AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Fer (médicament)

Le fer est utilisĂ© en tant que mĂ©dicament. Il est utilisĂ© dans les cas de carences en fer (dites « carence martiale ») pouvant provoquer une carence en fer sans anĂ©mie ou une anĂ©mie ferriprive (carence en fer avec anĂ©mie). Il peut ĂȘtre donnĂ© par voie orale ou en perfusion.

Historique

Du XVIIe siÚcle au début du XXe siÚcle, il était l'un des principaux composants des boules d'acier vulnéraires, boules de Nancy, boules de Molsheim, boules minérales des Chartreux, qu'on faisait tremper dans de l'eau pour la charger en substances réputées bénéfiques[1].

Besoin journalier hors maladie

L'organisme contient 40 Ă  50 mg de fer par kilo de poids[2].

Sachant que concernant le fer les apports nutritionnels conseillés, hors carence en fer, pour les femmes adultes (hors grossesse et allaitement) sont de 18 mg par jour, soit l'équivalent de 750g de steak par jour (2,4mg de fer dans 100g de steak). Selon une étude, les femmes adultes avec des menstruations devraient avoir 18,9 mg; et les femmes adolescentes avec menstruation devraient avoir 21,4 mg de fer par jour[3].

Une Ă©tude indique qu'obtenir 18mg de fer par jour peut rarement ĂȘtre atteint avec les aliments ordinaires disponibles[4]. Sachant que sur les 18mg que contiennent la nourriture, seuls 10 % seront absorbĂ©s[4]. Il a Ă©tĂ© Ă©tabli que 1,8mg de fer doit ĂȘtre assimilĂ© pour satisfaire les besoins de 80 Ă  90 % des femmes[4].

En période d'allaitement, allaiter entraine une aménorrhée de lactation, soit une absence de menstruation et des besoins en fer de 9 mg par jour[5] - [6], soit 2 fois moins qu'une femme avec menstruation.

Les femmes enceintes ont besoin de 27mg de fer par jour[5]. Pour les hommes, les besoins dont de 8mg de fer par jour[5].

La vie reproductive de la femme moderne est diffĂ©rente de celle de ses ancĂȘtres [7], l'augmentation des pĂ©riodes de menstruation chez la femme dans la sociĂ©tĂ© moderne encline la femme Ă  devenir carencĂ©e en fer[7]. Dans l’histoire de l’humanitĂ©, le fait qu'une femme a des menstruations chaque mois est trĂšs rĂ©cent[8] - [7]. Les femmes prĂ©historiques alternaient grossesse et allaitement presque de maniĂšre continue, donc sans avoir de menstruation[8], Ă©tant enceinte Ă  nouveau avant d'avoir fini l'allaitement du prĂ©cĂ©dent enfant[8]. Les ancĂȘtres de l'homme avaient uniquement une dizaine de menstruations dans leur vie[9].

Par voie orale

Tolérance digestive

Le fer existe sous deux formes : ferreux (Fe2+) et ferrique (Fe3+); et peut ĂȘtre de deux types: hĂ©minique et non hĂ©minique[2].

L'apport maximal tolérable (AMT ou upper limit) est de 45 mg de fer par jour pour une femme de 14 à 70 ans; de 40 mg de fer par jour en dessous de 13 ans[10].

La capacitĂ© d’absorption du fer par le tube digestif est limitĂ©e[11], ce qui fait que la dose usuelle donnĂ©e (jusqu'Ă  65 mg de fer trois fois par jour) est probablement excessive[12].

Le fer peut ĂȘtre donnĂ© sous de nombreuses formes de sulfate, gluconate, fumarate, glycinate, bis-glycinate, protĂ©ine de fer succinylate, ascorbate ferreux, sodium fĂ©rĂ©dĂ©tate, succinate ferreux[13] - [14].

DiffĂ©rentes formes de fer oral existent. Le sulfate ferreux est le moins cher, mais provoque souvent des troubles intestinaux (diarrhĂ©e, constipation, nausĂ©e). Les formes bisglycinate et protĂ©ine de fer succinylate ont moins d'effets secondaires que les formes sulfate, gluconate et fumarate au niveau de la tolĂ©rance digestive, elles sont aussi plus chĂšres[14] - [15] - [16]. Ainsi, la forme bisglycinate est 17,5 fois plus cher que la forme sulfate ferreux[16], d'ailleurs le bisglycinate est beaucoup plus cher que de nombreux autres composĂ©s de fer[16].

Le bisglycinate ferreux est un chĂ©late fer-acide aminĂ©; le fer Ă©tant protĂ©gĂ© des inhibiteurs (calcium, phytates...) grĂące Ă  sa liaison avec la glycine[16]. L’absorption du fer bisglycinate est rapportĂ© comme Ă©tant 2 Ă  3 fois plus importante qu’à partir du sulfate ferreux en prĂ©sence de cĂ©rĂ©ales riches en phytates et de maĂŻs complet[16], l'absorption du sulfate ferreux Ă©tant facilement inhibĂ© par les antinutriments.

La forme bisglycinate a moins d'effets secondaires que la forme glycine sulfate[17].

Un des médicaments utilisés est le complexe fer hydroxyde-polymaltose.

Le fer oral est souvent arrĂȘtĂ© pour cause d'intolĂ©rance digestive, provoquant nausĂ©es, vomissements, diarrhĂ©es, constipation, douleurs abdominales, parfois ulcĂ©ration et Ɠsophagite[13] - [14]. Ces effets indĂ©sirables sont dose dĂ©pendants[13] - [18].

Le fractionnement de la dose journaliĂšre, la prise pendant ou aprĂšs un repas au lieu d'une prise Ă  jeun, et une augmentation progressive de la dose de fer peuvent permettre de diminuer les effets indĂ©sirables[13]. Il vaut mieux Ă©galement avaler le fer oral avec un grand verre d'eau et attendre 30 minutes avant de s'allonger[13] pour Ă©viter que le comprimĂ© ne se colle dans l'Ɠsophage voire remonte par reflux gastrique.

La plupart des prescriptions orales de fer sont sans prescription[14].

Alterner les jours de prise du traitement oral de fer serait plus efficace qu'une prise continue (chaque jour)[19] - [14].

Plus la dose de fer augmente, plus l'absorption fractionnelle diminue et plus l'absorption absolue augmente[20].

Un test d'absorption du fer oral (oral iron absorption test ou OIAT) peut permettre d'évaluer l'efficacité d'un traitement oral avant son commencement et une potentielle malabsorption du fer oral au niveau intestinal[21] - [22] - [23]. L'absorption variant suivant la forme de fer utilisée et la condition du patient (malabsorption)[24]. Lors de ce test, l'augmentation de la concentration du plasma en fer, aprÚs l'ingestion orale de fer (2 heures aprÚs[12]), est utilisé comme mesure de l'absorption intestinale de fer[24]. Ce test est peu couteux et non invasif[21].

Les compléments alimentaires multivitaminés et multiminéraux contenant du fer ne sont pas recommandés à cause des interactions négatives (calcium, magnesium, phosphore)[25].

Avant un hémogramme avec évaluation du fer sérique et de la transferrine, un jeûne de 10 heures (et sans supplément de fer) est nécessaire[26].

IL faut estimer que 10 % du fer ingéré sous forme de complément alimentaire de fer ou de médicament est absorbé par le corps[25].

Interaction positive

L'absorption du fer est augmentée par la prise de viandes[27] ou de vitamine C[28] - [29] - [30], l'acide malique[31], les aliments acides[25](sauce tomate). L'acide ascorbique aide à l'absorption du fer en formant un chelate avec le fer ferrique[14].

