Eugène Brieux
Eugène Brieux, né le à Paris[1] et mort le à Nice[2], est un auteur dramatique, journaliste et voyageur français.
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Biographie
Eugène Brieux né à Paris d'un père, Adéotat Florent, menuisier.
Il entre en 1885 au Nouvelliste de Rouen à Rouen où il sera rédacteur en chef puis directeur.
Eugène Brieux mit en scène en comédie les petites gens, socialement défavorisées, de France.
Lors de la Première Guerre mondiale, et ensuite, il s'engage pour aider les aveugles de guerre, il permet la création d'écoles de formation[3].
Il est élu à l’Académie française le , au fauteuil 22, succédant à Ludovic Halévy. François Mauriac succède à Eugène Brieux et prononce son éloge le [4].
Le 28 avril 1929, il vient Ă Rouen inaugurer le buste de Georges Dubosc.
Il est inhumé au cimetière du Grand Jas à Cannes.
Ĺ’uvres
Théâtre
- Bernard Palissy, drame en 1 acte, en vers, Paris, théâtre de Cluny, 21 décembre 1879.
- Ménages d’artistes, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre-Libre, 21 mars 1890.
- La Fille de Duramé, drame en 5 actes, Rouen, Théâtre-Français, 25 mars 1890. lire en ligne sur Gallica
- Monsieur de Réboval, comédie en 4 actes, Paris, théâtre de l'Odéon, 15 septembre 1892.
- Blanchette, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre-Libre, 15 octobre 1892[5] ; reprise ensuite. Paris, théâtre Antoine, 30 septembre 1897.
- L’Engrenage, comédie en 3 actes, Paris, Comédie-Parisienne, 16 mai 1894 .
- La Rose bleue, comédie-vaudeville en 1 acte, Genève, Grand-Théâtre, 26 juillet 1895 .
- Les Bienfaiteurs, comédie en 4 actes, Paris, théâtre de la Porte-Saint-Martin, 22 octobre 1896 .
- L’Évasion, comédie en 3 actes, Paris, Comédie-Française, 7 décembre 1896.
- Les Trois Filles de Monsieur Dupont, comédie en 4 actes, Paris, théâtre du Gymnase, 8 octobre 1897 .
- L'École des belles-mères, comédie en un acte, 1898 .
- Résultat des courses, comédie en 6 tableaux, Paris, théâtre Antoine, 9 décembre 1898.
- Le Berceau, comédie en 3 actes, Paris, Comédie-Française, 19 décembre 1898 .
- La Robe rouge, pièce en 4 actes, Paris, théâtre du Vaudeville, 14 mars 1900, reprise par la Comédie-Française le [6]
- Les Remplaçantes, comédie en 3 actes, Paris, théâtre Antoine, 15 février 1901.
- La Petite Amie, pièce en 3 actes, Paris, Comédie-Française, 3 mai 1902.
- Simone, pièce en 3 actes, Paris, Comédie-Française, 13 avril 1903.
- La Couvée, comédie en 3 actes, Paris, Université populaire du faubourg Saint-Antoine, 9 juillet 1903 .
- Maternité, pièce en 3 actes, Paris, théâtre Antoine, 9 décembre 1903 .
- La Déserteuse, avec Jean Sigaux, Pris, théâtre de l'Odéon, 15 octobre 1904.
- Les Avariés, pièce en 3 actes, Paris, théâtre Antoine, 22 février 1905 .
- L’Armature, pièce en 5 actes, tirée du roman de Paul Hervieu, Paris, théâtre du Vaudeville, 19 avril 1905 .
- Les Hannetons, comédie en 3 actes, Paris, théâtre de la Renaissance, 3 février 1906.
- La Française, comédie en 3 actes, Paris, théâtre de l'Odéon, 18 avril 1907 .
- Suzette, pièce en 4 actes, Paris, théâtre du Vaudeville, 27 avril 1909 .
- La Foi, pièce en cinq actes, musique de Camille Saint-Saëns, Londres, His Majesty’s Theatre, le 20 septembre 1909 .
- La Femme seule, comédie en 3 actes, Paris, théâtre du Gymnase, 22 décembre 1912 .
- Le Bourgeois aux champs, comédie en 3 actes, Paris, théâtre de l'Odéon, 11 février, 1914.
- Les Américains chez nous, comédie en 3 actes, Paris, théâtre de l'Odéon, 9 janvier 1920.
- Trois Bons Amis, comédie en trois actes, Paris, théâtre de l'Odéon, 7 mai 1921.
- Théâtre complet (9 volumes, 1921-1929).
- L’Avocat, comédie en 3 actes, Paris, théâtre du Vaudeville, 22 septembre 1922[7] .
- L’Enfant (Pierrette et Galaor), comédie en trois actes, Paris, théâtre du Vaudeville, 20 septembre 1923.
- La Famille Layolette, comédie en 3 actes, Paris, théâtre des Nouveautés, 11 septembre 1926.
Distinctions
- 1897 : Prix Toirac de l’Académie française pour L’Évasion.
- 1900 : Prix Alfred-Née de l’Académie française.
- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du )[2] (commandeur le 4 octobre 1919, officier le 22 juillet 1906, chevalier le 27 juillet 1897).
Notes et références
- Paris, État civil reconstitué, vue 44/51. Il est né au no 16 rue de Bercy.
- Base LĂ©onore
- « Discours de M. Scapini, député, président de l'Union des Aveugles de Guerre, lors de l'inauguration de la plaque commémorative apposée sur la façade de son domicile à Paris », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 3 février 1936
- François Mauriac, « La réception de M. Mauriac à l'Académie Française », La Croix,‎ (lire en ligne sur Gallica)
- (en) The Era Annual, (lire en ligne)
- Dossier de critiques lire en ligne sur Gallica
- Adapté au cinéma en 1943 sous le titre Coup de feu dans la nuit
Articles connexes
Liens externes
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