti, Ă©d. bilingue, traduit de l’anglais par GĂ©rard-Georges Lemaire et illustrĂ© par Cozette de Charmoy.
  • 1977 – Qui a tuĂ© Henry Moore ?, Yves di Manno, 120 exemplaires dont 20 numĂ©rotĂ©s de I Ă  XX, 2 ill., 32 p.

Nuit blanche/ Image Nuit blanche – Genève

  • 1977 - Vanitas Nature Morte, portfolio de 7 photographies fabriquĂ© par François Lagarde, tirĂ© Ă  25 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  25 et signĂ© par l'auteur.
  • 1977/1978 – François Lagarde, sĂ©rie de 10 cartes postales en phototypie
  • 1978 – Les Ă©vidents de Daniel Mauroc, Prison de Arnheim, Village des Ă©vidents, Cimetière invalide, François Lagarde, 10 photographies n/b, 10 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  10.
  • 1978 – SuppĂ´t, François Lagarde, portfolio de 5 photographies n/b, 25 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  25.
  • 1978 – Prig’de vue, François Lagarde & Christian Prigent, portfolio de 5 photographies, couverture de Christian Prigent, prĂ©face de Jean-Pierre Verheggen, L’mains, et notes marginales de Christian Prigent, tirĂ© Ă  35 exemplaires signĂ©s par les auteurs, dont 5 exemplaires numĂ©rotĂ©s de I Ă  V avec une Ĺ“uvre originale de Christian Prigent.
  • 1978 – La fuite de Bouche, François Lagarde & Valère Novarina, portfolio de 7 photographies, fabriquĂ© par François Lagarde avec une couverture de Valère Novarina, Ă  l’occasion de la première reprĂ©sentation de ce spectacle mis en scène par Bernard Ballet au Nouveau Théâtre National de Marseille, Compagnie Marcel MarĂ©chal, accompagnĂ© d’un texte de GĂ©rard-Georges Lemaire (L’échonomie du texte) et de l’affiche du spectacle par Michel Rossignon. Il est tirĂ© Ă  35 exemplaires, signĂ©s par François Lagarde, Valère Novarina, GĂ©rard-Georges Lemaire et Michel Rossignon dont 5 exemplaires de tĂŞte numĂ©rotĂ©s de I Ă  V avec un dessin original de Valère Novarina et 30 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  30.
  • 1978 – Sollers, drĂ´le de numĂ©ro, portfolio fabriquĂ© par François Lagarde et tirĂ© Ă  50 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  50 et signĂ©s par l’auteur.
  • 1979 – Maurice Roche, François Lagarde, portfolio de 5 photographies, couverture de Maurice Roche, tirĂ© Ă  35 exemplaires signĂ©s par Maurice Roche et François Lagarde dont 5 exemplaires de tĂŞte numĂ©rotĂ©s de I Ă  V avec un dessin original de Maurice Roche et 30 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  30.
  • 1979 – Arthur Aeschbacher, François Lagarde, portfolio de 5 photographies, prĂ©face de GĂ©rard-Georges Lemaire, L’os sur la table, couverture d’Arthur Aeschbacher, tirĂ© Ă  35 exemplaires dont 5 numĂ©rotĂ©s de I Ă  V avec une Ĺ“uvre originale d’Arthur Aeschbacher.
  • 1979 – Cozette de Charmoy, François Lagarde, portfolio de 5 photographies, prĂ©face de Dominique Bedou, L’avant-voir est forclos, couverture et une typotypie de Cozette de Charmoy, tirĂ©s Ă  35 exemplaires numĂ©rotĂ©s et signĂ©s par les auteurs, dont 5 numĂ©rotĂ©s de I Ă  V avec une Ĺ“uvre originale de Cozette de Charmoy.
  • 1979 – Ernst JĂĽnger, portfolio de 11 photographies fabriquĂ© par François Lagarde avec une couverture dessinĂ©e par Ernst JĂĽnger accompagnĂ© de son ciel astral Ă©tabli et commentĂ© par Jacques Delord. Ces photographies ont Ă©tĂ© prises en marge du film, Ernst JĂĽnger, un veilleur solitaire de Jacques Delord, rĂ©alisĂ© par Franco Contini pour la chaĂ®ne de tĂ©lĂ©vision T.F.1. Ce portfolio est tirĂ© Ă  35 exemplaires, numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  35 et signĂ©s par Ernst JĂĽnger, Jacques Delord et François Lagarde.
  • 1979 – Vanitas nature morte, François Lagarde, portfolio de 7 photographies, tirĂ© Ă  25 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  25 et signĂ©s par l’auteur.
  • 1980 – Vaniture !, François Lagarde, portfolio de 7 photographies accompagnĂ© d’un conglomĂ©rat de Jean-Marc Ferrari, Vanity Case, sur papier de sĂ©curitĂ©, tirĂ© Ă  15 exemplaires numĂ©rotĂ©s de I Ă  XV, signĂ©s par F. L. et J.-M. F.