Interaction négative

L'absorption du fer est diminuĂ©e par les thĂ©[32], cafĂ©, certaines tisanes[33], l'acide phytique (prĂ©sent dans l'enveloppe des grains complets)[34] - [35] - [29] - [36], la prĂ©sence de calcium[37] - [38] (fromage, yaourt, lait[29]), les Ɠufs[37] - [39], les polyphĂ©nols[34] - [29] - [39], les protĂ©ines bovine des produits laitiers[31](la casĂ©ine[39], la protĂ©ine de lactosĂ©rum[39]), les tannins[40], les inhibiteur de pompe Ă  proton[14], les boissons caffĂ©inĂ©es[14], les antihistaminiques H2[14], les antiacides[14], le magnesium[25] - [26], le phosphore[25], zinc[25], manganĂšse[25], cuivre[25], quinolone[25], tĂ©tracycline[25], complĂ©ments alimentaires de vitamines et minĂ©raux[25].

Un Ɠuf peut rĂ©duire l'absorption du fer de 28 %[41].

Durée

S'il y a une anémie, il faut six à huit semaines de prise de fer orale pour la normaliser ; et trois à six mois pour normaliser le stock de fer[13].

Dans le cas d'un carence en fer avec anémie, l'anémie est corrigée en premier, les stocks de fer (ferritine) sont corrigés en deuxiÚme[26].

Effets indésirables

Une consommation excessive de viande rouge et de charcuteries, aliments contenant du fer héminique, augmente de façon trÚs significative le risque de cancer du colon[42]. Ce fer réagit avec les lipides alimentaires et génÚre des composés toxiques pouvant aboutir à des lésions pré-cancereuses. Le fait de laisser mariner la viande avant de la cuire permet de limiter ce risque[43].

Par voie parentérale

Le fer peut ĂȘtre injectĂ© sous forme d'ion associĂ© avec du saccharose, du dextran ou du gluconate. Un des mĂ©dicaments utilisĂ©s est le carboxymaltose ferrique.

L'injection de fer permet d'outrepasser les limitations secondaires à l’absorption digestive.

Le principal effet secondaire est l'intolĂ©rance au point de ponction, le gluconate et le dextran de bas poids molĂ©culaire semblant ĂȘtre les mieux tolĂ©rĂ©s[32].

Si un traitement oral n’apporte pas le succĂšs escomptĂ© ou n’est pas tolĂ©rĂ© par le patient, un traitement intraveineux est justifiĂ©[44].

En 2019, les formes de fer pour perfusion sont à base de complexe d’hydroxyde ferrique-saccharose[45], de carboxymaltose ferrique fer[45], ou de fer isomaltoside[45].

Des réactions d'hypersensibilité allant jusqu'au choc anaphylactique peuvent survenir pendant les administrations intraveineuses de fer[46]; les fréquences de survenues varient de 0,01 % pour le choc anaphylactique à 1 % étouffement avec réaction fébrile (1/100)[26].

France

La perfusion d'hydroxyde ferrique-saccharose est limitĂ©e Ă  trois situations cliniques: l’insuffisance rĂ©nale, dans un contexte prĂ©- et post-opĂ©ratoire et les maladies inflammatoires chroniques sĂ©vĂšres de l'intestin[45].

La perfusion de carboxymaltose ferrique fer, ou de fer isomaltoside sont indiquĂ©es dans le traitement de l'anĂ©mie ferriprive si les prĂ©parations orales de fer sont inefficaces ou ne peuvent pas ĂȘtre utilisĂ©es, ou s'il existe un besoin clinique de restaurer rapidement les rĂ©serves en fer[45].

Depuis 2014, l'usage des mĂ©dicaments Ă  base de fer injectables est restreint aux Ă©tablissements de santĂ© en raison du risque de rĂ©actions graves d'hypersensibilitĂ© pouvant ĂȘtre fatales[47].

Objectif

L'objectif devrait ĂȘtre un taux d'hĂ©moglobine qui n'augmente plus avec la supplĂ©mentation de fer; et une ferritine supĂ©rieur Ă  100[26].

