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Famille Burrus

La Famille Burrus est une famille d'industriels, originaire de Dambach-la-Ville (Alsace), naturalisée suisse, de Seleute (1871) et Boncourt (1887)[1].

Monument funéraire de la famille Burrus à Sainte Croix aux Mines

Historique

En 1820, Martin (1775-1830), vigneron, venu d'Alsace, installe une petite fabrique de rouleaux de tabac à Boncourt[1], en Suisse. Un de ses fils, François-Joseph, (1805-1879), fonde de la manufacture des tabacs F.J.Burrus. Deux des fils de François-Joseph, Joseph (1838-1921) et François (1844-1915), succèdent à leur père à Boncourt, tandis que trois autres établissent en 1872, à Sainte-Croix-aux-Mines[1], en Alsace, une seconde manufacture, la plus importante d'Alsace avant 1914, nationalisée après 1918[1]. Six générations ont dirigé l'entreprise, agrandi et modernisé la fabrique de Boncourt et détenu la totalité du capital. La société F.J. Burrus, SA depuis 1979, a été restructurée en holding en 1984 puis vendue en 1996[2] au groupe hollandais Rothmans International appartenant au groupe Richemont.

L'usine de Boncourt occupait une centaine d'ouvriers à la fin du XIXe siècle, 350 en 1950, 600 en 1974, 400 en 1991[3].

Mécènes, les Burrus favorisent l'Église catholique, d'où des liens privilégiés avec le Vatican (Gérard, 1910-1997, fut camérier secret de cape et d'épée). À titre d'exemple, le mécénat de Maurice Burrus qui finance les fouilles de Vaison-la-Romaine ou bien celui de Charles Burrus qui crée la fondation Guilé (en) destinée à sensibiliser les leaders d'opinion au respect des valeurs humaines. Il soutient le collège St Charles/Ju/CH axé sur les valeurs humanistes à Porrentruy/Ju/CH et participe aux développements d'un centre équestre à Chevenez/Ju/CH à destination de la jeunesse.

Principales personnalités

  • En 1820, Martin Burrus (1775-1830), un Français alsacien de Dambach-la-Ville, s'exile Ă  Boncourt (Jura suisse) et se lance dans la culture du tabac
    • François-Joseph Burrus (1805-1879) son fils, lui succède en 1828 et fonde vĂ©ritablement la fabrique des tabacs F.J.Burrus.
      • Branche Joseph Burrus
      • Joseph Burrus (1838-1921), fils de François-Joseph, manufacturier de tabac Ă  Boncourt, Suisse, associĂ©-gĂ©rant de F.J. Burrus
        • Henry Burrus (1882-1957), fils aĂ®nĂ© de Joseph Burrus, maire de Boncourt et dĂ©putĂ© au Grand Conseil bernois, associĂ©-gĂ©rant de F.J.Burrus
          • GĂ©rard Burrus (1910-1997), fils aĂ®nĂ© d'Henry Burrus, CamĂ©rier secret du pape, associĂ©-gĂ©rant de F.J.Burrus
            • Xavier Burrus (1953), Fils aĂ®nĂ© de GĂ©rard Burrus, associĂ© gĂ©rant de F.J.Burrus
            • Dominique Burrus[4] (1956-1998), dĂ©cède dans un accident d'avion en compagnie de son fils Thierry
              • Thierry Burrus (1983-1998)

Branche François-Xavier Burrus

  • François-Xavier Burrus (1844-1915), dĂ©putĂ© au Grand Conseil de Berne Ă  partir de 1892, juge de paix et maire de Boncourt en Suisse[5].
  • Albert Burrus (1877-1960), dirigeant de l'entreprise F. J. Burrus de 1911 Ă  1938. Membre de la commission d'Ă©cole de Boncourt. NommĂ© Commandeur de l'Ordre de Saint GrĂ©goire-le-Grand par l'Ă©glise catholique.
  • LĂ©on Burrus (1904-1990), dirigeant de l'entreprise familiale
  • Charles Burrus (1929-2011, prĂ©sident de la manufacture F.J. Burrus de Boncourt en Suisse (1976-1996)
  • RĂ©gis Burrus (1963), prĂ©sident de la fondation Novandi

Branche Pierre-Jules Burrus

  • Pierre-Jules Burrus (1852-1935), crĂ©ateur de la manufacture de Sainte-Croix-aux-Mines en Alsace en 1872.
  • Maurice Burrus (1882-1959), dĂ©putĂ©
  • Fernand Burrus (1884-1955), dirigeant de la manufacture de Sainte-Croix-aux-Mines avec son frère aĂ®nĂ© Maurice, fondateur de chocolateries

