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Edward Duyker

Edward Duyker est un historien australien.

Edward Duyker
Edward Duyker (2014)
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Sylvania (en) (-)
Formation
Activités
Edward Duyker (Hobart, 2005)

Il a Ă©crit plusieurs rĂ©cits ethnographiques—Tribal Guerrillas (1987)[1] The Dutch in Australia (1987) [2] et Of the Star and the Key: Mauritius, Mauritians and Australia (1988)[3] — et biographies de Marc Joseph Marion du Fresne, Daniel Solander, Jacques LabillardiĂšre, François PĂ©ron, Jules Dumont d'Urville et d'autre livres concernant les dĂ©buts de l’exploration du continent australien. Une grande partie du travail d’Edward Duyker consiste Ă  corriger l’anglocentrisme de l’histoire australienne, et sa contribution a Ă©tĂ© Ă©norme dans le domaine des connaissances et dans les buts des explorateurs français au XVIIIe siĂšcle et au dĂ©but du XIXe siĂšcle.

Duyker est maĂźtre de confĂ©rences honoraire de l’universitĂ© de Sydney[4]. Il fut consul Ă  titre honorifique pour la RĂ©publique de Maurice en Nouvelle-Galles du Sud entre 1996 et 2002[5] et professeur Ă  titre honorifique de l'universitĂ© catholique de l'Australie entre 2009 et 2018[6]. Il a Ă©tĂ© Ă©lu membre de l’« AcadĂ©mie australienne des Sciences Humaines » en [7].

Biographie

Edward Duyker est nĂ© Ă  Melbourne dans l'État de Victoria le d’un pĂšre nĂ©erlandais et d'une mĂšre mauricienne (d'ascendance bretonne, normande, vendĂ©enne et anglaise). Ses ancĂȘtres des Cornouailles Ă©migrĂšrent Ă  AdĂ©laĂŻde en 1849. Il a des aĂŻeux communs avec les peintres Lloyd Rees et FĂ©lix Lionnet [8] et avec Marcel Pagnol [9].

Edward Duyker frĂ©quenta l’école primaire Saint-Joseph Ă  Malvern oĂč le pianiste Geoffrey Tozer fut son condisciple. Il fit ses Ă©tudes secondaires au collĂšge De La Salle Ă  Malvern[10]. Comme Ă©tudiant Ă  l’universitĂ© de La Trobe, il suivit des cours de philosophie, de littĂ©rature et d’histoire. L’historien australien Alan Frost exerça sur lui une influence intellectuelle importante[11]. À l’universitĂ© de Melbourne, oĂč il Ă©tudia le bengalĂź sous la direction du philosophe et critique littĂ©raire Sibnarayan Ray, il soutint une thĂšse en 1981 sur la participation de la tribu des SantĂąl dans l’insurrection des (mouvements) Naxalites en Inde.

Duyker fut recrutĂ© par le dĂ©partement australien de la DĂ©fense Ă  Canberra au dĂ©but de 1981 et fut employĂ© au Joint Intelligence Organization. Si ses premiers ouvrages traitĂšrent principalement du Sud de l’Asie et furent plusieurs fois publiĂ©s dans l'Australian Defence Force Journal, Duyker rĂ©solut de ne pas se limiter Ă  cette rĂ©gion comme lettrĂ© et auteur. En , il accepta un poste Ă  l’universitĂ© de Griffith Ă  Brisbane, puis s’établit Ă  Sydney en 1984 comme Ă©crivain indĂ©pendant.

