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Desrousseaux de Médrano et de Vandières | |
Période | XVIIIe siècle - XXIe siècle |
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Pays ou province d’origine | Champagne |
Charges | Député, conseiller général, maire |
Fonctions militaires | Général, officiers |
Récompenses militaires | Ordre de la Légion d'honneur |
La famille Desrousseaux est originaire de Champagne. Elle a été anoblie en 1815.
Sommaire
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que cette famille appartenait au XVIIIe siècle au grand commerce de la ville de Sedan[1].
Cet auteur débute la filiation de cette famille avec Joseph-Auguste Desrousseaux, maître drapier à Sedan, et son fils, prénommé également Joseph-Auguste Desrousseaux (né en 1753 à Sedan), industiel verrier au XVIIIe siècle[1]. Ce dernier devint copropriétaire des verreries de Monthermé, président du Conseil général des Ardennes, élu en 1813 député de ce département et réélu en 1815[1]. Il fut anobli par lettres patentes du roi Louis XVIII le 10 mars 1815[1]. Il laisse deux fils, Louis-Philippe Desrousseaux, né à Sedan en 1785, négociant en draps, et Édouard-Charles, né en 1800 à Monthermé (Ardennes)[1].
Cette famille fait partie des familles subsistantes de la noblesse française. Elle est répertoriée par Régis Valette dans le Catalogue de la noblesse française[2]. Elle est admise à l'ANF le [3].
Personnalités
Branche Desrousseaux de Médrano
- Louis-Philippe Desrousseaux de Médrano (1785-1899), gentilhomme verrier à Monthermé. Il épouse Charlotte de Médrano (1788-1841) et joint à son nom celui de son épouse (Décret impérial du 22 juin 1867).
- Louis Charles Desrousseaux de Médrano (1847-1899), ESM Saint-Cyr (promotion Vénétie 1865-1867), officier de cavalerie, chef d'escadron.
- Henri Desrousseaux de Médrano (1891-1914), sous-lieutenant au 82e régiment d'infanterie, mort pour la France le 6 septembre 1914, à Esnes-en-Argonne, Meuse, chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
- Henri Desrousseaux de Médrano (1943) ESM Saint-Cyr (promotion Corse et Provence 1964-1966), général de brigade, officier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite.
- Philippe-Noël Desrousseaux de Médrano (1944), ESM Saint-Cyr (promotion Mal.Juin 1966-1968), général de brigade, Légion étrangère, officier de la Légion d'honneur.
- Geoffroy Desrousseaux de Médrano (1975), ESM Saint-Cyr (promotion Col.Cazeilles 1995-1998),officier de cavalerie, lieutenant-colonel, chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre national du mérite.
- Chrestien-Philippe Desrousseaux de Médrano, officier de cavalerie, chef d'escadrons.
- Louis-Charles Desrousseaux de Médrano (1980), ESM Saint-Cyr (promotion général Béthouart 2000-2003), chef de bataillon.
- Alexandre Desrousseaux de Médrano (1981), ESM Saint-Cyr (promotion général de Galbert 2002-2005), officier d'infanterie.
Branche Desrousseaux de Vandières
- Louis Georges Desrousseaux, (1752-1794), maire de Sedan, guillotiné sous La Terreur.
- Joseph-Auguste Desrousseaux, (1753-1838, industriel verrier, maire de Vandières, président du Conseil général des Ardennes, sénateur, puis, député des Ardennes. Il est anobli le 10 avril 1815 par le roi Louis XVIII.
- Édouard-Auguste Desrousseaux (1833-1887), maire de Vandières, (Marne), (il eut à faire face aux Prussiens lors de la guerre de 1870 et de l'Occupation), conseiller général de la Marne, chevalier de la Légion d'honneur.
- Ange Louis Alphonse Édouard Desrousseaux de Vandières (1866-1935), ESM Saint-Cyr (promotion de Châlons 1886-1888), lieutenant de cavalerie,[4]. Il épouse le 21 mai 1901, à Lugano la princesse Élisabeth d'Isembourg-Büdingen. Il est chevalier d'honneur et de dévotion de Malte.
- Édouard Desrousseaux de Vandières (1909-2011), ESM Saint-Cyr (promotion Mangin 1929-1931), colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, croix de la Valeur militaire, croix de guerre 39-45.
- Jean-François Desrousseaux de Vandières (1954-2016), artiste-peintre, maire de Vandières, chevalier de l'ordre des arts et lettres
Armoiries
Branche Desrousseaux de Médrano
Les armes de la famille Desrousseaux de Médrano se blasonnent ainsi : Parti au 1, d'azur à une tige de lis à 3 fleurs, et un bouton d'argent au naturel, embrasée d'une foi de carnation parée d'argent, au chef de gueules à la colonne d'or se perdant dans le chef de l'écu (Desrousseaux)[5]; au 2, tiercé en fasce: au 1 d'azur à une colombe volant d'argent tenant dans son bec un listel du même, chargé des mots « Ave Maria Gratia Plena » ; au 2, d'argent ; au 3, d'or à la croix fleurdelisée de sable; le tout bordé de gueules chargé de 13 tours d'argent (Médrano)[6]. |
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Branche Desrousseaux de Vandières
Les armes de la famille Desrousseaux de Vandières se blasonnent ainsi : Écartelé : aux 1 et 4, tranché, parti, coupé, reparti, retranché de gueules et d'argent; aux 2 et 3, de gueules à la colonne d'or; sur le tout, parti: au 1, d'azur au lion d'argent, au 2, d'azur à la foi de carnation empoignant une tige de 3 fleurs de lis d'argent; au chef cousu de gueules, chargé d'un fût de colonne d'or se perdant dans le chef[7]. |
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Alliances
Les principales alliances de la famille Desrousseaux sont[1] : Mence (1784), de Médrano (1809), Perrier (1847), Aubé de Bracquemont (1851), Parent (1868), Patas d'Illiers (1875), Grundler (1880), du Sart de Bouland (1893), d'Ysembourg et Büdingen (1901), de la Hamayde (1906), d'Avout d'Auerstaedt, de Beaumont de Verneuil d'Auty, de Bourdoncle de Saint-Salvy, de Broglie, Dauger, de Fournas de La Brosse, Grundler, Le Forestier de Quillien, de Lesquen du Plessis Casso, Moysen de La Laurencie, de Narp, Pasquier de Franclieu, Patas d'Illiers, de Roquefeuil Cahuzac, de Tournemire, d'Ussel, etc.
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome, pages 3 à 4 Desrousseaux de Médrano et de Vandières.
- Régis Valette, catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, Paris, 2007 p.74.
- Annuaire de l'ANF, Albédia-Aurillac-édition, 2017, page 37.
- 1er duc romain de Vandières par bref pontifical du 9 février 1909. Ref: Arnaud Clément, Famille de noblesse pontificale depuis 1815, (2018), Academia.eu.
- Vte Revérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 2,H. Champion (Paris), 1901-1906, p.368
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, Tome 5, p31.
- Armoiries reproduites dans l'Armorial de l'ANF, édition du Gui, 2004, p.99, N° 12 (Acte recognitif enregistré en 1933 : N° 17-10 mars 1815- Lettres patentes de noblesse.
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 14, pages 3 à 4 Desrousseaux de Médrano et de Vandières
- Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration