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Fonds des Nations unies pour l'enfance

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance, généralement désigné par l'acronyme UNICEF[alpha 1] (également typographié Unicef), est une agence de l'Organisation des Nations unies (ONU) consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants. Lors de sa création le [2], son nom est originellement United Nations International Children's Emergency Fund (Fonds d'urgence international des Nations unies pour l'enfance), dont elle conserve l'acronyme lors de l'adoption de son nom actuel en 1953, lorsqu'elle devient un organe permanent du systÚme des Nations unies.

Fonds des Nations unies pour l'enfance (fr)
United Nations Children’s Fund (en)
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Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia (es)
Logo de l'UNICEF.
Logo de l'UNICEF.
Organe de l'ONU
Type d'organisation Organisme public international
Acronymes UNICEF
Directrice exécutive Catherine M. Russell
(depuis 2022)
Créateur Ludwik Rajchman
Statut Actif
Membres Tous les Ă©tats membres de l'ONU
Siùge New York, État de New York
(Drapeau des États-Unis États-Unis)
Budget 2 738,2 millions de dollars
pour 2022-2025[1]
Création
Site web https://www.unicef.org/fr
Organisation parente Drapeau des Nations unies ONU

Elle participe activement à la rédaction, la conception et la promotion de la Convention relative aux droits de l'enfant (CIDE), adoptée lors du sommet de New York le .

L'UNICEF reçoit le prix Nobel de la paix le [3].

Missions

L'UNICEF s'est donné des objectifs prioritaires :

Education

Les autres priorités traitent de la place de l'enfant dans la famille, de la pratique sportiveon des filles

Selon l'UNICEF, l'éducation est un outil qui a prouvé son efficacité sur l'amélioration des conditions de vie de tous, et donc des enfants. L'éducation des jeunes femmes a des effets spectaculaires sur les générations présentes et futures, notamment dans certains domaines d'action de l'organisation : la mortalité infantile, la place de l'enfant dans la famille, la vaccination et la protection de l'enfance.

Entre 2002 et 2005, l'UNICEF a dĂ©cidĂ© d'accĂ©lĂ©rer l'intĂ©gration scolaire des filles dans 25 pays cibles.

Vaccination

Vaccination contre la poliomyélite à Conakry.

Selon l'UNICEF, la vaccination a des effets importants sur l'amĂ©lioration de la santĂ© dans le monde lors des 20 derniĂšres annĂ©es. Les programmes de vaccination permettent en outre d'autres interventions telles que la distribution de complĂ©ments nutritifs, les traitements contre les maladies vĂ©hiculĂ©es par les moustiques. C'est l'addition de ces interventions qui rend particuliĂšrement efficaces, selon l'UNICEF, ces programmes.

La pandĂ©mie de Covid-19 aggrave l'Ă©tat actuel et a un effet destructeur sur les services de santĂ© liĂ©s Ă  la vaccination. On constate que la quantitĂ© d'enfants vaccinĂ©s diminue fortement ; un nombre considĂ©rable d'enfants sont exposĂ©s Ă  des maladies dangereuses. Depuis 2016, on constate que le nombre de dĂ©cĂšs dus Ă  la rougeole a augmentĂ© de moitiĂ©. Les campagnes de vaccination contre celle-ci sont arrĂȘtĂ©es dans de nombreux pays Ă  cause de la pandĂ©mie de Covid-19[4].

Protection de l'enfance

Train aux couleurs de l’Unicef à Aalen (Allemagne).

Chaque jour, des enfants sont enrĂŽlĂ©s de force comme soldats, travailleurs, serviteurs ou esclaves. D'autres sont prostituĂ©s. Ces enfants, en plus de subir des violences physiques ou sexuelles et d'ĂȘtre exploitĂ©s, sont les moins Ă©duquĂ©s, en plus mauvaise santĂ© et les plus pauvres. L'UNICEF appuie par ailleurs la mise en place des actions allant de la dĂ©fense des enfants Ă  la dĂ©mobilisation des enfants soldats. La protection des enfants et des femmes embrasse Ă©galement la question des orphelins et enfants vulnĂ©rables (OEV) tout autant que la thĂ©matique cardinale de l'enregistrement des enfants. Sans acte de naissance, aucune piĂšce d'identitĂ© ne sera dĂ©livrĂ©e Ă  l'enfant, c'est alors l'accĂšs de ce dernier Ă  l'ensemble des services sociaux de base qui lui sera refusĂ©.

L'UNICEF estime que fin 2015, le nombre d'enfants rĂ©fugiĂ©s s'Ă©lĂšve Ă  environ 31 millions, auxquels s'ajoutent 17 millions de dĂ©placĂ©s internes (IDP)[5].