Paul Burrus (1920-2021)

  • Fils de Fernand Burrus et de Suzanne Vincent. Pensionnaire de la Villa Saint-Jean Ă  Fribourg en Suisse, il dĂ©veloppe une passion pour la mĂ©canique et suit durant trois ans les cours Ă  l'École des Arts et MĂ©tiers d'Erquelinnes en Belgique. Après la guerre, Paul dĂ©veloppe l'entreprise industrielle et familiale des chocolats avec son Ă©pouse Janine. Son père dĂ©cède en 1955. Maurice Burrus, peu avant sa disparition en 1959, nomme Paul Burrus coassociĂ© gĂ©rant de la manufacture des tabacs de Boncourt en Suisse. Paul Burrus signe ainsi le retour de la branche de Fernand Burrus dans cette entreprise suisse.   En 1948, Paul Burrus, rentre en "tabaculture" par un stage dans les diffĂ©rents ateliers, avant de devenir associĂ© en 1959. Paul Burrus restera associĂ© jusqu'Ă  la vente de la sociĂ©tĂ© en 1996. Outre sa contribution Ă  moderniser l'entreprise, avec ses autres cousins, notamment au niveau de la gestion de la production, il participera Ă  la transformation de l'entreprise de sociĂ©tĂ© en nom collectif en SA, ainsi que la mise en place d'un management extĂ©rieur Ă  la famille. Il fera bĂ©nĂ©ficier la sociĂ©tĂ© de ses conseils avisĂ©s en gestion de trĂ©sorerie et placement. Il contribue Ă  moderniser l’entreprise, notamment au niveau de la gestion de la production. Dans les annĂ©es 1950, un double hĂ©ritage constituĂ© de la petite industrie chocolatière de son père Fernand Ă  Saint-DiĂ©-les-Vosges et de la fortune de son oncle Maurice, le propulse dans une vie entrepreneuriale très active.   Ă€ partir des annĂ©es 1970, il devient en Alsace un acteur majeur dans le domaine du chocolat avec l’acquisition de l’importante usine Schaal Ă  Strasbourg. Puis il relance avec succès les cĂ©lèbres marques de chocolat Marquise de SĂ©vignĂ© et Salavin Ă  Paris. Il a Ă©tĂ© dans le secteur de l’industrie chocolatière un ingĂ©nieux technicien, entrepreneur en bâtiments, concepteur d’usine et repreneur d’entreprises. Parallèlement Ă  ces diffĂ©rentes activitĂ©s, il relance le domaine de Hombourg, lieu de villĂ©giature et de chasse de son oncle Maurice en assurant sa rentabilitĂ© par le dĂ©ploiement, dans les annĂ©es 1970, de la monoculture du maĂŻs. En 1950, Paul Burrus rentre au conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© Esca capitalisation, un des leaders en Alsace dans le secteur des assurances-vie, fondĂ©e par Maurice Burrus en 1923.  Il devient prĂ©sident du conseil d’administration jusqu’au seuil des annĂ©es 1990. PassionnĂ© d'aviation, il fonde en 1950 l'aĂ©rodrome de Remomeix près de Saint-DiĂ©. Un aĂ©ro-club est fondĂ© en 1962. Paul Burrus a rĂ©ussi la transmission de son patrimoine industriel et commercial Ă  ses deux fils: la chocolaterie Schaal pour Jean-Paul et Esca capitalisation en faveur de Christian. En 1985, couronnant une longue vie d’investisseur, Paul Burrus prend des parts dans la sociĂ©tĂ© TĂ©lĂ©verbier en Suisse. Il est un des acteurs financiers du dĂ©veloppement de la cĂ©lèbre station de sports d’hiver. Dans le domaine de l'industrie chocolatière, il est un des derniers pionniers encore en vie (sinon le dernier avec RaphaĂ«lle Schaal) de l’industrie chocolatière des pĂ©riodes de guerre et d’après-guerre. Il a Ă©tĂ© le tĂ©moin de la fin de l’époque des chocolateries rĂ©gionales, pour devenir un acteur important dans ce domaine.

