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Ennemis publics (essai)

Ennemis publics (« Correspondance. Janvier- ») est un ouvrage qui rassemble une correspondance entre Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy. Ce recueil composé de 28 lettres est paru aux éditions Flammarion et Grasset en 2008[1] - [2].

Ennemis publics
Auteur Michel Houellebecq
Bernard-Henri Lévy
Pays Drapeau de la France France
Genre Épistolaire, correspondance
Éditeur Flammarion et Grasset
Lieu de parution Paris
Date de parution 2008
Nombre de pages 332
ISBN 978-2-08-121834-5
Chronologie

Dans une première lettre, Michel Houellebecq lance le « débat » en partant du constat suivant :

« Tout, comme on dit, nous sépare – à l'exception d'un point fondamental : nous sommes l'un comme l'autre des individus assez méprisables[3] »

L'échange qui suit aborde différents grands thèmes : la carrière littéraire et la carrière de l'« intellectuel engagé » ; le « retour du religieux » dans le monde occidental ; le sens de la création romanesque. Michel Houellebecq fournit des détails qui éclairent sa progression spirituelle et littéraire en prenant appui sur les grands auteurs qui l'ont influencé : Blaise Pascal, Auguste Comte, Emmanuel Kant, Arthur Schopenhauer, Friedrich Nietzsche, Fiodor Dostoïevski, Franz Kafka.

Les lettres portent aussi particulièrement sur la façon dont internet et la presse se préoccupent des deux auteurs[4].

Éditions

  • Ennemis publics, Paris, Flammarion/Grasset, 2008, 332 p. (ISBN 978-2-08-121834-5)

Notes et références

  1. Tim Adams, « Public Enemies by Michel Houellebecq and Bernard-Henri Lévy – review », sur The Guardian, (consulté le ).
  2. Dwight Garner, « Throwing Mud and Calling It Beautiful », sur The New York Times, (consulté le ).
  3. Ennemis publics, Paris, Flammarion/Grasset, 2008, p. 7.
  4. Pierre Assouline commente : « Ce dialogue d'ego à ego suinte le sérieux, hélas. On y chercherait en vain une trace d'humour, de distance, de second degré. Quelque part, dans un rare accès de lucidité, BHL s'interroge : « Ce tableau de nos proximités et de nos distances n'intéresse peut-être que nous ». Ce qui n'est pas faux. Puis il insiste : « On a nos zones de bêtise, bien sûr -à commencer par cette tentation de la paranoïa qui nous guette, là, par exemple, dans cette correspondance… » Dommage que cet éclair de perspicacité n'intervienne qu'à la page 219. » in Page du Blog de P. Assouline rendant compte du livre le 5 octobre 2008.
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