Petite enfance

Toise portative.

L'UNICEF travaille sur des programmes globaux, en fonction des principes suivants :

  • la prĂ©vention et le traitement en matiĂšre de santĂ©, en particulier la vaccination, la nutrition, la qualitĂ© de l'eau en direction des enfants, mais aussi ceux qui en ont la charge et toutes leurs communautĂ©s ;
  • les naissances doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es. Les enfants doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s des sĂ©vices, recevoir de l'amour, vivre dans un environnement psychosocial protecteur et recevoir une premiĂšre Ă©ducation ;
  • les femmes et les filles doivent avoir une bonne nutrition, une protection pour la santĂ©, une Ă©ducation (notamment en ce qui concerne les risques pour elles et leurs enfants), un soutien familial, et leurs droits doivent ĂȘtre respectĂ©s. La bonne santĂ© et la survie des mĂšres a des consĂ©quences directes sur la survie et la bonne santĂ© de leurs enfants.

Stratégies de communication

Cette organisation, pour mener à bien ses actions, dépend grandement de la communication et des médias. En effet, il est indispensable pour cette association de pouvoir répandre son message et de sensibiliser le public à sa cause[6].

Mobilisation et fidélisation de bénévoles

Pour parvenir Ă  mobiliser un maximum de personnes et les fidĂ©liser Ă  leur cause (c’est-Ă -dire faire en sorte que les personnes apportent leur soutien Ă  l’association et ce Ă  long terme), l’UNICEF joue avec diverses stratĂ©gies :

Ils font des constats des situations prĂ©caires oĂč leur intervention serait nĂ©cessaire (manque d’éducation dans une zone, besoin d’investir sanitairement dans une autre) pour ainsi proposer des solutions concrĂštes dans leurs campagnes et donner par la suite des raisons d’agir[7] et envie aux futurs membres d’adhĂ©rer Ă  l’association.

Pour rendre leur discours pertinent et accrocheur ils utilisent aussi des slogans comme : « pour chaque enfant, santĂ©, Ă©ducation, Ă©galitĂ©, protection, faisons avancer l’humanitĂ© »[7]. C’est une de leurs stratĂ©gies pour Ă©mettre des idĂ©es claires et concises, via des phrases courtes et pertinentes. Leurs slogans figurent en effet parmi leurs atouts Ă©tant donnĂ© qu’ils visent Ă  marquer la population.

Dans un second temps, l’UNICEF cible les pays qui figurent dans leurs campagnes de recrutement en fonction de leur Ă©conomie (pays du Nord, pays du Sud), et de leur culture. Les Ă©lĂ©ments tels que les messages et les idĂ©es diffusĂ©es dĂ©pendent de la place qu’occupent les enfants dans la culture, les personnes visĂ©es (entreprises, autres organisations, gouvernements). L’UNICEF joue alors avec la propagation de diffĂ©rentes Ă©motions en fonction des espaces. Dans les pays du Sud, l’idĂ©e est de dĂ©gager une image positive, porteuse d’espoir. L'organisation souhaite montrer Ă  ces pays qu’il ne faut pas abandonner et que la situation va, Ă  long terme, s’amĂ©liorer. Quant aux pays du Nord, qui ont une conjoncture bien plus favorable, le but est de leur montrer les inĂ©galitĂ©s entre le Nord et le Sud pour leur retranscrire les situations prĂ©caires auxquelles l’association doit faire face et au sein desquelles leur rĂŽle est important Ă©tant donnĂ© le contraste entre leur position et celle des individus et zones de difficultĂ©s. L’organisation UNICEF use alors de stĂ©rĂ©otypes et de conditions Ă©conomiques et sociales pour cibler et conditionner leur communication de maniĂšre plus efficace[7].

Ces stratĂ©gies sont visibles non seulement dans les textes et communiquĂ©s de l’association mais Ă©galement et surtout de maniĂšre visuelle dans les images retranscrites. En termes d’image, le visuel est modifiĂ© par le contexte : l’environnement, l’émotion de l’enfant (heureux ou triste), l’activitĂ© qu’il mĂšne (jeux, travail forcĂ© ou encore sa tenue vestimentaire)[7] pour retranscrire les effets dĂ©sirĂ©s exprimĂ©s ci-dessus.

Collecte de fonds

Au sein de l’UNICEF, il y a diffĂ©rentes maniĂšres de collecter des fonds. L’UNICEF a justement mis en place une stratĂ©gie de mobilisation des ressources pour ĂȘtre en mesure de satisfaire les besoins des enfants dĂ©favorisĂ©s.