Autre

L'utilisation d'aliments fortifiés en fer peuvent s'avérer une aide complémentaire. La forme de fer des aliments fortifiés la plus utilisée est le sulfate ferreux, étant le moins cher[16].

Cuisiner dans des ustensiles de cuisine contenant du fer s'il s'agit de préparations fermentées peut permettre d'ajouter du fer aux aliments de maniÚre indirecte[48] - [49].

Articles connexes

Notes et références

  1. (fr) Ordre des pharmaciens – 15 mars 2002 Colette Keller-Didier « Les boules d’acier vulnĂ©raires, dites boules de Nancy. »
  2. Professeur Dominique PLANTAZ, « AnĂ©mie par carence martiale chez l’enfant »,
  3. L. Hallberg et L. Rossander-HultĂ©n, « Iron requirements in menstruating women », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 54, no 6,‎ , p. 1047–1058 (ISSN 0002-9165, PMID 1957820, DOI 10.1093/ajcn/54.6.1047, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. E. R. Monsen, L. Hallberg, M. Layrisse et D. M. Hegsted, « Estimation of available dietary iron », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 31, no 1,‎ , p. 134–141 (ISSN 0002-9165, PMID 619599, DOI 10.1093/ajcn/31.1.134, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. « DRI DIETARY REFERENCE INTAKES FORWater, Potassium, Sodium, Chloride, and Sulfate » (consultĂ© le ) : « tableau page 608 du document ou page 628 du pdf »
  6. Paula Trumbo, Sandra Schlicker, Allison A. Yates et Mary Poos, « Dietary reference intakes for energy, carbohydrate, fiber, fat, fatty acids, cholesterol, protein and amino acids », Journal of the American Dietetic Association, vol. 102, no 11,‎ , p. 1621–1630 (ISSN 0002-8223, PMID 12449285, DOI 10.1016/s0002-8223(02)90346-9, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. D. Hugh Rushton et Julian H. Barth, « What is the evidence for gender differences in ferritin and haemoglobin? », Critical Reviews in Oncology/Hematology, vol. 73, no 1,‎ , p. 1–9 (ISSN 1879-0461, PMID 19394859, DOI 10.1016/j.critrevonc.2009.03.010, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « This divergence between genders is aggravated by the lifestyle of modern women who have a very different reproductive history from their forebears. They reach sexual maturity at an earlier age, have fewer pregnancies and breastfeed for shorter periods of time; as a result they menstruate more frequently and therefore become more iron deficient. With the exception of a few countries, women of fertile years around the world have a negative iron balance. »
  8. « TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LES RÈGLES SANS JAMAIS AVOIR OSÉ LE DEMANDER » (consultĂ© le ), p. 31,46
  9. (en) Quora, « How And Why Did Women Evolve Periods? », sur Forbes (consulté le )
  10. (en) Institute of Medicine (US) Committee to Review Dietary Reference Intakes for Vitamin D. and Calcium et A. Catharine Ross, « - Dietary Reference Intakes for Calcium and Vitamin D - NCBI Bookshelf », sur www.ncbi.nlm.nih.gov, (consulté le )
  11. O'Neil-Cutting MA, Crosby WH, Blocking of iron absorption by a preliminary oral dose of iron, Arch Intern Med, 1987;147:489-491
  12. Rimon E, Kagansky N, Kagansky M et al. Are we giving too much iron? Low-dose iron therapy is effective in octogenarians, Am J Med, 2005;118:1142-1147
  13. « traitement oral d'une anémie par carence en fer chez les adultes », revue prescrire, (consulté le )
  14. « A Physician’s Guide to Oral Iron Supplements » (consultĂ© le ) : « Ferrous sulfate is the least expensive and most commonly used oral iron supplement. Studies have shown that Iron bisglycinate and iron protein succinylate are associated with less gastrointestinal intolerance than ferrous sulfate, gluconate and fumarate for a comparable dose ofelemental iron but are more expensive. Acute , consecutive day dosing results in decrease iron bioavailability. iron supllement (...) increase hepcidin for up to 24h and are associated with lower iron absorption following day. »
