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Fontaines du Jardin des Tuileries

Les fontaines du Jardin des Tuileries font partie intégrale du Jardin des Tuileries, situé dans le 1er arrondissement de Paris, entre la Seine avec la quai des Tuileries au sud, la rue de Rivoli au nord, la place de la Concorde à l'ouest et le palais du Louvre à l'est.

Fontaines du Jardin des Tuileries
Grand bassin octogonal.
Présentation
Destination initiale
adduction d'eau
embellissement
Destination actuelle
embellissement
Construction
XVIIe siècle
Propriétaire
ville de Paris
Coordonnées
48° 51′ 52,04″ N, 2° 19′ 27,03″ E
Localisation sur la carte de Paris
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Localisation sur la carte du 1er arrondissement de Paris
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Historique

Plan du jardin selon André le Nôtre (1666-1672).

Lieu privilégié de promenades des Parisiens depuis sa création, le Jardin des Tuileries est agrémenté de plusieurs bassins avec des fontaines.

L'histoire du jardin des Tuileries commence en 1564 quand la reine Catherine de Médicis demande à Philibert de l'Orme de construire un palais, qui deviendra le palais des Tuileries, à l'emplacement d'une ancienne tuilerie. L'aménagement d'un jardin à l'italienne à l'ouest de celui-ci, constitué de six allées dans le sens de la longueur et huit dans le sens de la largeur, dont chacune d'entre elles délimitait des compartiments rectangulaires comprenant des plantations différentes (massifs d'arbres, quinconces, pelouses, parterres de fleurs, etc.). Une fontaine, une ménagerie et une grotte décorée par le célèbre céramiste Bernard de Palissy décoraient le jardin. Dans les années 1605-1625 furent rajoutées une orangerie et une magnanerie.

En 1664, Jean-Baptiste Colbert et Louis XIV ordonnèrent que le jardin soit entièrement redessiné par André Le Nôtre, qui s'était déjà illustré à Vaux-le-Vicomte. Le petit-fils de Pierre Le Nôtre, architecte de Catherine de Médicis et paysagiste donna à celui-ci l'aspect qu'il allait conserver, dans ses grandes lignes, jusqu'à nos jours : il perça dans l'axe du palais une allée centrale délimitée, à l'est par un bassin rond, à l'ouest par un bassin octogonal ; il construisit la terrasse du Bord de l'eau le long du Quai des Tuileries et la terrasse des Feuillants le long de la future rue de Rivoli; enfin, il bâtit deux terrasses le long de la future place de la Concorde ainsi que deux rampes en courbe permettant d'y accéder.

Pendant les trois siècles, le palais des Tuileries connaît les fastes royaux, les poussées révolutionnaires, pour enfin être incendié en 1871 à la fin du Second Empire par les communards. En 1882 le vaste jardin fut créé à sa place pour le plus grand plaisir des Parisiens[1].

Les bassins intégrés dans le jardin datent du XVIIe siècle. Ils firent partie des plans du jardin royal réalisé par André Le Nôtre, le grand architecte innovateur de l'époque et réalisateur des Jardins de Vaux-le-Vicomte. La restauration des bassins a été réalisée en 1990.

Description

Grand bassin octogonal

Le grand bassin octogonal situĂ© près de la grille de la Concorde est le plus grand de tous les bassins du Jardin des Tuileries. Il est ornĂ© d'un puissant jet central qui atteint 12 mètres de haut et de huit jets inclinĂ©s placĂ©s dans chacun des angles de l’octogone.

  • Perspective vers l'est avec palais du Louvre.
    Perspective vers l'est avec palais du Louvre.
  • Jet central avec vue vers la rue de Rivoli.
    Jet central avec vue vers la rue de Rivoli.
  • Vers place de la Concorde et la grande roue de Paris.
    Vers place de la Concorde et la grande roue de Paris.

Grand bassin rond

Située à l'autre extrémité du parc près du Louvre un grand bassin rond est doté d'une vasque soutenue par quatre consoles. C'est un endroit privilégié des enfants qui se donnent à plein joie de faire naviguer les petits bateaux à voile.

  • Le grand bassin rond peint par Camille Pissarro en 1900.
    Le grand bassin rond peint par Camille Pissarro en 1900.
  • Repos au bord du grand bassin rond.
    Repos au bord du grand bassin rond.
  • Les petits bateaux Ă  voile naviguant sur le bassin.
    Les petits bateaux Ă  voile naviguant sur le bassin.
  • Fontaine au milieu du grand bassin rond.
    Fontaine au milieu du grand bassin rond.
  • Panorama du Jardin des Tuileries vu du Louvre.
    Panorama du Jardin des Tuileries vu du Louvre.
  • Photochrome de la perspective du jardin en 1895.
    Photochrome de la perspective du jardin en 1895.

Petit bassin rond du côté sud

Deux plus petits points d'eau ronds se trouvent sur les pelouses environnantes. La statue de la Tigresse apportant un paon à ses petits œuvre d'Auguste Caïn datant de 1873, décore les abords du petit bassin rond situé du côté sud.

  • Vue avec Pavillon de Marsan du Louvre.
    Vue avec Pavillon de Marsan du Louvre.
  • Vue vers la Seine et musĂ©e d'Orsay.
    Vue vers la Seine et musée d'Orsay.
  • Vue d'ensemble avec la statue au premier plan.
    Vue d'ensemble avec la statue au premier plan.
  • Pavillon de Flore du palais du Louvre.
    Pavillon de Flore du palais du Louvre.

Petit bassin rond du côté nord

Le petit bassin rond du côté nord donne face au pavillon de Marsan du palais du Louvre. C'est la statue du Tigre terrassant un crocodile sculpté par Auguste Caïn en 1873, qui marque cet endroit.

  • Avec vue sur la rue de Rivoli.
    Avec vue sur la rue de Rivoli.
  • Sur le fond du Pavillon de Marsan.
    Sur le fond du Pavillon de Marsan.
  • Perspective sur les deux bassins ronds.
    Perspective sur les deux bassins ronds.

Bassin rectangulaire nord

Les deux bassins rectangulaires, celui du côté nord et celui du côté sud, sont ornées des copies de deux statues représentant l'Atalante et l'Hippomène. Les œuvres ont été commandées par Louis XIV pour décorer le parc du château de Marly. Après la destruction du château de Marly, elles étaient placées dans le jardin du palais de Tuileries. Ce sont des œuvres respectives de Pierre Lepautre et Guillaume Coustou (père) datant du 1705. Les originaux sont exposés au musée du Louvre.

Le bassin situé au nord accueille également dans sa partie ronde la statue du Faune au chevreau, l’œuvre de Pierre Lepautre du 1685.

Bassin rectangulaire sud

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Marie-HĂ©lène LevadĂ© (photogr. Hughes Marcouyeau), Les Fontaines de Paris : L'eau pour le plaisir, Paris et Bruxelles, Éditions Chapitre Douze, , 592 p. (ISBN 978-2-915345-05-6)
  • Dominique Massounie (dir.), Pauline PrĂ©vost-Marcilhacy (dir.) et Daniel Rabreau (dir.), Paris et ses fontaines : De la Renaissance Ă  nos jours, Paris, DĂ©lĂ©gation Ă  l'action artistique de la ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 318 p. (ISBN 2-905-118-80-6)
  • Pierre Kjellberg, Le guide des statues de Paris, Paris, 2e Ă©dition en 1988 (Le nouveau guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts) (ISBN 978-2-8504-7025-7)

Articles connexes

Liens externes

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