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Feria del Señor de los Milagros

La Feria del Señor de los Milagros (fĂȘte du Seigneur des Miracles), qui a lieu Ă  partir de septembre ou d'octobre chaque annĂ©e jusqu'en dĂ©cembre, est une des plus grandes manifestations taurines d'AmĂ©rique latine. C'est aussi une fĂȘte votive en l'honneur du saint protecteur de la ville : Seigneur des Miracles qui aurait calmĂ© les fureurs de la nature et sauvĂ© le pays. Les 18 et de chaque annĂ©e une immense procession parcourt les rues de la ville de Lima.

Feria del Señor de los Milagros
Paseo dans la Plaza de Acho, Lima
Paseo dans la Plaza de Acho, Lima

Nom officiel Feria del Señor de los Milagros
Type FĂȘte tauromachique
Commence en septembre ou en octobre
Finit en décembre
Date variables, pendant trois mois
Célébrations procession en hommage au patron protecteur du Pérou, corridas, remise du scapulaire d'or au meilleur matador de toute la feria
Lié à Seigneur des Miracles

Présentation

Procession pour le Seigneur des Miracles

Cette fĂȘte taurine a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e un an avant la Feria de San Isidro, en 1946. Elle s'appelait alors feria d'octobre. Elle a Ă©tĂ© rebaptisĂ©e en 1948 en hommage au saint patron de la ville et du pays. L'affiche inaugurale Ă©tait composĂ©e de stars du ruedo, principalement espagnoles, le PĂ©rou revendiquant avec fermetĂ© sa double racine hispano-andine. Le Drapeau espagnol flotte d'ailleurs encore dans les arĂšne d'Acho pendant toute la feria[1]. On trouvait au programme de la premiĂšre feria : Manolete, le mexicain Luis Procuna. Par la suite Carlos Arruza, Rodolfo Gaona CĂ©sar RincĂłn et bien d'autres Figuras se sont produits dans ces arĂšnes de grand prestige[2] d'oĂč pourtant ne sont sortis que trĂšs peu de toreros pĂ©ruviens, Ă  l'exception de « El Sargento » et la rejoneadora Conchita CintrĂłn[3].

scapulaire d'or

Les spectacles taurins y sont pourtant de trÚs grande qualité, les arÚnes de Acho sont au premier rang des arÚne prestigieuses et elle entendent bien conserver leur prestige, au détriment d'apprentis toreros qui y sont trÚs peu admis[4].Jean-Baptiste Maudet croit avoir déceké une forme de racisme à l'égard des toreros créoles qui n'ont pas de sang espagnol dans les veines[5]. Le seul antécédent célÚbre, né au Pérou, immortalisé par les gravures de Francisco de Goya est EL Indio[6].

Chaque année, à la fin de la feria, le scapulaire d'or est remis au meilleur torero. Parmi les élus, en 1965, on compte l'andalou El Pireo[7], en 1983 Paco Ojeda[8], en 1996 Vicente Barrera[9], Sébastien Castella en 2003, et de nouveau en 2006 avec El Juli[9].

Cependant, une autre arĂšne accueille une autre feria. Construite en 1982, elle accueille environ 10 000 personnes pour la feria de la Santa Rosa de Lima[2]

Bibliographie

  • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe Ă  l'AmĂ©rique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne)
  • Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Jean Ortiz (dir.), Tauromachies en AmĂ©rique latine, Paris, Atlantica, , 160 p. (ISBN 2-84394-723-5)

Notes et références

Notes

    Références

    1. Maudet 2010, p. 392
    2. BĂ©rard 2003, p. 587.
    3. BĂ©rard 2003, p. 501
    4. Maudet 2010, p. 393.
    5. Maudet 2010, p. 394.
    6. Quesada, "Temas Taurinos", 1997, édité en espagnol par El Comercio, p. 19-29, cité par Maudet 2010, p. 197.
    7. BĂ©rard 2003, p. 354.
    8. Jean-Marie Magnan dans BĂ©rard 2003, p. 699.
    9. scapulaire d'or pour Castella et El Juli 2006

    Lien externe

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