La premiĂšre façon de collecter des fonds est la cotisation, pratique courante au sein de plusieurs organismes. C’est une somme d’argent que l’on paie lorsque l’on veut devenir membre de l’UNICEF. Afin que les individus adhĂšrent, et paient la cotisation, il faut que son prix soit perçu comme acceptable. C’est ce que l’on appelle le prix psychologique, c’est la stratĂ©gie mise en place pour trouver le prix qui pourra Ă  la fois satisfaire l'adhĂ©rent tout en reflĂ©tant une bonne qualitĂ© des services offerts et en couvrant suffisamment les dĂ©penses de l’association[8].

Le second moyen de collecter des fonds est l’appel au don. L’appel aux dons peut se faire par diffĂ©rents supports communicationnels : par tĂ©lĂ©phone, courriel, collecte dans la rue, campagne publicitaire sous forme d’affiche, sur le site internet officiel, etc. Afin que ces appels aux dons soient efficaces, il faut que l’association cible prĂ©cisĂ©ment la population Ă  laquelle sa cause fait Ă©cho (ciblage) pour pouvoir ensuite adapter son mode de communication. Pour ce faire, ils procĂšdent Ă  des Ă©tudes de marchĂ© sur la population. Il faut savoir qu’il y a diffĂ©rents types de dons : les dons occasionnels et les souscriptions. Ces derniers constituent l’une des sources de revenue les plus fiables pour l’UNICEF, en plus d’ĂȘtre durables et prĂ©visibles. C’est pour cela qu’à l’aide de la stratĂ©gie du « parcours de dons » l’UNICEF essaie de faire passer les donateurs ponctuels Ă  des souscripteurs.

Il est important de souligner que les principaux donateurs (particuliers ou petite fondation privĂ©es) donnent au minimum 100 000 dollars Ă  l’UNICEF chaque annĂ©e. Et si la collecte de fonds est aussi efficace, c’est en partie grĂące Ă  la mise en place d’un point de coordination centrale axĂ© sur les diffĂ©rents partenariats avec les fondations, et la coordination du rĂ©seau mondial des principaux collecteurs de fonds[9].

Stratégie des partenariats

L'UNICEF est un organisme qui existe au travers des relations communicationnelles entretenues avec d’autres organismes, plus spĂ©cifiquement des organismes de la sociĂ©tĂ© civile (OSC). Lorsqu’on parle d’OSC, on fait rĂ©fĂ©rence Ă  des organismes provenant de la sociĂ©tĂ© civile, c’est-Ă -dire des organismes qui travaillent au sein de la vie sociale d’une sociĂ©tĂ© et respectent et dĂ©fendent des intĂ©rĂȘts moralement communs. Lorsqu’on parle de la sociĂ©tĂ© civile, on regroupe la vitalitĂ© de la vie sociale de la sociĂ©tĂ© dans un contexte oĂč les intĂ©rĂȘts gouvernementaux sont moraux et font le bien commun. Le concept de la sociĂ©tĂ© civile, lorsque appliquĂ© dans ce contexte, rĂ©fĂšre Ă  l’ensemble de diffĂ©rentes associations existant au sein d’une sociĂ©tĂ©, qui ne sont pas affiliĂ©es Ă  des institutions gouvernementales ou qui n’ont pas de but lucratif[10]. En d’autres termes, « l'ensemble des rapports interindividuels, des structures familiales, sociales, Ă©conomiques, culturelles, religieuses, qui se dĂ©ploient dans une sociĂ©tĂ© donnĂ©e, en dehors du cadre et de l'intervention de l'État »[11]. L'UNICEF est un organisme qui entreprend des relations soudĂ©es avec ses diffĂ©rents partenaires, afin de faciliter l’obtention de leur but, soit amĂ©liorer la situation des enfants en besoin.

Ces relations permettent Ă  l'UNICEF d’accĂ©der Ă  des services utiles pour assurer la protection des enfants. Chaque partenariat leur offre un service diffĂ©rent qui rĂ©pond Ă  leurs besoins, lui permettant d’ĂȘtre capable d’offrir l’aide nĂ©cessaire aux enfants en besoin, et ce, de maniĂšre efficace et signifiante[12]. ConsidĂ©rant que l'UNICEF est une organisation qui apporte de l’aide sur un plan international, les relations entretenues avec des OSC locaux leur permettent d’agir plus rapidement et d’avoir un impact plus direct et efficace. Sans communication et rapports avec ces organismes, UNICEF ne serait pas en moyen de rĂ©ussir Ă  contribuer de maniĂšre significative Ă  leur cause.

DiffĂ©rents types d’organismes entrent dans cet ensemble large :

Timbre-poste

Le , l'administration des PTT Ă©met un timbre-poste pour Wallis-et-Futuna dans le cadre du « 50e anniversaire de l’UNICEF ». La dessinatrice du timbre est Huguette Sainson.

