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Eugène Constant Joseph César Gossuin

Eugéne Constant Joseph César Gossuin, né le à Avesnes et mort le à Paris, est un homme politique français.

Eugéne Constant Joseph César Gossuin
Fonctions
Député du Nord à la Chambre des représentants (Cent jours)
Prédécesseur -
Député du Nord au Corps législatif
Prédécesseur Lui-même
Successeur -
Député du Nord au Conseil des Cinq-Cents
Prédécesseur Lui-même
Successeur Lui-même
Député du Nord à la Convention nationale
Prédécesseur Lui-même
Successeur Lui-même
Député du Nord à l'Assemblée législative
Prédécesseur -
Successeur Lui-même
Maire d'Avesnes[1]
Prédécesseur Victor Vandemarcq
Successeur François Joseph Eugène Gossuin
Biographie
Nom de naissance Eugène Constant Joseph César Gossuin
Date de naissance
Lieu de naissance Avesnes (Généralité de Valenciennes)
Date de décès
Lieu de décès Paris (Seine (département)
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Centre-Gauche
Bonapartiste
Père François Joseph Eugène Gossuin
Mère Marguerite Pillot
Profession Administrateur des domaines et forêts

Eugène Constant Joseph César Gossuin
Maires d'Avesnes

Biographie

Il est le frère de Louis Marie Joseph Gossuin.

Maire de sa ville natale en 1781, membre de la commission départementale du Nord en 1790, Eugène Constant Joseph César Gossuin est élu député à l'Assemblée législative (1791), réélu député à la Convention par le département du Nord (1792). Absent lors du procès de Louis XVI (1793), il passe le plus clair de son temps en mission à l'Armée du Nord et présente plusieurs rapports sur la défection de Charles François Dumouriez.

Sous le Directoire

Élu député au Conseil des Cinq-Cents par le département du Nord, il est un partisan actif du coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

Sous le Consulat et le Premier Empire

Élu au corps législatif sous le Consulat, il est l'un des cinq Administrateurs généraux des forêts nommés en 1801[2]. Il figure comme député du Nord à la Chambre des Cents-Jours.

Ses Aperçus historiques dans la Bibliothèque historique lui valent en 1820 une condamnation à un an de prison.

Décès

Il meurt le 13 avril 1827[3] à Paris et il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Son cœur est déposé à Bas-Lieu à la Jonquière dans un cénotaphe de pierre bleue. Plus tard la société archéologique d'Avesnes fait transférer le cœur dans un coffret de plomb, le monument se trouve à l'Institut Villien d'Avesnes-sur-Helpe.

L'une des rues de sa ville natale porte son nom depuis 1912.

Notes et références

  1. https://www.annuaire-mairie.fr/ancien-maire-avesnes-sur-helpe.html
  2. Raymond Lefebvre et al., Les Eaux et Forêts : du 12e au 20e siècle, Paris, CNRS, coll. « Histoire de l'administration française », , 767 p., p. 306
  3. Bulletin Association généalogique Flandre Hainaut no 111

Sources

Liens externes

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