Jean-Paul Burrus (1954)

  • Fils aĂ®nĂ© de Paul et de Janine Burrus. La sixième gĂ©nĂ©ration des Burrus est aux affaires. DiplĂ´mĂ© de HEC Lausanne en 1973, licence en gestion d'entreprise. Il est chevalier de la LĂ©gion d'honneur, (10 octobre 2008), chevalier, (12 juin 2009), officier du MĂ©rite agricole, prĂ©sident de la holding Omnia qui dĂ©tient le Groupe Salpa, fondĂ© en 1997, forte de ses 650 collaborateurs. SALPA (Chocolats Marquise de SĂ©vignĂ©, Schaal, Comptoir Français du ThĂ©, CoffĂ©a, Herbapac, Salavin, CĂ´te de France, les chocolats Yves Thuriès). Jean-Paul Burrus est aussi Ă  l'origine de la crĂ©ation du musĂ©e du chocolat près de Strasbourg en 2003. Ce musĂ©e Ă©voque l'aventure du chocolat depuis le XVIe siècle, l'arrivĂ©e du chocolat en France et sa diffusion par des familles chocolatières. Parallèlement, Jean-Paul Burrus rachète une ancienne voiture du train mythique l'Orient-Express. Cette voiture, totalement restaurĂ©e est transformĂ©e en restaurant. Elle accueille ses premiers clients près du musĂ©e du chocolat. En 2000, nouveau dĂ©fi, Jean-Paul Burrus se lance dans la restauration du château de Hombourg, transformĂ© en club-house de golf avec un restaurant. Au terme de sept annĂ©es de travaux, les 120 hectares du château abritent un golf de deux fois dix-huit trous, inaugurĂ© en 2007. La reconversion du château de Hombourg est assurĂ©e. En 2012, il crĂ©e l'Ă©vènement en France en imaginant et finançant le premier train TGV du chocolat. Entrepreneur infatigable, Jean-Paul Burrus est Ă  l'origine de la crĂ©ation d'une vaste plantation de cacao en Équateur de 1 300 hectares, rachetĂ©e en 2014. Le domaine San Fernando, nom donnĂ© en hommage Ă  son grand-père, permet, selon Jean-Paul Burrus de «disposer de plantations de cacao et de noisettes afin d’avoir un contrĂ´le sur l’ensemble de la chaĂ®ne de production de chocolat qui pèse aujourd’hui 3 000 tonnes par an. J’ai choisi l’Équateur, car lors de notre première visite en 2013, ma femme et moi en sommes tombĂ©s amoureux», confie Jean-Paul Burrus. La clientèle est essentiellement composĂ©e d’artisans confiseurs haut de gamme.Pour complĂ©ter ce dispositif de production, il achète 100 hectares de noisetiers dans le Lot-et-Garonne, Ă  Baleyssagues. En 2014, Jean-Paul Burrus fait l'acquisition de 120 hectares près de ce domaine agricole, le domaine viticole Château Lagrave Bechade. PassionnĂ© de gastronomie, Jean-Paul Burrus rachète en 2020 le cĂ©lèbre restaurant "Au crocodile" Ă  Strasbourg (une Ă©toile Michelin). La mĂŞme annĂ©e, il se porte acquĂ©reur de la marque Cruzilles, fameuse fabrique de pâtes de fruits, installĂ©e en Auvergne depuis plus de 140 ans. En 2021, il achète la winstub "Chez Yvonne" Ă  Strasbourg, associĂ© Ă  CĂ©dric Moulot (Au Crocodile, 1741, 231 East Stree, le Saint-SĂ©pulcre) [6].

Repères Jean-Paul Burrus (1980-1986)

Directeur commercial de Schaal chocolatier.1986-1994 : Directeur général de Schaal chocolatier.1994 : Président de Schaal chocolatier, (plus en exercice à ce jour).1995 : Fondateur avec Jean-Paul Proponnet de l’ Association régionale des industries alimentaires d'Alsace (ARIA).1996 : Président des magasins de café Coffea le Havre, (plus en exercice à ce jour).2003 : Fondateur de l’association des amis du chocolat, créateur du musée “Les secrets du chocolat” et Marquise de Sévigné à Geispolsheim.2004 : Président de la Chambre syndicale nationale des chocolatiers à Paris, (plus en exercice à ce jour).2008 : Président directeur général de la Holding Salpa, (plus en exercice à ce jour), Nomination au poste de conseiller du commerce extérieur, (mandat terminé). Autres responsabilités : administrateur du Syndicat du thé, de la Confédération nationale des détaillants en chocolat et du Syndicat du chocolat (plus en exercice à ce jour).