Études et Ɠuvres historiques

En se servant des ressources linguistiques de sa famille – nĂ©erlandaises et françaises – il publia The Discovery of Tasmania (1992)[12] qui rassembla l’ensemble des extraits des journaux de bord des deux premiĂšres expĂ©ditions europĂ©ennes Ă  Van Diemen’s Land. An Officer of the Blue (1994)[13], sa biographie du navigateur breton Marc Joseph Marion Dufresne (le premier explorateur français Ă  explorer la Tasmanie) fut lancĂ©e par l’ancien Premier ministre australien Gough Whitlam. Un des critiques du livre, l'historien Michael Roe, fit le commentaire suivant : "En rĂ©digeant ce rĂ©cit, Edward Duyker eut Ă  traiter des conflits armĂ©s, de la politique, la gĂ©ographie, la navigation, l’anthropologie – la liste pourrait se prolonger. Il aborde cela avec habiletĂ© et autorité "[14]. Sa biographie de Marion Dufresne a Ă©tĂ© aussi le sujet d’un essai. « The Tortoise wins Again » par Greg Denning, publiĂ© dans sa collection Readings/Writings (Melbourne University Press, 1998, p. 201-4)[15]. Nature’s Argonaut (1998), sa biographie de Daniel Solander, le naturaliste suĂ©dois sur l’Endeavour lors du premier voyage de circumnavigation de James Cook en 1769-1771, fut retenue dans la liste restreinte des candidats au Prix d’Histoire gĂ©nĂ©rale du New South Wales Premier's History Awards en 1999[16].

Duyker est aussi corĂ©dacteur, avec Per Tingbrand, de Daniel Solander: Collected Correspondence (1995)[17] que Paul Brunton dĂ©crivit comme « une contribution textuelle majeure »[18]. Avec sa mĂšre Maryse Duyker, il publia la premiĂšre traduction anglaise du journal de l’explorateur français Antoine Bruny d'Entrecasteaux (2001).*[19] Cette traduction, avec son introduction et ses annotations est devenue une source importante sur l’histoire de la Tasmanie et suscita un dĂ©bat public concernant la prĂ©servation du patrimoine de Recherche Bay. Citizen LabillardiĂšre (2003), la biographie du naturaliste Jacques de LabillardiĂšre, stimula la mĂȘme dĂ©marche et reçut le prix d’histoire gĂ©nĂ©rale dĂ©cernĂ© par le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud.*[20] Arthur Lucas, ancien directeur de King’s College (Londres), Ă©crivit que « Citizen LabillardiĂšre particuliĂšrement riche, Ă©tait trĂšs facile Ă  lire
 La vie recrĂ©Ă©e par Edward Duyker est aussi riche que celle du hĂ©ros d’un roman d’aventures ; le contenu jette un regard nouveau non seulement sur la biographie d’un important historien naturaliste, mais Ă©galement sur des faits historiques »[21].

Sa biographie du zoologiste François PĂ©ron (2006)[22], membre de l’expĂ©dition de Nicolas Baudin dans les eaux australiennes (1800 – 1803), reçut le prix Frank Broeze de l’Histoire maritime, en 2007. Robert Willson dĂ©crivit cette Ɠuvre comme une histoire « vivante, racontĂ©e mĂ©ticuleusement
 la biographie splendide et captivante d’un savant trĂšs douĂ©, mais muni d’un dĂ©faut fĂącheux »[23]. Un sujet qui reparaĂźt dĂšs le dĂ©but de ses Ă©crits sur l’histoire naturelle est une tentative de capter l’émerveillement des premiers explorateurs europĂ©ens dĂ©couvrant la flore et la faune de l’Australie. Il a rendu hommage Ă  la prescience des premiers naturalistes « qui se consacrĂšrent Ă  Ă©tablir un nouvel Ă©quilibre concernant l’utilisation des ressources de certains lieux et l’unique et prĂ©cieuse caractĂ©ristique d’espĂšces vulnĂ©rables qui pourraient disparaĂźtre Ă  jamais par la cupiditĂ© des humains et par l’introduction de prĂ©dateurs retournĂ©s Ă  l’état sauvage»[24].

Edward Duyker a aussi publiĂ© A Woman in the Goldfields, (1995)[25] les mĂ©moires d’Emily Skinner, une des nombreuses femmes ayant affrontĂ© les rigueurs de leur sort Ă  l’époque de la ruĂ©e vers l’or Ă  Victoria au XIXe siĂšcle. Ce fut l’un des 100 livres spĂ©cialement choisis par l’Institut pour les aveugles pour ĂȘtre enregistrĂ©s lors du centenaire de la FĂ©dĂ©ration australienne. Avec Coralie Younger, il est le coauteur de Molly and the Rajah (1991)[26] la vie d’Esme Mary Fink, une australienne qui Ă©pousa le Rajah de Pudukottai, de l’Inde en 1915 - Ă©crite comme « exhalant un parfum d’Anna et le Roi de Siam »[27].