  15. MarĂ­a JesĂșs Cancelo-Hidalgo, Camil Castelo-Branco, Santiago Palacios et Javier Haya-Palazuelos, « Tolerability of different oral iron supplements: a systematic review », Current Medical Research and Opinion, vol. 29, no 4,‎ , p. 291–303 (ISSN 1473-4877, PMID 23252877, DOI 10.1185/03007995.2012.761599, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « PARTIE III ComposĂ©s utilisĂ©s pour l’enrichissement : propriĂ©tĂ©s physiques, sĂ©lection et utilisation avec divers vĂ©hicules alimentaires » (consultĂ© le ) : « tableau 5.1 page 109 qui montre les coĂ»ts des diffĂ©rentes formes de fer. page 115 ", le coĂ»t du bisglycinate est beaucoup plus Ă©levĂ© que celui de nombreux autres composĂ©s de fer." page 110 "Le sulfate ferreux est de loin le composĂ© de fer hydrosoluble le plus utilisĂ© pour enrichir les aliments car c’est le moins coĂ»teux. On l’utilise Ă  grande Ă©chelle" »
  17. Ahmed M. Abbas, Safaa A. Abdelbadee, Ahmed Alanwar et Sayed Mostafa, « Efficacy of ferrous bis-glycinate versus ferrous glycine sulfate in the treatment of iron deficiency anemia with pregnancy: a randomized double-blind clinical trial », The Journal of Maternal-Fetal & Neonatal Medicine: The Official Journal of the European Association of Perinatal Medicine, the Federation of Asia and Oceania Perinatal Societies, the International Society of Perinatal Obstetricians,‎ , p. 1–7 (ISSN 1476-4954, PMID 29843553, DOI 10.1080/14767058.2018.1482871, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. DeLoughery TG, Microcytic anemia, N Engl J Med, 2014;371:1324-1331
  19. (en) Nicole U. Stoffel, Christophe Zeder, Gary M. Brittenham et Diego Moretti, « Iron absorption from supplements is greater with alternate day than with consecutive day dosing in iron-deficient anemic women », Haematologica,‎ (ISSN 0390-6078 et 1592-8721, PMID 31413088, DOI 10.3324/haematol.2019.220830, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. « Oral iron supplements increase hepcidin and decrease iron absorption from daily or twice-daily doses in iron-depleted young women. » (consulté le )
  21. « The Cost-effective Usefulness of Oral Iron Absorption Test- Prospective Evaluation in Premenopausal Women with Newly Diagnosed Iron Deficiency Anemia », sur austinpublishinggroup.com (consulté le )
  22. (en) Giuseppe Antonio Mazza, Giulia Paolella, Luisa Pedrelli et Elisabetta Battaglia, « Oral iron absorption test in children with celiac disease and iron deficiency anemia: New insight for a forgotten test », Digestive and Liver Disease, vol. 46,‎ , e114 (ISSN 1590-8658 et 1878-3562, DOI 10.1016/j.dld.2014.07.129, lire en ligne, consultĂ© le )
  23. T. Hacibekiroglu, S. Akinci, A. R. Basturk et S. M. Bakanay, « A forgotten screening test for iron deficiency anemia: oral iron absorption test », La Clinica Terapeutica, vol. 164, no 6,‎ , p. 495–497 (ISSN 1972-6007, PMID 24424212, DOI 10.7417/CT.2013.1627, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. « Oral Iron Absorption Test (OIAT): A Forgotten Screening Test for Iron Absorption from the Gastrointestinal Tract. A Case Series of 14 Iron Deficiency Anemia (IDA) Patients Treated with FERALGINE » (consulté le )
  25. Michael Alleyne, McDonald K. Horne et Jeffery L. Miller, « Individualized treatment for iron deficiency anemia in adults », The American journal of medicine, vol. 121, no 11,‎ , p. 943–948 (ISSN 0002-9343, PMID 18954837, PMCID 2582401, DOI 10.1016/j.amjmed.2008.07.012, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « Even the calcium, phosphorus and magnesium salts contained in iron-containing multivitamin pills impair absorption of elemental iron »