Christian Burrus (1959)

  • Le second fils de Paul et de Janine Burrus, Christian, reprend progressivement les rĂŞnes d’Esca capitalisation au dĂ©but des annĂ©es 1990. Il engage la sociĂ©tĂ© dans une vĂ©ritable diversification des produits et un changement dans leur commercialisation. Esca entame ainsi ses premiers pas dans le courtage. L'achat du courtier Joliez-Regol, en 2001, constituera le premier marqueur de la croissance externe du groupe. Elle sera suivie du rachat d'Afi Europe en 2004 pour donner une nouvelle entitĂ© : Afi.Esca. Ă€ partir de 2008 se constitue un acteur incontournable dans le monde du courtage d’assurances après les rachats successifs des cabinets Diot et la SĂ©curitĂ© Nouvelle (LSN Assurances).

Martin Burrus (1836-1901)

  • MariĂ© Ă  LĂ©onie Nelles (1848-1938). François-Joseph Burrus, le pionnier, a transmis la manufacture des tabacs F.J. Burrus, en 1869, Ă  quatre de ses fils. Parmi eux, Martin et Pierre-Jules, qui ont considĂ©rablement diversifiĂ©e l’affaire familiale des tabacs de Boncourt en crĂ©ant, en 1872, une succursale de la manufacture suisse Ă  Sainte-Croix-aux-Mines en Alsace. C’est Martin Burrus qui s'installe le premier dans ce petit village alsacien devenu territoire allemand pour implanter une nouvelle manufacture de tabac. Il fait figure de pionnier parmi les enfants de François- Joseph et signe le retour des Burrus en Alsace, terre de leurs ancĂŞtres. Martin connait bien la rĂ©gion Ă  la suite de son passage au collège de SĂ©lestat dans le Bas-Rhin, dĂ©partement riche en cultures de tabac de qualitĂ©. Il travaille d'arrachepied pour dĂ©velopper sa nouvelle usine, cherchant les derniers progrès de la mĂ©canisation utilisĂ©e pour les forces motrices, forts de l'expĂ©rience acquise auprès de son père dans l'usine de Boncourt. En l'espace d'un an, le bouillant chef d'entreprise construit un grand magasin de tabac pour approvisionner son usine. Il a de l'ambition : faire de la manufacture de Sainte-Croix l'une des plus performantes de la rĂ©gion et prouver Ă  son père, restĂ© Ă  Boncourt, que la dynamique est lancĂ©e dans ce petit village alsacien. D'un caractère bien trempĂ©, il a l'âme d'un capitaine d'industrie. Dur avec lui-mĂŞme et avec les autres, il dirige avec autoritĂ© et sait s'entourer. En 1879, il fait appel Ă  son frère cadet Pierre-Jules pour le seconder. L'usine alsacienne prend un tel essor que Martin et Pierre-Jules vont rĂ©ussir le pari de hisser F.J. Burrus au sommet des manufacturiers d'Alsace et s'imposer sur le marchĂ© allemand. Les deux cousins vont mĂŞme dĂ©passer en volume la manufacture de Boncourt en occupant près de 50% des ventes de tabac en Allemagne. En 1901, Martin dĂ©cède, laissant Ă  son frère Pierre-Jules, la direction de l’entreprise.

André Burrus (1885-1974)