Il publia en 2007 A Dictionary of Sea Quotations[28] avec une introduction trĂšs personnelle sur les liens profonds de sa famille avec la mer. Il donne souvent une orientation personnelle Ă  ses Ă©crits, que ce soit par quelques rĂ©fĂ©rences Ă  l’austĂ©ritĂ© et les difficultĂ©s de son enfance catholique (il est l’aĂźnĂ© de huit enfants et son pĂšre, Hollandais, travailla comme docker pendant 36 ans dans le port de Melbourne), ou Ă  l’expĂ©rience de ses ancĂȘtres en Europe et dans les Ăźles de l’ocĂ©an Indien. Edward Duyker est un historien, humaniste et progressiste ; un grand nombre de ses Ă©crits eurent pour thĂ©Ăątre l’Âge des lumiĂšres et la RĂ©volution française. En Ă©crivant les biographies de Jacques de LabillardiĂšre et de François PĂ©ron, il a exprimĂ© son horreur pour la Terreur et les excĂšs coercitifs de la RĂ©volution. Il a Ă©tĂ© aussi un critique rigoureux de NapolĂ©on Bonaparte].

Ses biographies sur ces naturalistes sont des rĂ©cits classiques, mais Greg Dening a Ă©crit qu’Edward Duyker « peut provoquer et mettre Ă  jour l’aventure la plus complexe avec une simple phrase directe»[29]. Les traits caractĂ©ristiques des livres de Duyker sont ses recherches mĂ©ticuleuses et une grande attention aux dĂ©tails – « Ă©crits avec verve, mais enrichis par une imposante Ă©rudition », comme l’a Ă©crit Dymphna Clark dans sa revue de Nature’s Argonaut[30]. Pour lui, visiter les endroits qu’il dĂ©crit est trĂšs important. Il se guide avec les cartes et journaux laissĂ©s par les explorateurs pour s’orienter aujourd’hui dans ces mĂȘmes lieux ou sur les mĂȘmes cĂŽtes. Ces voyages furent parfois parsemĂ©s d’obstacles, comme au Moyen-Orient sur les traces du naturaliste LabillardiĂšre, y compris au Liban ravagĂ© par la guerre. En Duyker, lors d’une confĂ©rence Ă  l’universitĂ© Charles-Sturt a Bathurst, Nouvelle-Galles du Sud, eut pour thĂšme une remarque de R.H. Tawney, qu’un historien doit possĂ©der « une solide paire de bottes » (Charles Sturt University Library, 907.2 DUYK)[31]. Pendant cette confĂ©rence, il raconta que durant le cours de ses recherches sur place au Bengale-Occidental pour son livre Tribal Guerrillas, il avait perdu 20 kilos, Ă  la suite d'une dysenterie et de la malnutrition. Cette Ă©preuve fut racontĂ©e avec de piquants dĂ©tails dans un article largement autobiographique[32].

