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Fosse n° 4 bis des mines de Béthune

La fosse no 4 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vermelles. La reprise de l'extraction à la fosse no 4 en 1911 nécessite dans les années 1920 un puits d'aérage, qui est commencé en 1925. Contrairement à la fosse no 12, la fosse no 4 bis ne possède pas de cité ni de terril. Ses installations sont très modestes.

Fosse no 4 bis des mines de Béthune
La tête de puits matérialisée no 4 bis en 2011.
La tête de puits matérialisée no 4 bis en 2011.
Puits d'aérage n° 4 bis
Coordonnées 50,502339, 2,746336[BRGM 1]
Début du fonçage
Profondeur 301 mètres
Remblaiement ou serrement 1965
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Vermelles
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Béthune
Groupe Groupe de Béthune
Ressources Houille
Concession Bully-Grenay

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 4 bis des mines de Béthune
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 4 bis des mines de Béthune

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens reprend le champ d'exploitation de la fosse no 4, qui ferme. Le puits no 4 bis est par conséquent inutile, et est, comme le no 4, remblayé en 1965.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 4 bis. Il ne reste plus rien de la fosse.

La fosse

La fosse no 4 commence à produire en 1867, mais le gisement étant inexploitable, elle est abandonnée en 1876, et le puits serrementé[A 1]. Son exploitation ne reprend qu'en 1911, mais quelques années plus tard, un puits d'aérage s'avère nécessaire[A 1].

Fonçage

La fosse no 4 bis est commencée le au nord de Vermelles[A 1], le long de l'embranchement ferroviaire de la fosse no 9.

La fosse no 4 bis est située à 1 730 mètres au nord-nord-ouest de la fosse no 4, à 1 770 mètres à l'est de la fosse no 9, et à 2 750 mètres à l'ouest de la fosse no 8 - 8 bis[note 1]. À quelques décamètres près, ces trois fosses sont alignées, en outre, ce sont les trois fosses les plus septentrionales de la Compagnie des mines de Béthune[note 1].

Le puits est amené à la profondeur de 301 mètres[A 1].

Exploitation

La fosse no 4 bis bénéficie d'installations très modestes, car elle ne fait qu'assurer l'aérage pour la fosse no 4[A 1]. Contrairement à la fosse n° 12, il n'y a pas d'habitations construites à proximité, et la fosse ne possède pas de terril, bien que le terril no 64, Cendres de Vermelles[1] - [2], soit établi à quelques centaines de mètres[note 1].

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. En 1964, l'exploitation du gisement de la fosse no 4 est repris par la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens[B 1]. Comme les fosses nos 9 et 12, les fosses nos 4 et 4 bis ferment. Les puits sont remblayés en 1965[B 1] - [3].

Reconversion

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[4]. Le site est une friche envahie par la végétation.

  • Le carreau de fosse
    Le carreau de fosse
  • Puits no 4 bis, 1925 - 1965.
    Puits no 4 bis, 1925 - 1965.
  • La tête de puits matérialisée.
    La tête de puits matérialisée.
  • La tête de puits matérialisée.
    La tête de puits matérialisée.
  • Emplacement d'un ventilateur d'aérage.
    Emplacement d'un ventilateur d'aérage.
  • Emplacement de l'autre ventilateur d'aérage.
    Emplacement de l'autre ventilateur d'aérage.

La cité

Les habitations.

Deux maisons représentant trois logements ont été construits à l'est de la fosse, près du passage à niveau. La première est celle du garde-barrière. L'autre est un modèle typique de la Compagnie de Béthune, composé de deux logements.

Notes et références

Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 131. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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