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Fadila Morsly

Fadila Morsly, née Fadila Boussena le à Annaba en Algérie, est une artiste peintre.

Fadila Morsly
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Naissance
Nationalité
Activité
Formation

Biographie

Avant la peinture

Elle étudie le Droit à l'Université d'Alger (maitrise) et obtient un diplôme de 3e cycle en Transport Maritime à l'université d'Aix-en-Provence, en France. Juriste et commerciale dans une compagnie de navigation (CNAN), avant de devenir avocate au barreau d'Alger. Elle est contrainte à l'exil en 1990 alors que son pays commence à connaître les prémisses du terrorisme. Par la suite, elle sera marquée par les ravages de la guerre civile en Algérie. En 1990, elle suit son époux en Afrique occidentale. Durant deux années, elle s'intéresse à l'histoire de la philosophie et à l'architecture.

Ses débuts en tant qu'artiste

En 1992, elle s'installe Ă  Aix-en-Provence. Elle frĂ©quente assidĂ»ment le musĂ©e Granet, participe aux travaux du groupe de rĂ©flexion « la PensĂ©e Libre Â» et s'inscrit au Cercle Condorcet dont elle dirige une commission de travail. C'est pendant cette pĂ©riode qu'elle commence Ă  peindre des copies Ă  l'huile des Ĺ“uvres de Renoir, CĂ©zanne, Van Gogh et Picasso. Elle perfectionne Ă©galement ses connaissances thĂ©oriques de l'Art et s'intĂ©resse fortement Ă  l'art islamique. Dès la fin de l'annĂ©e 1992, Fadila Morsly se consacre dĂ©finitivement Ă  la peinture. Elle fait des voyages Ă  Paris et frĂ©quente rĂ©gulièrement le musĂ©e du Louvre. Elle se rend Ă©galement Ă  de multiples expositions et Ă©vĂ©nements d'art contemporain et dĂ©couvre avec grand intĂ©rĂŞt les activitĂ©s du Centre Pompidou et du Palais de Tokyo. Comme beaucoup de peintres du XXIe siècle, les dĂ©buts de l'artiste sont figuratifs. Elle produit des portraits, des paysages, des huiles aux tons pastels, des natures mortes, imitant en cela les impressionnistes. Elle fait sa première exposition en 1993 Ă  Saint-Victoret au salon des Peintres prĂ©sentant quatre Ĺ“uvres figuratives.

Les Signes et Symboles

Dès 1996, elle s'intĂ©resse aux symboles et plus particulièrement aux signes. Elle Ă©tudie l'histoire de la MĂ©diterranĂ©e selon Fernand Braudel. Ce sont ses toiles de symboles, signes et lettres arabes qui la font connaĂ®tre du grand public en 1998 lors de sa première exposition individuelle Ă  l'UNESCO (Paris). Elle quitte le sud de la France en 1999 et vit un an Ă  Paris. En 2000, elle retourne en AlgĂ©rie et expose en diffĂ©rents lieux culturels de la capitale. Elle participe activement au XXXVe sommet de l'OUA, en montrant au public soixante et onze toiles reprĂ©sentant « Le Portrait de l'Afrique Ă  l'Aube du XXIe siècle Â». La mĂŞme annĂ©e, la commission des Arts des Nations Unies Ă  Genève, prĂ©sente soixante sept Ĺ“uvres de l'artiste sur le thème: Saint Augustin l'africain, Ă©changes de signes en MĂ©diterranĂ©e au XXIe siècle. L'annĂ©e suivante, elle installe cinquante et une toiles dans le hall de l'hĂ´tel Sofitel d'Alger et organise une exposition intitulĂ©e « Ă‰clat des villes, villes en Ă©clats Â» faisant Ă©tat de la destruction des villes par les hommes devenus fous, dans l'histoire de l'humanitĂ© depuis Ur, Carthage, Rome au Twin Towers de New York.

Ces expositions rencontrent un vif écho auprès d'un public algérois, meurtri par les attentats de la guerre civile. Durant ce séjour l'artiste s'est initiée à la céramique. Elle produit une grande quantité de peintures sur des vases, boites, assiettes et notamment des peintures de mains de Fatma ludiques sur des carrelages. En 2004, elle retourne à Paris et continue de séjourner à de nombreuses reprises en Algérie pour y puiser son inspiration.

Expositions

  • UNESCO (FĂŞte nationale algĂ©rienne), 1996, Paris
  • UNESCO (Salle des Actes), 1998, Paris
  • OUA (XXXVe Sommet), 1999, Alger
  • ONU (Palais des Nation), 1999, Genève
  • Forum de Crans-Montana, 1999, Monaco
  • Centre Culturel AlgĂ©rien, 2006, Paris
  • Galerie Oberkampf, 2012, Paris

Voir aussi

Bibliographie

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  • Revue Le Courrier de l'Unesco, publication internationale, octobre 1996
  • Couverture du livre L'Ă©tat de droit dans le monde arabe, Ahmed Mahiou, Ă©dition CNRS, France, 1997
  • Revue Tassili, Magazine no 12, dĂ©cembre 1997 - FĂ©vrier 1998
  • El Watan, "Une juriste, artiste peintre", quotidien national, AlgĂ©rie, 4 mai 1998
  • Le Nouvel IndĂ©pendant, "LibertĂ©, Sagesse et Humanisme", mensuel national, AlgĂ©rie, juillet 1999
  • Revue UN Special, "Les Ă©changes de signes au XXIe siècle", publication internationale, septembre 1999
  • Le Monde Aujourd'hui, "Une artiste pas comme les autres!", quotidien national, AlgĂ©rie, 12 fĂ©vrier 2000
  • La Tribune (AlgĂ©rie), "Fadila Morsly, le signe du sens et de la raison", AlgĂ©rie, 13 mars 2000
  • Le Siècle, "Fadila Morsly: Les signes comme repères dans le prĂ©sent", quotidien national, AlgĂ©rie, 29 mars 2000
  • Le Matin d'Alger, "D'or et de lumières", quotidien national, AlgĂ©rie, 23 janvier 2001
  • La Tribune (AlgĂ©rie), "Fadila Morsly ou les splendeurs de la cohĂ©rence", quotidien national, AlgĂ©rie, 22 janvier 2001

Articles connexes

Lien externe

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