Paco Ojeda
Francisco Manuel Ojeda González dit « Paco Ojeda », nĂ© le Ă Puebla del RĂo (Espagne, province de SĂ©ville), est un ancien matador espagnol.
Paco Ojeda
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Paco Ojeda aux arènes de Nîmes en 1984 | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Francisco Manuel Ojeda González |
Naissance | Puebla del RĂo |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 22 juillet 1979 Ă El Puerto de Santa MarĂa Parrain, Santiago MartĂn « El Viti » |
Confirmation d'alternative | 25 juillet 1982 à Madrid Parrain, José Luis Parada |
Escalafón général | Premier de l’escalafón en 1983 |
Il a marquĂ© l'histoire par sa manière d'exĂ©cuter des derechazos en faisant tourner le taureau autour de lui, (derechazo en redondo), tout en restant immobile, pieds joints, ainsi que des statuaires. Sa technique a fait Ă©cole pendant plus d'une dĂ©cennie[1]. On retrouvait des traces de son toreo notamment chez JesulĂn de Ubrique[1].
Présentation
Carrière
- DĂ©buts en novillada avec picadors : SĂ©ville le . Novillos de la ganaderĂa de Diego Romero.
- Alternative : El Puerto de Santa MarĂa (Espagne, province de Cadix) le . Parrain, Santiago MartĂn « El Viti » ; tĂ©moin, JosĂ© Luis Galloso. Taureaux de la ganaderĂa de Carlos Núñez.
- Confirmation d’alternative Ă Madrid : . Parrain, JosĂ© Luis Parada ; tĂ©moin, « Gallito de Zafra ». Taureaux de la ganaderĂa de Cortijoliva.
- Confirmation d’alternative Ă Mexico : . Parrain, Miguel Espinosa Miguel Espinosa « Armillita » ; tĂ©moins, Enrique Ponce et Rafael Ortega (Rafael Ortega Blanca). Taureaux de la ganaderĂa de TeĂłfilo GĂłmez.
- Premier de l’escalafón en 1983.
- Débutée tardivement sa carrière explosera en peu de temps, les arènes espagnoles et françaises verront des queues interminables devant les taquillas pour voir ce phénomène qui semblait avec le maniement qu'il donnait à la cape et à la muleta hypnotiser le toro, mais, en 1988 il devra, à la suite d'ennuis de santé, abréger sa temporada et abandonner ainsi de nombreux contrats. Ce fin torero, apodéré par son beau-père José Luis MARCA, arlésien d'adoption, novillero, ganadero et imprésario reconnus, verra sa carrière s'estomper, laissant de nombreux regrets à ses fans qui voyaient en lui en plus du grand torero un homme qui avait su rester humble et simple malgré la gloire.
Paco Ojeda a ensuite entamé une carrière de rejoneador brillante également mais brève, sans avoir fait sa despedida de torero à pied, l'une de ses dernières corridas s'est faite à NIMES (avec EL CORDOBES) dans "ses" arènes qui les avaient vu tant de fois triompher, il y reviendra à cheval le pour l'alternative de Léa VICENS.
Notes et références
- Lucien Clergue et Jean-Marie Magnan, « La décennie Ojeda, la década Ojeda » de Lucien Clergue et Jean Marie Magnan, texte en français et en espagnol, Marval, 1993, p. 66-83 (ISBN 2-86234-123-1) catalogue de la BNF