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Ernest du Laurens de la Barre

Ernest du Laurens de la Barre, né à Quimperlé le et mort au manoir de Coat ar Roc'h en Commana le est un notaire et juge de paix, ainsi qu'un conteur et écrivain breton[1] - [2] qui a en particulier retranscrit en langue française de nombreux contes et légendes jusque-là transmis oralement en langue bretonne dans la région des Monts d'Arrée et du Haut Léon. Il fait partie de la première génération de collecteurs bretons[3] du XIXe siècle, après Emile Souvestre et Théodore Hersart de la Villemarqué.

Ernest du Laurens de la Barre
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  62 ans)
Commana
Nationalité
Activité

Biographie

Appartenant à la famille du Laurent de la Barre[4], il est le fils d'Alexandre-Marie-François du Laurens de la Barre (né le à Landévennec, contrôleur puis lieutenant des douanes à Lorient (Morbihan) et de Marie-Anne-Louise (dite Nancy) Guegot de Traoulen (née le à Champtocé-sur-Loire (Maine-et-Loire).

Il fait ses études secondaires au collège de Quimperlé, puis des études de droit à Rennes. Prenant l'habitude d'aller passer ses vacances au manoir de Coat ar Roc'h dans la propriété de son grand-père paternel Antoine-Marie-François-Jacques du Laurens de la Barre, ancien sénéchal de Concarneau et juge de paix à Sizun, il commence à s'intéresser aux contes et légendes racontés par les paysans des environs.

Il épouse le Elisa Sidonie Ply (née le à Clermont (Oise) et décédée le ) dont il eut deux enfants Ernest-Marie-André du Laurens de la Barre, né le à Nozay (Loire-Atlantique) et Félix-Alexandre-Jean-Marie du Laurens de la Barre, né en 1852.

Notaire à Vannes (où il fait édifier la Villa Saint-Guen au nord de la ville), il fut juge de paix à Sizun, il fit entièrement restaurer le manoir de Coat ar Roc'h en Commana, où il s'installa définitivement à partir de 1874 et où il mourut le . Nommé à Bouaye (Loire Inférieure) par décret du , il renonça à cette nomination.


Ĺ’uvre

Conteur et Ă©crivain breton, il est l'auteur de plusieurs recueils de contes bretons, ainsi que de travaux historiques sur la Bretagne et ses traditions, dont :

  • Histoire Ă©lĂ©mentaire et abrĂ©gĂ©e de la Bretagne ;
  • Histoire de Châteaubriant et de ses barons ;
  • Les veillĂ©es de l'Armor (1857) ; cet ouvrage contient plusieurs contes comme Le hucheur de nuit, Le testament du recteur[5], Le diable boiteux, etc. ;
  • Sous le chaume (1863); cet ouvrage contient plusieurs contes dont La pierre tremblante de TrĂ©gunc, Le bassin d'or, Les aventures du seigneur TĂŞte de Corbeau, M. Tam Kik, etc. ;
  • L'Imitation et la Vie de JĂ©sus-Christ ;
  • Fragments poĂ©tiques ;
  • ItinĂ©raire pittoresque de Vannes Ă  Quiberon ;
  • Excursion Ă  Saint-Gildas de Rhuys (vendu au profit des pauvres) ;
  • ItinĂ©raire pittoresque de Vannes Ă  Sainte Anne d'Auray ;
  • FantĂ´mes bretons (1879)[6] ;
  • Nouveaux fantĂ´mes bretons (1885); cet ouvrage contient les contes suivants : Le filleul de la mort, L'heureux voleur, Le gĂ©ant Hok-Bras[7], Aventures de Iann-Houarn, La volontĂ© de Dieu, etc.[8] ;
  • OĂą courons-nous ? MĂ©ditations sur le temps actuel ;
  • Contes populaires de Bretagne ;
  • Contes et lĂ©gendes de Basse-Bretagne (parmi les contes contenus dans cet ouvrage : TrĂ©meur ou l'homme sans tĂŞte rĂ©cit lĂ©gendaire de la vie de saint TrĂ©meur)[9].

Commémoration

Notes et références

Bibliographie

  • Robert Oheix, Biographies bretonnes, M. Ernest du Laurens de la Barre dans Revue de Bretagne et de VendĂ©e, numĂ©ro 26, , pages 120 Ă  132.

Articles connexes

Liens externes

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