Ernest Ziller (peintre)
Ernest Ziller, né le à Reichshoffen en district de Basse-Alsace, mort à Béziers le [1], est un artiste français, peintre, dessinateur, graveur.
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Charles Martin Ernest Ziller |
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Biographie
Ernest Ziller a commencé à peindre et dessiner dès son plus jeune âge. Il fait ses études à Haguenau et à l'Université de Strasbourg. Dès la libération de l'Alsace en 1918, il reprend ses études à la faculté de Nancy tout en suivant les cours de l’École des Beaux-Arts de cette ville.
Tout en vivant en Alsace annexée, il parlait couramment le français avec ses parents..
Nommé professeur en 1921, il enseigne en 1928 l'histoire et la géographie à Bastia, puis à Sarlat, Privas, Ajaccio pour enfin devenir proviseur du lycée Victor-Hugo à Narbonne de 1937 à 1962, il a pris sa retraite à Béziers où il est mort en 1976.
Féru de dessin et de gravure et particulièrement de l'eau forte sur cuivre, il a pratiqué ces deux disciplines artistiques tout au long de sa vie. Il a créé de nombreuses eaux-fortes montrant les sites importants au Moyen Âge : Minerve, Fontfroide, Saint-Guilhem-le-Désert, l'abbaye de Lagrasse, le site de la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers depuis les bords de l'Orb. Il a également réalisé des illustrations pour des ouvrages intitulés Occitanie et Septimanie.
Dès 1931 il expose au Salon d'automne à Paris. Il participe à la plus importante manifestation artistique parisienne ; le Salon des artistes français, où il obtient plusieurs médailles, de bronze en 1955 et d’argent en 1958. Il a souvent exposé en Languedoc-Roussillon Il a été aussi le président des Arts du Languedoc et membre du groupe Athéna à Béziers.
Une série de gravures a été acquise par le cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale de Paris qui englobe sa production de 1915 à 1976[2].
Les musées des Beaux-Arts de Béziers[3] et de Narbonne possèdent de lui d’importantes collections, données par son épouse, après le décès de l'artiste en 1976. Ernest Ziller est aussi représenté aux musées de Perpignan, d'Haguenau, au cabinet des estampes de Strasbourg. On y retrouve des interprétations de paysages (aquarelles, huiles, gravures, lithographies...) d'Alsace, des Cévennes, d'Espagne, du Roussillon et du Languedoc[4] - [5].
Ernest Ziller usait très largement de toutes les techniques, dessins, huiles, aquarelles, mais le mode d'expression où il excellait, fut certainement la gravure. Il s'avéra là aussi éclectique, passant du bois gravé à la lithographie, mais avec une préférence pour le cuivre traité à l'eau forte. Il va jusqu’à vendre sa voiture pour acheter une presse à bras et l'installer chez lui afin de tirer ses épreuves des gravures exécutées sur des plaques de cuivre.
Galerie
- Ernest Ziller, second en partant de la droite
- Lithographie d'Ernest Ziller, collection du Musée des Beaux Arts de Béziers
- Ernest Ziller et son épouse Renée.
- Extrait du journal Midi Libre du 12 juin 1966
- Extrait du journal Midi Libre du dimanche 5 avril 1981
- Signature d'Ernest Ziller.
Références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- catalogue.bnf.fr
- Donation veuve Ziller en mars 1980, inventaire musée de Béziers 80-3-1 à 80-3-128
- Midi libre, dimanche 5 avril 1981
- dictionnaire Bénézit, édition 1999 volume 14 p. 904
Sources
- Bénézit, (en) janvier 2006 (ISBN 9780199773787), (lire en ligne novembre 2011 (ISBN 9780199899913))
- Articles du journal Midi Libre.
- Catalogue musée des Beaux-Arts de Béziers : Béziers vu par les peintres