En Edward Duyker publia un article intitulĂ© « Land use and Ecological Change in Central New South Wales »[33]. Son grand intĂ©rĂȘt sur ce sujet fut mis en Ă©vidence en mettant Ă  jour l’usage de l’histoire et de l’ethnologie pour comprendre les changements dans l’environnement ethnologique. Il publia l’annĂ©e suivante un article intitulĂ© « Histoire et Anthropologie » (Man in India, vol. 64, no. 1, , p. 74-81) qui traita d’un nombre de sujets concernant ces disciplines enchevĂȘtrĂ©es qu’il dĂ©crivit dans son livre Tribal Guerrillas. T.J. Nossiter fit l’éloge de Tribal Guerrillas, puisque le livre de Edward Duyker sert d’exemple pour «expliquer l’intĂ©rĂȘt de faire une synthĂšse de l’anthropologie et de l’histoire ; et, plus gĂ©nĂ©ralement, c’est une contribution Ă©rudite Ă  une littĂ©rature sur une rĂ©volte tribale et une insurrection qui a des ramifications bien au-delĂ  des frontiĂšres de l’Inde, mais incluant aussi la GrĂšce, le ViĂȘt Nam et l’AlgĂ©rie, de mĂȘme que le Sud du Sahara oĂč les rĂ©percussions des tribus affectĂ©s par l’impĂ©rialisme et la modernisation ont Ă©tĂ© importantes»[34]. De la mĂȘme maniĂšre, Marius Damas, dans son livre (Approaching Naxalbari, Radical Impression, Calcutta, 1991, p. 68) dĂ©clara que « Duyker prĂ©sente l’histoire et l’anthropologie comme outils
 utilisant une source Ă©tendue de faits historiques et contemporains, comprenant des entrevues personnelles
 fournissant un rĂ©cit riche en dĂ©tails.» Dans la presse indienne populaire et selon Kalyan Mukherjee, Edward Duyker engendra une certaine estime en Inde en raison de sa façon « d’associer les intĂ©rĂȘts contemporains importants avec l’histoire
 sur ce terrain difficile, seuls les meilleurs Ă©crivains survivent »[35]. On peut remarquer ce rapprochement entre l’histoire et l’anthropologie dans An Officer of the Blue, la biographie de Marc Joseph Marion Dufresne dans laquelle Edward Duyker utilisa avec beaucoup d’habiletĂ© le tĂ©moignage des missionnaires, l’histoire orale des Maoris, de mĂȘme que les journaux de bord des Français pour donner un sens aux circonstances de la mort de l’explorateur a la Bay of Islands en 1772. Barrie Macdonald, le dĂ©crivit dans le New Zealand Herald (), « comme un trĂšs bon travail de dĂ©tective – une biographie Ă©crite avec un accent sur son sujet, avec cependant un Ɠil critique qui place une mort tragique continuant Ă  avoir une grande signification pour l’histoire de la Nouvelle-ZĂ©lande ».

MalgrĂ© ses rĂ©flexions thĂ©oriques, Edward Duyker est essentiellement un historien qui Ă©crit en mĂȘme temps pour raconter une histoire. Ironiquement, il lui arrive souvent de dĂ©crire « des rĂ©cits de ses recherches », comme son exposĂ© de son travail de dĂ©tective pour identifier l’artiste de l’expĂ©dition de d’Entrecasteaux en Australie et le Pacifique, (voir Duyker, « In Search of Jean Piron », National Library of Australia News, , p. 7-10) ; une autre fois ce furent ses dĂ©placements pour rechercher le tombeau de Nicolas Baudin Ă  l’Île Maurice (voir « In Search of Madame Kerivel and Baudin’s Last Resting Place », National Library of Australia News, vol. lX, no 12, , p. 8-10).

Outre ses contributions au Dictionnaire de biographie australienne, il a contribuĂ© par plus de 80 rĂ©fĂ©rences Ă  la rĂ©daction du Dictionnaire de biographie mauricienne, biographie bilingue publiĂ©e dans l’üle natale de sa mĂšre[36]. Il est vrai qu’Edward Duyker a procurĂ© aux Mauriciens une place dans l’histoire australienne. William Bostock considĂ©ra que Mauritian Heritage[8] a Ă©tĂ© une « Ɠuvre monumentale parmi les Ă©tudes ethnographiques et gĂ©nĂ©alogiques des immigrants en Australie »[37]. James Cowan Ă©crivit que les recherches ethno-historiques mĂ©ticuleuses dans Of the Star and the Key, nous a fourni un panorama oĂč des forçats Ă©chappĂ©s marchaient dans les rues de Port-Louis, et des esclaves affranchis dans celles de Sydney, et un monde de rĂȘveurs affligĂ©s par la « fiĂšvre de l’or » dĂ©gringolant au fond des mines pour « les fouilles dans les champs aurifĂšres ». Il ajouta : « C’est aussi surprenant de dĂ©couvrir que l’industrie sucriĂšre doit beaucoup Ă  ces premiers immigrants mauriciens »[38].

