Estivareilles (Allier)
Estivareilles est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Estivareilles | |||||
Le lampier (lanterne des morts). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Cher | ||||
Maire Mandat |
Georges Pailleret 2020-2026 |
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Code postal | 03190 | ||||
Code commune | 03111 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Estivareillois, Estivareilloises [1] | ||||
Population municipale |
1 117 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 99 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 34″ nord, 2° 37′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 179 m Max. 348 m |
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Superficie | 11,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Huriel | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Estivareilles est située sur la rive droite du Cher, à une dizaine de kilomètres au nord de Montluçon.
Le village est traversé par la RD 2144 (ex-RN 144), route de Montluçon à Bourges.
Urbanisme
Typologie
Estivareilles est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), forêts (17,7 %), zones urbanisées (9,7 %), eaux continentales[Note 3] (4 %), terres arables (3,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Son nom lui vient du parler marchois local, Estivarelhes. Ce dialecte est traditionnellement parlé dans la région de Montluçon[8]. La commune fait, en effet, partie du Croissant[9], zone où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl (ici berrichon)[10].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2020, la commune comptait 1 117 habitants[Note 4], en augmentation de 0,09 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La commune fait partie du vignoble de la région de Montluçon.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château du Cluzeau, propriété de la famille de Perier.
- L'église Saint-Sébastien du XIXe siècle, qui a remplacé en 1896 l'église romane détruite en 1894.
- La lanterne des Morts : située sur la place du village, elle lui a donné le nom de place du Lampier. Elle est classée monument historique.
- Le lavoir d'Estivareilles, toujours alimenté par une source.
- Le carrefour de la croix Bronzeau est connu comme un ancien lieu de réunion des sorciers et des meneurs de loups[16].
Liés à la commune
- Louise Thérèse de Montaignac (1820-1885), fondatrice de la Congrégation des Oblates du Cœur de Jésus, qui a vécu de temps en temps dans le manoir familial situé dans le bourg (hérité de la famille Perrot d'Estivareilles).
- Famille de Perier : le général de division des troupes de marine Antoine Pierre Étienne de Perier (1893-1968), grand officier de la Légion d'Honneur, a été propriétaire du château du Cluzeau[17]. En outre, deux de ses fils ont donné leur vie à la France en Indochine et en Algérie et sont à cet effet cités sur le monument aux morts de la commune.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
- Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires,‎ (lire en ligne).
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France,
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Menhir de la croix bronzeau, Estivareilles », sur Allier, hôtels restaurants (consulté le ).
- L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 4, Numéros 34 à 45, (lire en ligne), Page 471 : "N. de Place mariée à N. de Périer, général, inspecteur des troupes coloniales, châtelain actuel du Cluzeau dont 9 enfants."