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Eugen von Schobert

Eugen Ritter[N 1] von Schobert, né le à Wurtzbourg et mort le en Ukraine) est un Generaloberst allemand de la Heer (Armée de terre) dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Eugen von Schobert
Eugen von Schobert

Nom de naissance Eugen Siegfried Erich Schobert
Naissance
Wurtzbourg, Royaume de Bavière
Décès
Mykolaïv, Ukraine
Mort au combat
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand (en 1918)
Drapeau de l'Allemagne République de Weimar (en 1933)
Drapeau de l'Allemagne nazie Troisième Reich
Arme Heer
Grade Generaloberst
Années de service 1902 – 1941
Commandement 11. Armee
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la Croix de fer

Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.

Biographie

Jeunesse

Schobert est né Eugen Schobert à Wurtzbourg dans le royaume de Bavière, un État membre de l'Empire allemand[1]. Il est le fils du Major Karl Schobert et de Anna née Michaely[1]. Schobert entre dans l'Armée royale de Bavière en . Il sert en premier lieu dans le 1er régiment d’infanterie bavarois (de) et poursuit par un entrainement de pilote en 1911[1].

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, Schobert reste officier d'infanterie bavaroise, servant toute la guerre sur le front occidental. Pendant l'offensive allemande du printemps de 1918, il dirige le 3e bataillon du 1er régiment d'infanterie bavarois. Pour ses actions le , où il a personnellement mené son bataillon dans la traversée d'un canal près de Jussy contre une rude résistance britannique, il reçoit la croix de chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph[2]. C'est la plus haute distinction militaire de Bavière, comparable à la décoration Pour le Mérite en Prusse, et confère un titre de noblesse au bénéficiaire qui était un roturier. Ainsi Eugen Schobert devient « Eugen Ritter von Schobert ».

Entre deux-guerres

Après la Première Guerre mondiale, Schobert reste dans la Reichswehr, puis dans la Wehrmacht, en montant les différents échelons. Il est inspecteur d'infanterie de à . Il commande ensuite la 17e et la 33e division d'infanterie[3].
Il reçoit le commandement du 7e corps d'armée) le 4 février 1938[4].

Seconde Guerre mondiale

En , Schobert conduit son 7e corps d'armée dans l'invasion de la Pologne dans le cadre de la réserve du groupe d'armées Sud. En -, son corps, faisant partie de la 16. Armee du général Ernst Busch du groupe d'armées A, participe à l'invasion de la Belgique, du Luxembourg et de la France.

Il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer pour son commandement du 7e corps d'armée pendant la percée de la ligne Maginot et la capture de Nancy et de Toul[1]. Il reste au commandement de ce corps lors des préparatifs de l'invasion de la Grande-Bretagne (opération Seelöwe).

En , Schobert reçoit le commandement de la 11e armée. Celle-ci est affectée au groupe d'armées Sud pour l'opération Barbarossa, l'invasion de l'Union soviétique. Pendant les combats dans le sud de l'URSS, après que son armée a traversé le Dniepr, Schobert et son pilote sont tués lorsque leur avion d'observation, un Fieseler Storch, s'écrase dans un champ de mines ennemi.

Famille

Schobert se marie avec Alice Rieder-Gollwitzer en 1921. Ils ont ensuite trois enfants: deux fils et une fille. Leur plus jeune fils est tué au combat en 1944 alors qu'il est pilote de chasse dans la Luftwaffe[5].

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Titre de noblesse équivalent à celui de « chevalier » en français, qui ne fait pas partie du nom mais dont le détenteur a l’autorisation de l’écrire avec son nom en Allemagne.

Références

  1. Virtuti Pro Patria, 404
  2. Bayerns Goldenes Ehrenbuch, 46
  3. Günter Wegner, Stellenbesetzung der deutschen Heere 1815-1939. (Biblio Verlag, Osnabrück, 1993), Bd. 1, 767, 830, 835.
  4. Wegner, Stellenbesetzung, 797.
  5. Virtuti Pro Patria, 404-5

Annexes

Bibliographie

  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC 891773959).
  • (de) Rudolf von Kramer, Otto Freiherr von Waldenfels und Dr. Günther Freiherr von Pechmann: Virtuti Pro Patria: Der königlich bayerische Militär-Max-Joseph-Orden, Munich, 1966
  • (de) Bayerisches Kriegsarchiv: "Bayerns Goldenes Ehrenbuch", gewidmet den Inhabern der höchsten bayerischen Kriegs-auszeichnungen aus dem Weltkrieg 1914/18, München 1928

Liens externes


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