Tout comme Edward Duyker a donnĂ© une place importante aux Mauriciens dans l’histoire de l’Australie, il y a contribuĂ© de la mĂȘme façon pour les Hollandais dans un nombre de livres et monographies ouvrant une voie nouvelle. Il en est rĂ©sultĂ© parfois de surprenants changements dans certaines vies et des rĂ©actions Ă©motionnelles, comme la rĂ©vĂ©lation d’un immigrant Johan Kruithof en 1997 :

« C’était en 1988 que je lisais pour la premiĂšre fois The Dutch in Australia Ă©crit par le Dr Edward Duyker. Ses chapitres sur l’immigration d’aprĂšs-guerre ouvrirent mes yeux
 quand j’essaye de dĂ©crire ce que je ressentis aprĂšs ma lecture, les mots font dĂ©faut
 la lumiĂšre fit son entrĂ©e, des voiles disparurent et en un instant mes sentiments furent justifiĂ©s et tous mes doutes rĂ©solus
 mon statut d’Australien devenu infiniment plus riche ; pour avoir su m’ouvrir joyeusement et accepter mon hĂ©ritage hollandais qui fait partie de ce statut d’une façon intĂ©grale et incontestable
 personne ne s’appropriera jamais encore d’une partie de moi. » (Voir Johan Kruithof, « A Case of Cultural Theft » dans Calwell, S. et Johnson, D. (rĂ©Ă©d.) There is More to Life than Sex and Money, Penguin, Ringwood, 1997, p. 87.)*

En rĂ©sumĂ©, les Ă©crits d’Edward Duyker – comptant des centaines d’articles, revues et contributions aux dictionnaires et encyclopĂ©dies biographiques sont aussi variĂ©s que les sujets et disciplines qui le fascinent. Manning Clarke, en introduisant Of the Star and the Key[3] a Ă©crit que « Edward Duyker a une vision Ă©tendue (Weltanschauung) pour ce qui concerne les choses de l’esprit ». Le professeur Greg Dening le dĂ©crivit comme « un historien des historiens ».*

DĂ©corations

  • 2003 Centenary Medal du gouvernement australien.

