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Fernando Gerassi

Fernando Gerassi, né le à Constantinople et mort en 1974, est un peintre. Il a combattu au sein des Brigades internationales lors de la guerre civile espagnole.

Fernando Gerassi
Naissance
Décès
Nationalités
américaine (à partir de )
turque
espagnole
Activités
Site web

Biographie

Fernando Gerassi était un descendant des juifs espagnols expulsés d'Espagne en 1492 qui ont trouvé refuge dans l'Empire ottoman.

En 1922, il rencontre Stepha Awdykowytch, une Ukraino-Polonaise à Berlin. Ils se marient en 1929. En 1931, leur fils Juanito (qui fut appelé John aux États-Unis) naît à Paris[1].

En 1924, Fernando Gerassi et Stepha Awdykowytch arrivent à Paris. Ils font la connaissance de Simone de Beauvoir puis de Jean-Paul Sartre. Simone de Beauvoir, qui orthographie son nom Fernand Gérassi, fait de très fréquentes allusions à leurs rencontres dans son Journal[2] et sa correspondance. Elle les surnomme Le Boubou et La Baba[3]

Gerassi et sa famille Ă©migrent aux États-Unis au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale. Lui est engagĂ© par Carmelita Hinton (en), qui avait fondĂ© la Putney School (en) dans le Vermont, pour y enseigner les beaux-arts[4]. Hinton employa aussi Stepha, pour enseigner « tout ce qu'elle pouvait Â», ce qui fit qu'elle donna des cours de Français, d'Espagnol, de Russe, d'Allemand, de Latin, et d'histoire. En 1955, Time indiqua que Gerassi avait exercĂ© « quarante jobs diffĂ©rents Â»[4]. De 1944 Ă  1964, Gerassi fut en butte aux tracasseries de la CIA qui menaçait d'expulser sa famille s'il refusait de travailler pour elle. Un de ses amis rapporta ce fait Ă  Abe Fortas, alors assistant de Lyndon Johnson. Fortas obtint communication du dossier de Gerassi et l'envoya Ă  l'attorney general Robert Kennedy, qui immĂ©diatement fit avoir Ă  Gerassi et Ă  sa famille la nationalitĂ© amĂ©ricaine, en s'excusant « au nom de l'AmĂ©rique Â»[1].

En 1951, Gerassi partage une exposition de ses Ĺ“uvres avec celles de Georgia O'Keeffe et en 1955, il expose seul Ă  la Panoras Gallery Ă  Manhattan, ce qui suscita « de rares comptes rendus Â»[1].

Gerassi revint Ă  Putney School oĂą il peignit jusqu'Ă  sa mort en 1974.

Expositions

  • Galerie Jean-Claude Belliet, rue La BoĂ©tie, Paris, 1935[5] - [6]

Références

  1. « Fernando Gerassi Story », sur fernandogerassi.com (consulté le ).
  2. Journal de guerre, Gallimard, 1990
  3. Sylvie Le Bon de Beauvoir, Simone de Beauvoir, Jacques-Laurent Bost, Correspondance croisée, Gallimard, 2004, p. 143
  4. http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,937184,00.html
  5. Simone de Beauvoir, Lettres Ă  Sartre 1930-1939, Gallimard, 1990, p. 21
  6. L'Art vivant, numéros 192 à 199, 1935, p. 78

Liens externes

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