Famille Bonnot

La maison noble[2] - [1] des Bonnot est originaire du Jura[2]. Les Bonnot, qui tirent depuis le XIII^e siècle leur nom d'un fief, sont mentionnés dans les mémoires historiques sur la ville de Poligny[3], comme co-seigneur de Bonnot, des Fonds de Poligny et de la forêt de Vaivre octroyé par le comte palatin de Bourgogne Otton III.

Le fondateur de la maison est Guillemin Bonnot dit "le bonnot"[4] seigneur de Quemigny en 1292[5], seigneur de Frontenay, vivant à Poligny[6]. Son héritier est Alain Bonnot vivant à Poligny.

En 1374, Richard Bonnot[7], fils de Pierre, docteur en droit, entre aux services de Philippe II de Bourgogne, comme conseiller[8] et représentant spécial auprès du Pape[9]. Il était représenté avec sa femme Julienne, sur la première porte de la chapelle du petit Saint-Bigne de Dijon, qu'il avait fondée; on y voyait aussi son écu portant un chevron d'or accompagné de trois oiseaux[10]. Il est le père de :

• Guy Bonnot, fait écuyer par le duc Jean I, seigneur de Blaisy, Vicomte-mayeur de Dijon de 1409 à 1415[11], marié à Jeanne La Berruière, en second noces à Jeanne de Saigney[10]. Sa fille Marguerite Bonnot épouse la 14 novembre 1438 Nicolas Aurrillot de Langres[12].Son père Richard acquit pour lui la maison de Griffons à Dijon[13].
• Jean, Maitre des comptes des Ducs. Son fils deviendra seigneur de Cormaillon[10].
• Marguerite, épouse de jean de Blaisy[10].
• Jacotte qui épousa Jean de Ligney[10].

À la perte de la Bourgogne en 1477, Jehan Bonnot le jeune fuit et entrent aux services des Hasbourg, s'installant à Malines. Son petit fils Jean Bonnot devient écuyer tranchant de Marguerite d'Autriche, puis maréchal général des logis de Marie de Hongrie. Ils occupent des fonctions de diplomates, conseillers et militaires dans le cercle de Bourgogne. L'empereur octroie le titre héréditaire de Noble libre du Saint-Empire (Edelfrei).

Au XIV siècle, la maison de Bonnot se divise en 2 branches :

Les armes familiales se blasonnent : Au chevron, accompagné de trois oiseaux.[7] - [24]

Le premier enregistrement des armes de la famille Bonnot remonte à 1409 dans l'Armorial de la Chambre des Comptes de Bourgogne, par Jean Bonnot[25]. Son père Richard, conseiller du Duc, l'utilisa comme sculpture sur la porte de la Chapelle du Petit Begne de Dijon vers 1374[26].

• Jean Bonnot (1374-1443)[28] Clerc aux Comptes à partir du 23 février 1399, Auditeur le 06 juin 1407 et maître de la chambre des comptes de Bourgogne 1408 à 1443, Lille et Besançon[29].
• Jean ou Jehan Bonnot (1503-) Noble libre de Saint Empire, écuyer tranchant[30] de Marguerite d'Autriche, Maréchal Général des Logis de Marie de Hongrie, Bailli de Hal en Hainaut[31].
• Jean Bonnot de Cormaillon (1539-1590), Gouverneur de Veere, Principaux du Conseil des princes électeur[32].
• Helena des Barres, épouse de jean Bonnot de Cormaillon, pilier de la réforme aux Pays-Bas.
• André Bonnot, chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon, abbé de la Bussière[33] - [34]
• Étienne Bonnot (1623-1686), vicomte-mayeur de Dole.
• Louis Bonnot, chanoine de Notre Dame de Dole[22].
• Julien Bonnot, consultant sur les questions militaires chinoises, militaire, diplômate et essayiste. Sociétaire des Écrivains Combattants. Grand-croix de l'ordre du Loup du cercle de Bourgogne.
• Richard Bonnot, Procureur du Duc de 1354-1355, de 1370 à1384 conseiller au Parlement de Beaume[35], ainsi que conseiller au grand et petit conseils[36] du Duc Philippe II le Hardi de 1367-1388, acquit en 1377 la mairie de Flavy[37]. Le 25 septembre 1375, Richard est négociateur et représentant tout pouvoir du Duc de Bourgogne pour fixé à perpétuité les limites des provinces de Bourgogne et de Bourbonnais. Pierre Bonnot en (pere de Richard Bonnot conseiller du Duc de Bourgogne ) 1369 vendit à la comtesse de Flandre, d'Artois et de Bourgogne Marguerite de Male une maison dans le château de Bracon[38] - [39]
• Guyot Bonnot[40] , écuyer, seigneur de Behan et de Buxeuil, lieutenant et gouverneur général du Duc[41] de Bourgogne. Il prit part à l'annexion de la Haute-Alsace[42]. Il est la beau - père de Guy de Lantaiges[43](bailli de Bar-sur-Seine), ce dernier prend le nom de Bonnot-Lantaiges[44]. En 1481, Guyot achete les terres et la seigneurie de Balaon pour 600 Francs tournois[45].Le 12 juillet 1498, il est confirmé par le Roi de France Charles VII bailly et maître réformateur des eaux et forets et châtelain de Bar-sur-Seine[46]. Le 19 mars 1479, il est autorisé par Charles d'Ambroise à prendre possession de Villecomte et de Blaisy.
• Bernard Bonnot, frère de Richard fut nommé par le Duc Philippe, Maître particulier des Monnaies des Flandres, le 13 juin 1393[47].
• Noble Hippolyte Bonnot[48] , prêtre, curé de Bourguignon-Les-Conflans, 1745.
• Louis Bonnot , prêtre et chanoine de la collégiale de Dole [49]
• Marie Bonnot épouse en 1757 Jean d'Amarzit écuyer , enfant Jean antoine d'Amarzit officier au régiment Beaujolais épouse en 1780 Antoinette de Murat[50].
• Nicolas Bonnot secrétaire du Roi Louis XIII, seigneur de Champronds épouse Jeanne de Bourlon mort le 21 aout 1635 enterré en l'église de Fericy[51].
• Gaspard Bonnot , Lieutenant le 13 aout 1793 au 9^e bataillon du Jura , capitaine durant l'an 11 ,chef de bataillon au 110 régiment d'infanterie par décret impérial du 06 octobre 1808, Fait officier de la légion d'honneur en 1812[52]. (photo États de service , 8 blessures ).

état de service de Gaspard Bonnot , chef de bataillon, officier de la légion d'honneur par décret impérial

Il existe dans le Jura.

• Une rue des Bonnots dans le village de Desnes (Jura).
• Un hermitage de Saint-Bonnot sur la commune d'Amanges. .
• Dijon , rue Amiral Roussin au 23. Les ornements qui décorent sont du goût de la renaissance. Il portrait autrefois le nom de Petit-Saint-Bénigne, et renfermait la chapelle de la Vicomté[63]. Sur la porte extérieur de la chapelle on voyait les statues agenouillés du "Vicomte" Richard Bonnot et de s femme ainsi que leurs écus. Démolie en 1809[64].

• Armorial des familles de Franche-Comté
• Armorial des familles de Bourgogne
• Chambre des comptes de Dijon