Livres d'Edward Duyker

  • Mauritian Heritage: An Anthology of the Lionnet, Commins and Related Families, Australian Mauritian Research Group, Ferntree Gully, 1986, p. 368, (ISBN 0959088326).
  • Tribal Guerrillas: The Santals of West Bengal and the Naxalite Movement, Oxford University Press, New Delhi, 1987, p. 201, (ISBN 0195619382).
  • The Dutch in Australia, AE Press, Melbourne, 1987, p. 181, (ISBN 0867872152).
  • (avec Maryse Duyker) Beyond the Dunes: A Dutch-Australian Story, l'auteur, Sylvania, 1987, p. 41, (ISBN 0731600584).
  • Of the Star and the Key: Mauritius, Mauritians and Australia, Australian Mauritian Research Group, Sylvania, 1988, p. 129, (ISBN 0959088342).
  • (avec Coralie Younger) Molly and the Rajah: Race, Romance and the Raj, Australian Mauritian Press, Sylvania, 1991, p. xii, 130, (ISBN 0646036793)
  • The Discovery of Tasmania: Journal Extracts from the Expeditions of Abel Janszoon Tasman and Marc Joseph Marion Dufresne 1642 & 1772, St David's Park Publishing/Tasmanian Government Printing Office, Hobart, 1992, p. 106, (ISBN 0724622411).
  • A French Trading Expedition to the Orient: The Voyage of the Montaran 1753—1756, Stockholm University Center for Pacific Asia Studies Working Paper, No.30, , p. 20.
  • New Voices in the Southland: Multiculturalism, Ethno-history and Asian Studies in Australia, Stockholm University Center for Pacific Asia Studies Working Paper No.31, , p. 15.
  • (avec Hendrik Kolenberg) The Second Landing: Dutch Migrant Artists in Australia, Erasmus Foundation, Melbourne, 1993, p. 56, (ISBN 0646 135937).
  • An Officer of the Blue: Marc Joseph Marion Dufresne 1724—1772, South Sea Explorer, Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 1994, p. 229, (ISBN 0522845657).
  • (avec Barry York) Exclusions and Admissions: The Dutch in Australia 1902-1946, Studies in Australian Ethnic History, No. 7, Centre for Immigration and Multicultural Studies, Research School of Social Sciences, Australian National University, Canberra, 1994, p. 11, (ISBN 0731519132)/ISSN 1039-3188.
  • (avec Per Tingbrand, ed. & trans) Daniel Solander: Collected Correspondence 1753—1782, Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 1995, p. 466, (ISBN 052284636X) [Scandinavian University Press, Oslo, 1995 (ISBN 8200224546)]
  • A Woman on the Goldfields: Recollections of Emily Skinner 1854—1878, Melbourne University Press, Melbourne, 1995, p. 129, (ISBN 0522846521).
  • Nature's Argonaut: Daniel Solander 1733—1782, Naturalist and Voyager with Cook and Banks, Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 1998 et 1999, p. 380, (ISBN 0522847536)
  • [Introduction] Mirror of the Australian Navigation by Jacob Le Maire: A Facsimile of the ‘Spieghel der Australische Navigatie . . .’ Being an Account of the Voyage of Jacob Le Maire and Willem Schouten 1615-1616 published in Amsterdam in 1622, Hordern House for the Australian National Maritime Museum, Sydney, 1999, p. 202, (ISBN 1 875567 25 9).
  • (avec Maryse Duyker, introduction et traduction) Bruny d’Entrecasteaux: Voyage to Australia and the Pacific 1791—1793, Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 2001, p. xliii, p. 392, (ISBN 0522849326) (2006, (ISBN 0522852327)).
  • Citizen LabillardiĂšre: A Naturalist’s Life in Revolution and Exploration (1755—1834), Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 2003, p. 383, (ISBN 0522850103) (2004, (ISBN 0522851606)).
  • ‘A French Garden in Tasmania: The Legacy of FĂ©lix Delahaye (1767—1829)’, in Glynnis M. Cropp, Noel R. Watts, Roger D. J. Collins and K. R. Howe (eds.) Pacific Journeys: Essays in Honour of John Dunmore, Victoria University Press, Wellington, 2005, p. 21-35.
  • ‘Isle de France and Baudin’s Precursors in Australian Waters’, in RiviĂšre, M. S. & Issur, K. R. (ed.) Baudin–Flinders dans l’OcĂ©an Indien: Voyages, dĂ©couvertes, rencontre: Travels, Discoveries, Encounter: Actes du colloque international organisĂ© par l’UniversitĂ© de Maurice, , L’Harmattan, Paris, 2006, p. 137–155.
  • François PĂ©ron: An Impetuous Life: Naturalist and Voyager, Miegunyah/MUP, Melb., 2006, p. 349, (ISBN 978 0522 85260 8).
  • A Dictionary of Sea Quotations: From Ancient Egypt to the Present, Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 2007, p. 439, (ISBN 0-522-85371-4).
  • Marc Joseph Marion Dufresne, un marin malouin Ă  la dĂ©couvertes des mers australes, traduction française de Maryse Duyker (avec l'assistance de Maurice Recq et l'auteur), Les Portes du Large, Rennes, 2010, p. 352, (ISBN 978-2-914612-14-2).
  • PĂšre Receveur: Franciscan, Scientist and Voyager with LapĂ©rouse, Dharawal Publications, Engadine (NSW), 2011, p. 41, (ISBN 978-0-9870727-0-2).
  • Dumont d’Urville: Explorer and Polymath, Otago University Press, Dunedin, 2014, p. 671, (ISBN 978 1 877578 70 0), University of Hawai’i Press, Honolulu, 2014, (ISBN 9780824851392).
  • Dumont d’Urville : L'homme et la mer, traduction, revision et adaption par Maryse Duyker, Anne Kehrig et Edward Duyker, Éditions CTHS [ComitĂ© des Travaux historiques et scientifiques], Paris, 2021, pp. 600, (ISBN 2735509338). (MĂ©daille de l'AcadĂ©mie de Marine 2022)[39]

