Florent-Guiot
Guiot de Saint-Florent, dit Florent-Guiot (souvent orthographié Florent-Guyot), né à Semur-en-Auxois (Côte-d'Or) le et mort à Avallon (Yonne) le est un révolutionnaire français, élu député dans le département de la Côte-d'Or.
Florent-Guiot | |
Fonctions | |
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Député du bailliage de Semur-en-Auxois | |
– (2 ans, 6 mois et 1 jour) |
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Gouvernement | Assemblée constituante de 1789 |
Groupe politique | Tiers Ă©tat |
Député de la Côte-d'Or | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des anciens | |
– (2 ans, 6 mois et 2 jours) |
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Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (1 an, 8 mois et 10 jours) |
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Député au Corps législatif | |
– (14 ans, 5 mois et 10 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Guiot de Saint-Florent |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Semur-en-Auxois (CĂ´te-d'Or) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Avallon (Yonne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Bonapartiste |
Profession | Avocat Magistrat |
députés de la Côte-d'Or | |
Biographie
Guiot est élu député du tiers état par le bailliage de Semur aux États généraux de 1789 et prend alors le surnom de Florent-Guiot pour se démarquer de son collègue Antoine Guiot, lui aussi député de Semur. Il retourne à Semur en 1791 puis est élu député à la Convention nationale en septembre 1792. Il est nommé à de nombreuses reprises représentant en mission dans le département du Nord où il se fait remarquer et apprécier par son attitude modérée. Relégué en Flandre française, il accueille avec joie la chute de Robespierre et est l'un des rares représentants montagnards à repartir en mission après le 9 thermidor.
Il est réélu député de la Côte-d'Or au Conseil des Cinq-Cents avant de devenir ministre plénipotentiaire de la République en République des Grisons puis en République batave (juillet-novembre 1799). Il retrouve son siège de député sous le Consulat. Sous l'Empire, il devient procureur au Conseil des prises et est mêlé aux deux conspirations Malet en 1808 et 1812 mais il n'est pas inquiété.
Sources
- « Florent-Guiot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]