Directeurs exécutifs

1946-1964Drapeau des États-UnisMaurice Pate
1965-1979Drapeau des États-UnisHenry Labouisse
1980-1994Drapeau des États-UnisJames P. Grant
1995-2004Drapeau des États-UnisCarol Bellamy
2005-2009Drapeau des États-UnisAnn Veneman
2010-2017Drapeau des États-UnisAnthony Lake
2018-2022Drapeau des États-UnisHenrietta H. Fore
depuis 2022Drapeau des États-UnisCatherine M. Russell

Ambassadeurs de bonne volonté

L'UNICEF a de nombreux ambassadeurs de bonne volontĂ©, internationaux, rĂ©gionaux ou nationaux, qui Ɠuvrent pour la dĂ©fense des enfants dans le cadre de ses actions[13].

Notes et références

Notes

  1. Le Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l'Imprimerie nationale, 2002, p. 134 et Le Bon Usage, 6e Ă©dition, 2009, p. 90, recommandent d'Ă©crire le sigle UNICEF en majuscules.

Références

  1. « Budget intĂ©grĂ© de l’UNICEF pour 2022-2025 », sur UNICEF, (consultĂ© le ).
  2. Site de l'Unicef.
  3. « Le Prix Nobel de la paix de 1965 dĂ©cernĂ© Ă  l’UNICEF », UNICEF,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. « La rougeole : une menace grandissante pour la vie des enfants », sur UNICEF France, (consulté le ).
  5. « 50 millions d'enfants « déracinés » dans le monde », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  6. https://www.unicef.org/chad/fact_sheet_communication.pdf.
  7. « L’image de l’enfant dans la stratĂ©gie de communication de l’Unicef », sur Revue française des sciences de l’information et de la communication, .
  8. « Le marketing de la collecte de dons », sur le nouvel economiste.
  9. https://www.unicef.org/about/execboard/files/2016-EB3-Resource_mobilization_strategy-FR-4Jan2016.pdf, StratĂ©gie de mobilisation des ressources de l’UNICEF.
  10. « Partenariats avec la société civile », sur https://www.unicef.org (consulté le ).
  11. « Société civile », sur agora.qc.ca.
  12. « Partenariats avec la société civile ».
  13. Liste des ambassadeurs de bonne volonté de l'Unicef (site officiel).

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Yves Beigbeder, New challenges for UNICEF: children, women and human rights, Palgrave, Basingstoke, 2001, 225 p. (ISBN 0-333-80047-8).
  • (en) Maggie Black, Children first. The story of UNICEF, past and present, Oxford University Press, New York, 1996, 361 p. (ISBN 0-19-828088-2).
  • (en) Phillip W. Jones et David Coleman, The United Nations and education: multilateralism, development and globalisation, RoutledgeFalmer, Londres, New York, 2005, 288 p. (ISBN 0-415-33630-9).
  • Nathalie Bombre, La politique de communication externe du comitĂ© français pour l'UNICEF, UniversitĂ© Paris 2, 1994, 164 p. (mĂ©moire de DEA de Sciences de l'Information, filiĂšre Communication, TĂ©lĂ©communication).
  • Annaig IdĂ©e, La participation des jeunes au comitĂ© français pour l'UNICEF : stratĂ©gies et mise en Ɠuvre, Institut d'Ă©tudes politiques de Grenoble, 2006, 119 p. (mĂ©moire de master professionnel 2, Analystes politiques et sociaux, spĂ©cialitĂ© « Organisation internationale, OIG, ONG »).
  • Madeleine Maganga, Mise en perspective des ambiguĂŻtĂ©s de la communication des organisations intergouvernementales humanitaires : le cas de l'UNICEF dans les stratĂ©gies de recherches de fonds, UniversitĂ© Michel de Montaigne-Bordeaux 3, 2009, 321 p. (thĂšse de doctorat de Sciences de l'information et de la communication).
  • Observations de la Cour des comptes sur les comptes d'emploi des ressources collectĂ©es auprĂšs du public par le ComitĂ© français pour l'UNICEF : exercices du au , Direction des Journaux officiels, Paris, 2004, 90 p. (ISBN 2-11-075875-9).
  • Corinne A. Pernet, « L’Unicef et la lutte contre la malnutrition en AmĂ©rique centrale dans lesannĂ©es 1950 : entre coopĂ©ration et compĂ©tition », Relations internationales 2015/2 (no 161), p. 27-42. DOI 10.3917/ri.161.0027.
  • Delphine Torres, Les CompĂ©tences de l'UNICEF en cas de conflits armĂ©s et leur exercice, UniversitĂ© Paris 2, 1995, 72 p. (mĂ©moire de DEA de Droit international public).

Articles connexes

Liens externes

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