Liens externes

Voir aussi

  • Dymphna Clark, « Handmaiden to Botany's Giants », Canberra Times, , Panorama, p. 7-8.
  • Marius Damas, Approaching Naxalbari, Radical Impression, Calcutta, 1991, p. 68-70, (ISBN 81 85 459 01 0)
  • Greg Dening, « The Tortoise Wins Again! », dans Greg Dening, Readings/Writings, Melbourne University Press, Melbourne, 1998, p. 201-4, (ISBN 0 522 848419)
  • Greg Dening, « Too Many Captain Cooks », Australian Book Review, juin/juillet, 2003, p. 10-11.
  • Greg Dening, « The Naturalist Mind », Australian Book Review, , p-p. 8-9.
  • Edward Duyker, « The Word in the Field: Reminiscences of India's Santals », National Library of Australia News, , p. 15-17.
  • Gunew, S., L. Houbein, A. Karakostas-Seda. & J. Mahyuddin (eds) (1992) A Bibliography of Australian Multicultural Writers, Deakin University Press (Centre for Studies in Literary Education), Geelong, 1992, p. 71–2.
  • Wallace Kirsop, « Edward Duyker, or the Achievements of Independent Scholarship », Explorations (Institute for the Study of French-Australian Relations), no 36, , p. 17-18.
  • Johan Kruithof, « A Case of Cultural Theft », dans Sue Calwell et Daniel Johnson, There's More to Life than Sex & Money, Penguin, Ringwood, 1997, p. 85-7, (ISBN 0 14 026359 4)
  • Yvan Martial, «Il y a 25 ans, , Edward Duyker raconte notre Australie», L'Express (Port-Louis), .
  • Yvan Martial, «Il y a 25 ans, , Les relations Australie-Maurice», L'Express (Port-Louis), .
  • Patricia Rolfe, « Better Breton than Briton », The Bulletin [Sydney], , p. 96.
  • Sydney Selvon, «Interview du Dr Edward Duyker, chercheur australien d'origine mauricienne », Le Mauricien, jeudi, , p. 3 & 5.
  • Entretien avec Edward Duyker, Vogelvlucht (Uitgave voor Australie en Nieuw Zeeland van de Koningslijke Luchtvaart Maatschappij), 4/1988, p. 11.
  • « Exploring the explorers », Agora, 2004, p. 48.
  • Vivienne Skinner, « A man for the times: Edward Duyker », Sydney Morning Herald, Ă©dition du weekend, 16-, My Career, p. 2.
  • Who's Who in Australia, Crown Content, Melbourne, 2008, p. 676.
  • Who's Who of Australian Writers, Thorpe/National Centre for Australian Studies, Second Edition, 1995, p. 193-4.
  • Barry York, entretien avec Edward Duyker, et 1 & , National Library of Australia Oral History Collection, ORAL TRC 3101 & ORAL TRC 5306.

Notes et références

  1. Tribal Guerrillas
  2. The Dutch in Australia
  3. Of the Star and the Key
  4. université de Sydney
  5. Consular List
  6. ACU Senate Digest
  7. Australian Academy of the Humanities
  8. Mauritian Heritage
  9. Dumont d'Urville, p. 589, note 65
  10. National Library of Australia Oral History collection, ORAL TRC 3101
  11. Exploring the explorers, 2004, p. 48).
  12. Discovery of Tasmania
  13. An Officer of the Blue
  14. The Mercury, Hobart, 28 mai 1994, p. 38
  15. Readings/Writings (Melbourne University Press, 1998
  16. Nature's Argonaut
  17. Daniel Solander
  18. Sydney Morning Herald, 24 juin 1995, Spectrum, p. 13A
  19. Voyage to Australia and the Pacific
  20. Citizen LabillardiĂšre
  21. Reviews in Australian Studies, (vol. 1, no. 1, 2006)
  22. François Péron
  23. Canberra Times, 19 août 2006, p. 17
  24. voir Duyker, François Péron, p. 9
  25. A Woman on the Goldfields
  26. Molly and the Rajah
  27. Canberra Times, 2 novembre 1991
  28. A Dictionary of Sea Quotations
  29. « The Naturalist Mind », Australian Book Review, avril 1998, p. 8-9
  30. Canberra Times, 16 mai 1998, p. 7-8
  31. Duyker « A Stout Pair of Boots: Recollections of an Historian in the Field », Theo Barker Memorial Lecture, août 2005, Charles Sturt University Library, 907.2 DUYK
  32. « The Word in the Field » (National Library of Australian News, mai 1999, p. 15-17
  33. Journal of the Royal Australian Historical Society, vol.69, part 2, p. 120-132)
  34. Third World Quarterly, vol. ll, no. 2, avril 1989, p. 226-7
  35. Hindustan Times, Delhi, 22 novembre 1987
  36. Dictionnaire de Biographie mauricienne
  37. Journal of Intercultural Studies (Melbourne), vol. 8, no. 1, 1987
  38. Sutherland Shire Historical Society Quarterly Bulletin (Sydney), novembre 1990, p. 607-8
  39. https://www.academiedemarine.com/prixplus.php?num=4
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