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Fernand Recoussine

Fernand Recoussine, né le dans le 8e arrondissement de Paris et mort le , dans le 17e arrondissement de Paris, est un directeur français de sociétés et d'hôtels.

Fernand Recoussine
Fonctions
Maire du Touquet-Paris-Plage
–
Prédécesseur aucun, nouvelle commune
Successeur Intérimaires en raison de la Première Guerre mondiale :
Jules Bailleux
Jules Dachicourt
Louis Bonpain
Maire du Touquet-Paris-Plage
–
Prédécesseur Louis Bonpain
Successeur LĂ©on Soucaret
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance 8e arrondissement de Paris
Date de décès
Lieu de décès 17e arrondissement de Paris
Sépulture Cimetière parisien de Saint-Ouen
Nationalité Française
Père Louis Philippe Recoussines
Mère Marie Léontine Marragon
Fratrie 5
Conjoint Cornélie Schneider
Enfants 4
Profession Directeur d'hôtel et directeur de la société des grands hôtels
Distinctions Officier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de la LĂ©gion d'honneur

Signature de Fernand Recoussine

Fernand Recoussine
Maires du Touquet-Paris-Plage

Il est le premier maire de la nouvelle commune du Touquet-Paris-Plage, dans le Pas-de-Calais en France. Il est qualifié de maire de l'essor de la station balnéaire.

Biographie

Enfance

Marius Fernand Recoussine naît le dans le 8e arrondissement de Paris, du mariage de Louis Philippe Recoussines, charbonnier, et de Marie Léontine Marragon, tous deux originaires de l'Aveyron et mariés le dans le 1er arrondissement de Paris. Il a trois frères, Philippe Charles François, Aymard Jules Louis et Casimir Philippe et une sœur, Léontine Marie[Note 1] - [AD75 1] - [AD75 2] - [AD75 3].

Famille

  • Fernand Recoussine Ă©pouse le Ă  Paris dans le 17e arrondissement Ă  CornĂ©lie Schneider, nĂ©e le Ă  Londres[AD75 4], fille de Marie Madeleine Schneider. Ils ont quatre enfants[AD62 1] ;
    • Louis Corneille nĂ© le Ă  Biarritz et mort le dans le 8e arrondissement de Paris mariĂ©, en premières noces, Ă  Huguette Perret-Maisonneuve le au Touquet-Paris-Plage et, en secondes noces, le Ă  Jeannine Henriette Fernoux dans le 8e arrondissement de Paris[AD64 1].
    • Marie Madeleine, qui meurt accidentellement le au Touquet-Paris-Plage, âgĂ©e de 19 ans, ses obsèques ont lieu le au Touquet-Paris-Plage[1] - [2] ;
    • RenĂ© Denis, nĂ© le Ă  Paris-Plage, mariĂ© le au Touquet-Paris-Plage Ă  Simone HĂ©lène Rieder[AD62 2] ;
    • Yvonne Denise nĂ©e le au Touquet-Paris-Plage mariĂ©e le Ă  Paris 1er arrondissement Ă  Pierre Albert Bertrand, fils d'Ernest Bertrand, architecte diplĂ´mĂ© par le gouvernement, et de Madeleine Jumeau[AD62 3].

Carrière professionnelle

Fernand Recoussine exerce la profession de directeur d'hôtel, il a entre autres, exercé de 1897 à 1901, à l'hôtel du Palais à Biarritz, comme le montre sa fiche militaire[AD75 5].

Le , inauguration de l'hôtel Atlantic de Paris-Plage, Fernand Recoussine et Corneille Diette, son beau-père, en sont les directeurs. Au banquet, on aperçoit, John Whitley, Allen Stoneham, Édouard Lévêque, Georges Vibert, Henry Martinet, Léon Soucaret, le docteur Timmermans[g 1].

Après avoir été élu maire de la ville de Cucq en mai 1908, en mai 1912, Fernand Recoussine démissionne et, est élu le premier maire du Touquet-Paris-Plage, le , la station balnéaire « Paris-Plage » est érigée en commune : « Le territoire de la commune de Cucq est divisé en deux communes qui porteront les noms de Cucq et du Touquet-Paris-Plage » (article 1er de la loi du [e 1]), son premier mandat prend fin le , il réalise un deuxième mandat après sa réélection du jusqu'au .