Gris banal, éditeur – Montpellier

  • 1981 – Modèles, no 1, François Lagarde, 51 photographies n/b., brochĂ©
  • 1981 – L’exode, François Lagarde & Yves di Manno, texte d’Yves di Manno, 32 photographies de F. Lagarde, brochĂ©.
  • 1981 – LĂ©gendes de Denis Roche. Essai de photo-autobiographie, Denis Roche, 116 p., brochĂ©.
  • 1983 – LĂ©gendes de Brion Gysin, Brion Gysin, traduit par Brice Matthieussent, 28 ill, 60 p., brochĂ©.
  • 1983 – Photo Album Ernst JĂĽnger, François Lagarde, 174 ill., lĂ©gendes des illustrations traduites en français et en anglais par Henri Hillebrand, 192 p., brochĂ©.
  • 1984 – The Beat Hotel, Harold Chapman, Ă©d. Bilingue, Avant-propos par Williams S. Burroughs, The Beat Hotel par Brion Gysin, 200 illustrations n/b par H. Chapman, lĂ©gendes par Claire Parry, traduction par Brice Matthieussent, 190 p.
  • 1985 – Jours caucasiens. Autobiographie, Banine, avant-propos d’Ernst JĂĽnger, 33 ill. n/b, 260 p.
  • 1986 – Technik, Dirk Leach, traduit de l’anglais (E.U.) par Brice Matthieussent, Ă©d. bilingue, 53 ill. n/b, brochĂ©, 102 p.
  • 1988 – Entre deux mondes, Roger Laporte, 16 photos n/b de François Lagarde, reliĂ©, 72 p.
  • 1988 – La main gauche et la main droite, Jean-Luc Parant, 23 photos n/b de François Lagarde, postface de Jean-Marc Ferrari, reliĂ©, 72 p.
  • 1989 – LSD mon enfant terrible, Albert Hofmann, traduit de l’allemand par Didier Aviat, 18 ill. n/b, brochĂ©, 200 p.
  • 1998 – 1001 nuits, François Lagarde & Jean-Marc Ferrari.
  • 1990 – Jours parisiens. RĂ©cit, Banine, 1 ill. n/b, brochĂ©, 212 p.
  • 1990 – Toros Pornos, HervĂ© di Rosa, 12 ill.

Hors œil éditions – Montpellier

Publication de CD-Rom
  • 1999 – ProĂ«me de Jean-Claude Milner - CD-Rom
  • 2000 – ProĂ«me de Roger Laporte - CD-Rom
  • 2003 – ProĂ«me de Jean AzĂ©mard - CD-Rom
  • 2007 – Le Rouge et le Gris, Ernst JĂĽnger dans la Grande Guerre - CD-Rom
Publications de Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Denis Roche - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Albert Hofmann - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Robert Combas - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Jean-Christophe Bailly - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Jean Louis Schefer - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Jean-Luc Nancy - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de Catherine Malabou - Mini CD-Rom
  • 2008 – 360° de FrĂ©dĂ©ric Jacques Temple - Mini CD-Rom
Publication de films DVD
  • 2004 – Siegfried Kessler A Love Secret – Christine Baudillon.
  • 2006 – Les objets amusĂ©s de Michel Giroud – François Lagarde.
  • 2006 – ProĂ«me de Philippe Lacoue-Labarthe – Christine Baudillon & François Lagarde.
  • 2008 – JoĂ«lle LĂ©andre Basse continue – Christine Baudillon.
  • 2001 – La Clairière et le Refuge. Roger Laporte, leçons sur Heidegger – François Lagarde.
  • 2011 – Daunik Lazro Horizon vertical – Christine Baudillon.
  • 2012 – Simondon du dĂ©sert – François Lagarde.

Publications chez d’autres éditeurs

  • 1976 – Poste vaticane, Cozette de Charmoy & François Lagarde, portfolio, 17 photographies n/b et un timbre-poste collage original, 25 ex. numĂ©rotĂ©s de I Ă  XXV, Paris-Genève, Éditions Ottezec.
  • 1976 – Le colloque de Tanger, portfolio, texte de GĂ©rard-Georges Lemaire, 10 tirages originaux de François Lagarde, 80 ex. dont 5 H.C., Genève, Éditions Ottezec.
  • 1995 – Visite chez les morts, François Lagarde et Ernst Junger, 30 exemplaires sur Arches. Cinq portraits de JĂĽnger tirĂ©s par François Lagarde, 32 pages ‒ 28 x 38 cm. Éditions Fata Morgana/Grande collection HĂ´tel du Grand Miroir.
  • 2013 – Brion Gysin. Sans lĂ©gendes, François Lagarde, prĂ©sentation par GĂ©rard-Georges Lemaire, 33 ill. n/b, 48 p., publiĂ© Ă  l’occasion du « Colloque Ă  Tanger », Tanger-Marseille, cipM/spectres familiers.
  • 2015 – Bonjour Monsieur Champignon, François Lagarde, Dossier Mescaline 55 / Cahier critique de poĂ©sie, 29, CipM Marseille.

