Fabien-SĂ©bastien Imberties
Fabien-SĂ©bastien Imberties , nĂ© le Ă Cahors, dans le Lot (France) et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Autun en SaĂŽne-et-Loire, est un prĂȘtre jĂ©suite qui, aprĂšs la suppression de la Compagnie de JĂ©sus, devint en 1806 Ă©vĂȘque d'Autun de 1806 Ă sa mort.
Fabien-SĂ©bastien Imberties | ||
Portrait de Fabien-Sébastien Imberties, Antoine-Jean Gros, 1810, Musée Rolin. | ||
Biographie | ||
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Naissance | Cahors (Lot) |
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Ordre religieux | Compagnie de JĂ©sus | |
DĂ©cĂšs | Autun |
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ĂvĂȘque de l'Ăglise catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | par Mgr Joseph Fesch |
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ĂvĂȘque d'Autun | ||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Fils de Jean Imberties, bourgeois de Cahors et de son Ă©pouse Jeanne-Marie de Laymet, il fait ses Ă©tudes dâhumanitĂ©s et rhĂ©torique dans un collĂšge jĂ©suite et entre au noviciat jĂ©suite de Toulouse le . Il fait deux annĂ©es de philosophie (1753-1755) et enseigne six ans au collĂšge de Montauban (1755-1761) avant de commencer les Ă©tudes immĂ©diatement prĂ©paratoires au sacerdoce.
Imberties est encore Ă©tudiant en thĂ©ologie lorsque la Compagnie de JĂ©sus est bannie de France (1763). Il est alors ordonnĂ© prĂȘtre pour le clergĂ© sĂ©culier (aprĂšs 1763) et obtient un doctorat en thĂ©ologie, Ă Toulouse. Il est curĂ© dans le diocĂšse de Cahors, y jouissant dâune bonne rĂ©putation de vie autant que de doctrine. Cependant, refusant le serment Ă la âConstitution civile du clergĂ©â imposĂ© aux prĂȘtres, il est contraint de sâexiler en Espagne.
Ă son retour dâEspagne, aprĂšs la pacification religieuse apportĂ©e par le concordat de 1801, il devient curĂ© de Montauban, et, le , est nommĂ© Ă©vĂȘque dâAutun, par le ministre des cultes de NapolĂ©on. ConsacrĂ© Ă©vĂȘque le Ă Paris, il reste Ă son poste jusqu'Ă sa mort en 1819. Son nom est particuliĂšrement attachĂ© Ă la fondation du petit sĂ©minaire dâAutun (1813).
Mgr Imberties est inhumĂ© dans la cathĂ©drale d'Autun dans le collatĂ©ral gauche, devant la chapelle des Ă©vĂȘques. Ses armoiries sont gravĂ©es sur sa pierre tombale.
Armoiries, Sceau et DĂ©coration
- « vairé d'or et d'azur au franc quartier des barons ecclésiastiques qui est de gueules à la croix alésée d'or » Ces armoiries sont au titre des mandements imprimés pendant l'épiscopat de ce prélat; elles sont surmontées d'une de ces toques à plumes substituées aux couronnes de l'empereur Napoléon Ier, etaccompagnées de l'étoile de la Légion d'honneur[1]. Ses armes sont parfois remplacées par ses initiales entrelacées F. S. I[2].
- Sceau ovale; écusson en cartouche, portant d'azur aux lettres F.S.I. entrelacées, acolé à une croix épiscopale, surmonté de la crosse, de la mitre et du chapeau; en bas deux branches de laurier entrelacées[3]
Voir aussi
Bibliographie
- Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, (1894), pp.281-283
- Harold de Fontenay, Fabien-SĂ©bastien Imberyies dans : Revue Nobiliaire historique, biographique , Paris, Librairie J.B. Dumoulin, 1867; p. 469.
Articles connexes
Notes et référsnces
- La toque des barons était de velours noir, retrousée de contre-vair, ornée de trois plumes blanches soutenues par un porte aigrette d'argent (D'Eschavannes, ouv, cit, t.I, p. 72.
- Rituel à l'usage du diocÚse d'Autun, Autun, Dujussieu, 1807 in-12 - Catéchisme à l'usage des églises catholiques de l'Empire français, Autun, Dejussieu, 1808, in-12.
- Archives de la Société Eduenne, dispense du 20 octobre 1807