Après sa première élection et en attendant la construction d'une mairie (il faudra attendre 1931.), le nouveau maire, Fernand Recoussine et son conseil municipal prennent une première décision, celle de louer une villa pour y installer la nouvelle mairie, elle s'installe donc « provisoirement » dans la villa « les Moucherons » à l'angle sud-ouest de la rue de Bruxelles et de la rue de Londres[i 1].

En 1911, il est, avec Corneille Diette (qui était un de ses témoins de mariage), directeur de l'hôtel Hermitage[AD62 4].

Son premier mandat est interrompu par sa mobilisation en août 1914 pour la Première Guerre mondiale, Jules Bailleux, boucher, assure l'intérim en qualité d'adjoint mais est mobilisé en février 1915, Jules Dachicourt, loueur de canots, assure l'intérim en remplacement de Jules Bailleux, Louis Bonpain, commerçant, assure l'intérim, un vote se déroule au sein du Conseil Municipal le 24 novembre 1917 pour confirmer sa fonction de maire, jusqu'au retour de Fernand Recoussine, et élire un conseiller faisant fonction d’adjoint, M. Dramard, Fernand Recoussine est réélu le 10 décembre 1919[3].

Il est élu membre titulaire de la Société académique du Touquet-Paris-Plage le [4].

En 1932, Fernand Recoussine est directeur de l'hôtel de l'Hermitage au Touquet-Paris-Plage, président des syndicats des hôteliers du Touquet-Paris-Plage, vice-président de l'union régionale des hôteliers de la Côte d'Opale, membre du bureau du syndicat des hôteliers et restaurateurs de Boulogne-sur-Mer, membre du conseil d'administration de la chambre nationale[5].

Il est administrateur délégué et directeur général de la société « Les grands hôtels français »[4].

Il est membre de la commission permanente des stations hydrominérales climatiques et balnéaires au ministère de l'intérieur et membre de la chambre de commerce de Boulogne-sur-Mer.

RĂ©alisations pendant ses mandatures

En fĂ©vrier 1910, cent-dix enfants ont de deux Ă  cinq ans. La commune de Cucq, avec Ă  sa tĂŞte, le maire Fernand Recoussine, dĂ©cide la crĂ©ation d'une Ă©cole maternelle Ă  Paris-Plage. Le terrain Ă  cĂ´tĂ© de l'Ă©cole des garçons est achetĂ© au Touquet Syndicate Ltd. Le projet prĂ©voit deux classes, une salle de repos, deux logements et un grand prĂ©au couvert. Elle est inaugurĂ©e le en mĂŞme temps que la cantine contiguĂ« qui peut recevoir les enfants des trois Ă©coles (prix du repas : 0,19 f)[i 2].

Le , afin d'y construire un cimetière, la toute nouvelle municipalitĂ© achète un terrain de 10 000 m2, sis avenue du Dix-huit juin (anciennement chemin des HĂ©nons), pour un prix de 5 000 F, celui-ci ouvre en mars 1914[i 3]. Le est inaugurĂ©, au cimetière du Touquet-Paris-Plage, le monument aux morts, sur les plans des architectes Fernand Buisset et Arsène Bical, rĂ©alisĂ© par Émile Peynot, sculpteur, officier de la LĂ©gion d'Honneur, demeurant Ă  Paris. L'exĂ©cution en bronze de la statue a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Monsieur Duranton, fondeur Ă  Paris. C'est Ă  cet endroit que les enfants des Ă©coles se retrouvent pour Ă©numĂ©rer les noms des soixante « morts pour la France »[i 3].La rĂ©alisation de ce monument a coutĂ© 60 375 F dont 12 500 F pour la sculpture, subvention communale 5 000 F, produits d'une souscription et d'une fĂŞte 15 375 F, subvention de la sociĂ©tĂ© des casinos 20 000 F, don d'un anonyme 20 000 F[6].

Le Conseil municipal, en séance du après délibération, décide qu'une musique municipale sera créée au Touquet-Paris-Plage à compter du [i 4].

Il acquiert les lais de mer afin de faire construire la digue promenade, le : En présence de Roger Farjon, sénateur du Pas-de-Calais et de Maurice Colrat, secrétaire d'État, futur garde des sceaux, habitué de la station, Madame Duboc[a 1] inaugure la nouvelle digue, extension de l'ancienne, prolongée de la rue Joseph Duboc (anciennement rue de la Lune) à l'avenue de l’Atlantique[e 2].

Il participe activement au projet du futur pont routier d'Étaples sur la Canche.