  • MariĂ© Ă  Marguerite Feltin (1886-1971) En 1911, la gĂ©nĂ©ration suivante de Maurice, nĂ© en 1882, fils de Pierre-Jules, et AndrĂ©, nĂ© en 1885, fils aĂ®nĂ© de Martin, assure un nouveau dĂ©part Ă  la manufacture. Fraichement dĂ©barquĂ© Ă  Sainte-Croix-aux-Mines après de brillantes Ă©tudes d'ingĂ©nieur Ă  l'École Polytechnique de Zurich, AndrĂ© Burrus se parfait lui aussi au mĂ©tier en effectuant, comme de coutume, des stages croisĂ©s dans les deux manufactures familiales. Comme ses cousins, qu'il frĂ©quenta dès sa plus jeune enfance Ă  Sainte-Croix, il participe Ă  des voyages d'initiation du mĂ©tier, mettant au service de l'entreprise son gout pour les avancĂ©es technologiques et ses compĂ©tences de gestionnaire. Si Maurice Burrus voyage beaucoup pour s'occuper de l'achat du tabac Ă  l'Ă©tranger, AndrĂ© gère de plus en plus le quotidien de la Manufacture : le premier arrivĂ© Ă  l'usine, le dernier Ă  en repartir. La guerre de 14-18 et le rattachement de l’Alsace Ă  la France bouleverse le marchĂ© du tabac. Le monopole est rĂ©tabli et les deux gĂ©rants de la manufacture doivent s’adapter. La chance leur sourit. La manufacture de Sainte-Croix est dĂ©signĂ©e comme principal fournisseur de la RĂ©gie française des tabacs et fabrique la production de cigarettes nationales, alors que leurs concurrents disparaissent les uns après les autres. L’entre-deux-guerres voit la consolidation des liens entre la manufacture et l’État français. Maurice et AndrĂ© Burrus sont cantonnĂ©s au rĂ´le de gestionnaires. Ils auront Ă  gĂ©rer la nationalisation de l'usine de Sainte-Croix-aux-Mines, qui deviendra effective en 1947. Le dĂ©veloppement de la manufacture de Boncourt, dans laquelle AndrĂ© Burrus dĂ©tenait une participation d'associĂ© avec son cousin Maurice, a permis de renouer avec l'esprit d'entreprise de la famille en participant au dĂ©veloppement de la production de tabacs suisses et la modernisation des usines de Boncourt. Durant la Seconde Guerre mondiale, AndrĂ© Burrus s’occupe activement avec ses cousins LĂ©on et Robert, du dĂ©veloppement des cultures de tabacs indigènes en Suisse, notamment dans le Valais.
  • Martin Burrus (1918-1958), dirigeant de la manufacture familiale
  • RenĂ© Burrus (1923-2017), industriel, Ă©tudes de sciences et d’économie politique Ă  Paris et Ă  Genève. EngagĂ© volontaire en 1944. Cinquième gĂ©nĂ©ration des Burrus dans la fabrication des tabacs Ă  Boncourt. Il a fondĂ© au BrĂ©sil une affaire de parfums et a reprĂ©sentĂ© des affaires bancaires.

Sources

  • Philippe Turrel, La saga des Burrus, le clan des audacieux, Editions Slatkine, Genève, 2018.
  • Philippe Turrel, Andlau, Koechlin, Maupeou, Burrus, Il Ă©tait une fois en Alsace, les châteaux de Hombourg, Editions du musĂ©e, 2017.
  • Philippe Turrel, De Boncourt Ă  Sainte-Croix-aux-Mines, Le coup de tabac des Burrus d'Alsace, Editions du MusĂ©e, 2014.
  • Philippe Turrel, Un siècle de chocolat (1912-2012), de Burrus Ă  Schaal, un destin alsacien, Éditions du MusĂ©e, 2012.
  • Philippe Turrel, De l'Esca-PrĂ©voyance au groupe Burrus-1923-2012- L'assurance d'une compagnie alsacienne, Éditions du MusĂ©e, 2012.
  • Vaison antique, dĂ©couvertes archĂ©ologiques rĂ©centes, coordination Ă©ditoriale Xavier Delestre et David Lavergne. Article de Philippe Turrel, page 25-28, aux origines de la protection archĂ©ologique : l'exemple du théâtre, Éditions Errance, 2012.
  • MĂ©cènes, les bâtisseurs du patrimoine, ouvrage collectif coordination Ă©ditoriale Philippe Turrel, Éditions Chaman et Fondation Gianadda, 2011.
  • Philippe Turrel, La Saga des Burrus, Du prĂ©cepteur de NĂ©ron au mĂ©cène de Vaison la Romaine, Dolfing Édition, 2003.
  • Maurice Zermatten, Manufacture de tabacs et cigarettes, F.-J. Burrus & Cie, Boncourt, photos de Benedikt Rast, Boncourt, 1954. - 58 p. 1956.

Notes et références

  1. (fr)[PDF]« Des origines alsaciennes », sur www.valdargent.com (consulté le )
  2. (fr)[PDF]« Rapport social 2005/2006 », sur www.bat.ch (consulté le )
  3. François Kohler, « Burrus » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  4. https://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=117001137
  5. Philippe Turrel, La saga des Burrus, Editions Slatkine, , 264 p. (ISBN 978-2-8321-0899-4)
  6. Claire Peyrot, « Strasbourg : le restaurateur Cédric Moulot et la famille Burrus rachètent l’emblématique enseigne « Chez Yvonne », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
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