  26. « Iron Deficiency Without Anemia – Common, Important, Neglected », sur www.oatext.com (consultĂ© le ) : « Iron absorption is reduced by milk, calcium and magnesium products and by proton pump inhibitors. Before blood sampling for serum iron and transferrin, a 10-hours fast (including no iron supplements) is necessary. anaphylaxis (incidence approximately 1/10,000 infusions), serious respiratory failure (1/1000 infusions) and choking with a febrile reaction (1/100 infusions). »
  27. Cook JD, Monsen ER, Food iron absorption in human subjects. III. Comparison of the effect of animal proteins on nonheme iron absorption, Am J Clin Nutr, 1976;29:859-867
  28. Hurrell R, Egli I, Iron bioavailability and dietary reference values, Am J Clin Nutr, 2010;91:1461S-1467S
  29. Richard F. Hurrell, Manju B. Reddy, Marcel-A. Juillerat et James D. Cook, « Degradation of phytic acid in cereal porridges improves iron absorption by human subjects », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 77, no 5,‎ , p. 1213–1219 (ISSN 0002-9165, PMID 12716674, DOI 10.1093/ajcn/77.5.1213, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « Phytic acid, polyphenolic compounds, and milk are the major inhibitors, whereas ascorbic acid enhances iron absorption »
  30. Birgit Teucher, Manuel Olivares et HĂ©ctor Cori, « Enhancers of iron absorption: ascorbic acid and other organic acids », International Journal for Vitamin and Nutrition Research. Internationale Zeitschrift Fur Vitamin- Und Ernahrungsforschung. Journal International De Vitaminologie Et De Nutrition, vol. 74, no 6,‎ , p. 403–419 (ISSN 0300-9831, PMID 15743017, DOI 10.1024/0300-9831.74.6.403, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « The iron absorption-enhancing effect of AA is more potent than that of other organic acids due to its ability to reduce ferric to ferrous iron »
  31. Malika Shah, Ian J. Griffin, Carlos H. Lifschitz et Steven A. Abrams, « Effect of orange and apple juices on iron absorption in children », Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, vol. 157, no 12,‎ , p. 1232–1236 (ISSN 1072-4710, PMID 14662581, DOI 10.1001/archpedi.157.12.1232, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « bovine protein, chocolate milk, calcium inhibit iron absorption »
  32. Okam MM, Mandell E, Hevelone N, Wentz R, Ross A, Abel GA, Comparative rates of adverse events with different formulations of intravenous iron, Am J Hematol, 2012;87:E123-E124
  33. Hurrell RF, Reddy M, Cook JD, Inhibition of non-haem iron absorption in man by polyphenolic-containing beverages, Br J Nutr, 1999;81:289-295
  34. D. Siegenberg, R. D. Baynes, T. H. Bothwell et B. J. Macfarlane, « Ascorbic acid prevents the dose-dependent inhibitory effects of polyphenols and phytates on nonheme-iron absorption », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 53, no 2,‎ , p. 537–541 (ISSN 0002-9165, PMID 1989423, DOI 10.1093/ajcn/53.2.537, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « small amounts of phytate and polyphenols significantly inhibit iron absorption »
  35. L. Hallberg, M. Brune et L. Rossander, « Iron absorption in man: ascorbic acid and dose-dependent inhibition by phytate », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 49, no 1,‎ , p. 140–144 (ISSN 0002-9165, PMID 2911999, DOI 10.1093/ajcn/49.1.140, lire en ligne, consultĂ© le )
  36. J. D. Cook, M. B. Reddy, J. Burri et M. A. Juillerat, « The influence of different cereal grains on iron absorption from infant cereal foods », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 65, no 4,‎ , p. 964–969 (ISSN 0002-9165, PMID 9094880, DOI 10.1093/ajcn/65.4.964, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « There was a strong inverse correlation between iron absorption and the phytate content of different cereals »
  37. (en) « The Best Types of Iron Supplements if Iron Upsets Your Stomach », sur LIVESTRONG.COM (consulté le )
  38. A. Gleerup, L. Rossander-HulthĂ©n, E. Gramatkovski et L. Hallberg, « Iron absorption from the whole diet: comparison of the effect of two different distributions of daily calcium intake », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 61, no 1,‎ , p. 97–104 (ISSN 0002-9165, PMID 7825544, DOI 10.1093/ajcn/61.1.97, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « "calcium has tobe present at the same meal as iron to interfere with its absorption". About 30-50% more iron was absorbed when no milk or cheese was served with lunch or dinner" »
  39. Richard Hurrell et Ines Egli, « Iron bioavailability and dietary reference values », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 91, no 5,‎ , p. 1461S–1467S (ISSN 1938-3207, PMID 20200263, DOI 10.3945/ajcn.2010.28674F, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « The 2 major bovine milk protein fractions, casein and whey, and egg white were shown to inhibit iron absorption in humans. Ascorbic acid will overcome the negative effect on iron absorption of all inhibitors, which include phytate , polyphenols , and the calcium and proteins in milk products. »
  40. Fuxia Jin, Charles Frohman, Theodore W. Thannhauser et Ross M. Welch, « Effects of ascorbic acid, phytic acid and tannic acid on iron bioavailability from reconstituted ferritin measured by an in vitro digestion-Caco-2 cell model », The British Journal of Nutrition, vol. 101, no 7,‎ , p. 972–981 (ISSN 1475-2662, PMID 18755051, DOI 10.1017/S0007114508055621, lire en ligne, consultĂ© le )
  41. Anamika Singh, Kiran Bains et Harpreet Kaur, « Effect of inclusion of key foods on in vitro iron bioaccessibility in composite meals », Journal of Food Science and Technology, vol. 53, no 4,‎ , p. 2033–2039 (ISSN 0022-1155, PMID 27413231, PMCID 4926910, DOI 10.1007/s13197-015-2154-z, lire en ligne, consultĂ© le )
  42. https://www6.toulouse.inrae.fr/toxalim_eng/content/download/3838/38041/version/1/file/Fiche+de+Presse+Fer+he%CC%81minique+et+Cancer.pdf
  43. https://www.inrae.fr/actualites/mariner-viande-rouge-limiter-risque-cancer-colorectal
  44. Netgen, « Diagnostic et traitement de la carence en fer sans anémie », sur Revue Médicale Suisse (consulté le )
  45. « HAS commission de la transparence », (consulté le )
  46. « Résumé des caractéristiques du produit - FER MYLAN 100 mg/5 ml, solution à diluer pour perfusion - Base de données publique des médicaments », (consulté le )
  47. « EntrĂ©e en vigueur des nouvelles modalitĂ©s d’utilisation des spĂ©cialitĂ©s Ă  base de fer injectable - Point d'Information - ANSM : Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© », (consultĂ© le )
  48. Th. Gerritsen et A. R. P. Walker, « The Effect of Habitually High Iron Intake on Certain Blood Values in Pregnant Bantu Women », Journal of Clinical Investigation, vol. 33, no 1,‎ , p. 23–26 (ISSN 0021-9738, PMID 13117959, PMCID 1073524, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « prepared in the ubiquitous iron kaffir pots »
  49. A. R. P. Walker et Ulla B. Arvidsson, « Iron “overload” in the South African Bantu », Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 47, no 6,‎ , p. 536–548 (ISSN 0035-9203, DOI 10.1016/S0035-9203(53)80006-4, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « Among the South African Bantu, the intake of iron is often very high—as much as 200 mg. per diem. This high intake is due mainly to the uptake of the element from iron utensils occuring during the preparation of their usual foods (particularly fermented cereal products). »
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.