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Du Hirte Israel, höre

Du Hirte Israel, höre (Toi berger d’Israël, écoute) (BWV 104) est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1724.

Cantate BWV 104
Du Hirte Israel, höre
Titre français Toi berger d’Israël, écoute
Liturgie Deuxième dimanche après Pâques
Date de composition 1724
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note Ă  note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Soli : T B
chœur SATB
hautbois d'amour I/II, taille, violon I/II, alto, basse continue
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)

Commentaires (en)

Histoire et texte

Bach a composĂ© la cantate dans le cadre de son premier cycle annuel Ă  Leipzig pour le deuxième dimanche après Pâques, appelĂ© Misericordias Domini et l'a crĂ©Ă©e le Ă  l'Ă©glise Saint-Nicolas. Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postĂ©ritĂ© : les BWV 85 et 112.

Les lectures prescrites pour ce dimanche étaient Pierre 2:21-25 et Jean 10:12-16, le Bon-Pasteur. Le poète inconnu commence avec le psaume 80:2 et se termine par le choral Der Herr ist mein getreuer Hirt, une paraphrase du psaume 23 par Cornelius Becker (1598). Le poète se réfère encore davantage au contexte biblique en citant le Livre des Lamentations 3:23 et Cor. 10:13 pour le premier récitatif. La dernière aria se conclut avec des Glaubens Lohn nach einem sanften Todesschlafe.

Structure et instrumentation

La cantate est écrite pour ténor et basse solistes, un chœur à quatre voix, 2 hautbois d'amour, taille (hautbois baroque), deux violons, alto et basse continue.

  1. chœur : Du Hirte Israel, höre
  2. récitatif (ténor) : Der höchste Hirte sorget vor mich
  3. aria (ténor) : Verbirgt mein Hirte sich zu lange
  4. récitatif (basse) : Ja, dieses Wort ist meiner Seelen Speise
  5. aria (basse) : BeglĂĽckte Herde, Jesu Schafe
  6. choral : Der Herr ist mein getreuer Hirt

Musique

Comme dans certaines autres de ses Ĺ“uvres et comme il Ă©tait frĂ©quent dans le baroque, Bach met l'accent sur l'image du berger par le caractère rĂ©solument pacifique et pastoral de la musique. Dans le chĹ“ur d'ouverture, trois hautbois appuyĂ©s sur de solides pĂ©dales crĂ©ent des sons pastoraux en triolets lesquels sont frĂ©quemment associĂ©es Ă  des bergers, comme dans la Sinfonia ouvrant la 2e partie de l'Oratorio de NoĂ«l. Le chĹ“ur alterne des appels homophones, « höre! Â» (Ă©coute!) et « erscheine! Â» (apparais!) et deux fugues sur l'image de Joseph menant ses troupeaux. Le sujet est le mĂŞme dans les deux fugues, mais dans la seconde les voix s'Ă©lèvent de la plus basse Ă  la plus aiguĂ«.

Le premier rĂ©citatif mène Ă  une partie arioso sur la citation finale de la Bible « Gott ist getreu Â» (Dieu est fidèle). L'aria du tĂ©nor est accompagnĂ©e par deux hautbois d'amour. Dans l'aria de la basse, l'instrumentation, les triolets et les pĂ©dale soutenues rappellent le chĹ“ur d'ouverture. Le choral final est disposĂ© en quatre parties sur l'air de « Allein Gott in der Höh sei Ehr Â».

Articles connexes

Sources

Liens externes

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