Filmographie

  • 2006 – Entretiens de l’île Saint-Pierre – 140 min. Le philosophe Philippe Lacoue-Labarthe s’entretient avec l’écrivain Jean-Christophe Bailly. En corĂ©alisation avec Christine Baudillon. Production et Ă©dition DVD Hors Ĺ’il Éditions.
  • 2006 – Les objets amusĂ©s de Michel Giroud – 82 min. Portrait du critique, thĂ©oricien et performer Michel Giroud. Production et Ă©dition DVD Hors Ĺ’il Éditions.
  • 2008 – L’autre peine, documentaire sur la toxicomanie – 96 min. Maison d'arrĂŞt de Villeneuve-lès-Maguelone. En corĂ©alisation avec Christine Baudillon. Production Hors Ĺ’il Éditions.
  • 2010 – Deep tones for peace, documentaire musical – 86 min. En corĂ©alisation avec Christine Baudillon. Production Hors Ĺ’il Éditions / Edition DVD Kadima Collective, IsraĂ«l.
  • 2011 – La clairière et le refuge. Roger Laporte, leçons sur Heidegger – 146 min. Production et Ă©dition DVD Hors Ĺ’il Éditions.
  • 2012 – Simondon du dĂ©sert, documentaire de crĂ©ation – 110 min. Approche de l’œuvre du philosophe Gilbert Simondon. Production et Ă©dition DVD Hors Ĺ’il Éditions.
  • 2013 – Philippe Lacoue-Labarthe, Altus – 67 min. En corĂ©alisation avec Christine Baudillon. Portrait de l'Ă©crivain essayiste Philippe Lacoue-Labarthe. Production Hors Ĺ’il Éditions.
  • 2017 – Le Rouge et le Gris, Ernst JĂĽnger dans la Grande Guerre – 208 min. Baldanders films.

Programmations

  • 1975 – Le Colloque de Tanger, Genève, avec GĂ©rard-Georges Lemaire, autour de Brion Gysin et William S. Burroughs
  • 1985 – Colloque Ernst JĂĽnger, Montpellier, en prĂ©sence d’Ernst JĂĽnger et d’Albert Hofmann.
  • 1995 – Visions d’Ernst JĂĽnger, Montpellier, colloque organisĂ© par François Lagarde Ă  la Maison de Heidelberg.

Notes et références

  1. François Lagarde (préf. Gérard-Georges Lemaire, photogr. François Lagarde), « La photo est morte », dans Brion Gysin sans légendes, cipM/Spectres Familiers, , 48 p. (ISBN 979-10-91991-03-2), p. 39
  2. « Jean-René Bory », sur https://vimeo.com/plansfixes
  3. François Lagarde, Pascal Chabot, Art press, 7 février 2017
  4. François Lagarde, Vanitas nature morte, Genève, Images Nuit blanche,
  5. Brève rencontre, l'autoportrait en photographie, par Denis Roche, in Autoportrait photographiques 1898-1981, p. 7, éditions Hersher/Centre Georges-Pompidou, Paris, 1981, 88 p., (ISBN 2 7335 0020-1)
  6. 'François Lagarde, in revue Mettray no 5, p. 18, entretien avec Didier Morin, septembre 2012, Marseille, 70 p.
  7. Colloque de Tanger, Brion Gysin & W.S. Burroughs, Christian Bourgois éditeur, décembre 1976, (ISBN 2267000490)
  8. D'un photographe, l'autre : deux ou trois choses que je sais de François Lagarde, par Gérard-Georges Lemaire, p. 7, in Brion Gysin sans légendes, François Lagarde, éditeur cipM/Spectres Familiers, 48 p. mars 2013, (ISBN 979-10-91991-03-2)
  9. Nicolas Wozniak, « Philippe Lacoue-Labarthe, Altus : Entretien avec Christine Baudillon et François Lagarde », sur http://fidmarseille.org/, Marseille,
  10. « Simondon du désert / Simondon of the desert »
  11. Marseille : deus in machina, Nicolas Alzabert, Cahiers du cinéma, no 681, p. 69, septembre 2012
  12. « Le Rouge et le Gris, Ernst Jünger dans la Grande Guerre », sur http://www.film-documentaire.fr/
  13. Hors œil éditeur, écran total : une autre édition, Frédéric Joly, in Revue Septimanie, no 13, p. 36, Montpellier, juillet 2003, 76 p.
  14. « François Lagarde : portraits », 10 novembre 2014 - 12 octobre 2014

Liens externes

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