Il réalise la création des nombreuses structures nécessaires à la nouvelle commune : stade, collecte des ordures ménagères, dispensaire, maternité, fête des fleurs, syndicat d'initiative, commissariat de police, gendarmerie, pompiers.

Après la Première Guerre mondiale, il relance rapidement l'activité au Touquet-Paris-Plage[i 5].

Le , lors des élections municipales, il est battu par Léon Soucaret après une campagne où il s'est opposé, contre lui, très durement.

Mort

Fernand Recoussine meurt, le , en son domicile au 95, rue Jouffroy, dans le 17e arrondissement de Paris[AD75 6], il est inhumé le dans le cimetière parisien de Saint-Ouen, division 6 (2), ligne 11 ouest, numéro 19 sud[7]. Son épouse, Cornélie Schneider, meurt le en son domicile, dans le 17e arrondissement de Paris[AD75 7].

Hommage

Pour rendre hommage à Fernand Recoussine, la municipalité du Touquet-Paris-Plage a donné son nom à une avenue arrivant place de l'Hermitage : l'avenue Fernand Recoussine.

Distinctions

Fernand Recoussine est fait officier d'académie le , en tant qu'administrateur du théâtre pour tous[8] puis nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du [9].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. il est le seul de sa famille Ă  ne pas avoir de « s Â» Ă  la fin de son nom de famille.

Ouvrages

  • Edith et Yves de Geeter, Images du Touquet-Paris-Plage,
  1. p. 120.
  1. p. 52, Ă©crits d'Alain Holuigue.
  2. p. 206, écrits d'André Hanquiez.
  3. p. 30, Ă©crits de Jacques Noyer.
  4. p. 188, écrits d'André Hanquiez.
  5. p. 218, Ă©crits de Philippe Bataille.
  • Édouard LĂ©vĂŞque, Histoire de Paris-Plage et du Touquet souvenirs et impressions, Le Touquet-Paris-Plage, Charles Delambre Ă  Paris-Plage et Ă  Montreuil sur Mer, (lire en ligne)
  1. p. 509.

Journaux

  • Journal municipal Le Touquet Magazine puis Le Touquet Paris-Plage Info
  1. février 1996, p. 8.
  2. décembre 1999, p. 7.
Paris
  1. « acte de naissance no 1510 de Fernand Recoussine », sur archives.paris.fr, (consulté le ), p. 16.
  2. « acte de mariage no 309 Recoussines-Marragon », sur archives.paris.fr, (consulté le ), p. 26.
  3. « tables dĂ©cennales 1873-1882 du 8e arrondissement de Paris », sur archives.paris.fr (consultĂ© le ) : « Les cinq Recoussine(s) sont issus des mĂŞmes parents, contrĂ´le fait », p. 10.
  4. « acte de mariage n° 1311 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 4/29.
  5. « Fiche militaire matricule 2173, classe 1895 », sur archives.paris.fr, (consulté le ).
  6. « acte de décès n°1210 de Fernand Recoussine » (consulté le ), p. 21.
  7. « acte de décès n°919 de Cornélie Schneider » (consulté le ), p. 28.
Pas-de-Calais
  1. « recensement 1921 » (consulté le ).
  2. « acte de naissance n°12 » (consulté le ).
  3. « acte de naissance n°1 » (consulté le ).
  4. « recensement de Paris-Plage, hameau de Cucq. », sur archivesenligne.pasdecalais.fr, (consulté le ), p. 40/44.
Pyrénées Atlantiques
  1. « acte de naissance n°164 » (consulté le ).

Autres sources

  1. « Le Figaro du 7 avril 1932 », sur /gallica.bnf.fr (consulté le ).
  2. « Le Figaro du 30 août 1922 », sur /gallica.bnf.fr (consulté le ).
  3. Société Académique du Touquet-Paris-Plage.
  4. Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage Pas-de-Calais 1923-1931, Le Touquet-Paris-Plage, I.H. Montreuil-sur-Mer 03 21 90 15 15, (ISSN 1273-6384), p. 25
  5. « annuaire 1932 de la chambre syndicale des hôteliers… », sur /gallica.bnf.fr (consulté le ).
  6. « Mémoires de pierre Le Touquet-Paris-Plage », sur memoiresdepierre.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  7. « Cimetière parisien de Saint-Ouen - lieu d'inhumation de Fernand Recoussine », sur le site des archives de Paris (consulté le ), p. 28.
  8. « journal officiel du 1 juillet 1910 », sur /gallica.bnf.fr (consulté le ).
  9. « Leonor », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
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