Droits LGBT Ă Brunei
Les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) Ă Brunei font face Ă des dĂ©fis juridiques non rencontrĂ©s par les personnes non-LGBT. L'homosexualitĂ© y est illĂ©gale et peut ĂȘtre punie de mort[1].
Droits LGBT Ă Brunei | |
Dépénalisation de l'homosexualité | Non |
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Sanction | peine de mort |
OutRight Action International décrit Brunei comme « le pays d'Asie du Sud-Est dans lequel la situation des droits des personnes LGBT est la plus inquiétante »[2].
Légalité de l'homosexualité
Avant 2014, l'homosexualitĂ© est illĂ©gale et passible de 10 ans de prison, mĂȘme si l'acte est privĂ© et consensuel. En 2014, le Brunei annonce l'application de la charia. L'homosexualitĂ© devient alors passible de la peine de mort par lapidation.
L'Organisation des Nations unies exhorte Brunei à revoir sa législation, qui a été décrite par de nombreux médias comme « médiévale », « non-civilisée » et « un retour à l'ùge de pierre »[2] - [3]. Toutefois, l'application de la loi est retardée à la suite de plusieurs réprobations internationales[1].
Des militants des droits de l'homme conseillent aux personnes LGBT, ainsi qu'aux chrétiens et aux bouddhistes, de rester discrets dans le pays, quiconque est pris à « ternir l'image de l'islam » étant sévÚrement puni.
Le , un fonctionnaire est condamné à une amende de 1 000 dollars de Brunei pour travestissement[4].
Le , plusieurs ONG annoncent que le gouvernement compte poursuivre la mise en place de l'application de la charia, bloquée en 2014 d'ici le [1]. Le , Michelle Bachelet, haut commissaire à l'ONU, condamne le nouveau code pénal[5].
Conditions de vie
En 2011, des chercheurs de l'université de Brunei réalisent une étude officielle sur les homosexuels. Cette étude illustre comment les personnes homosexuelles choisissent de rester silencieuses et discrÚtes quant à leur orientation sexuelle. Cette étude ne portait que sur 29 personnes, dont plusieurs étrangers[6].
En 2014, le journaliste amĂ©ricain Patrick Brzeski rĂ©alise un reportage sur la « scĂšne gay underground » Ă Brunei, et rapporte les propos d'un homme gay : « On est discret et on doit cacher notre identitĂ© gay. On utilise Grindr, qui est trĂšs populaire. Avec Grindr, les BrunĂ©iens font attention et sont sĂ©lectifs. Parfois les gens organisent des fĂȘtes privĂ©es, c'est surtout les artistes et cĂ©lĂ©britĂ©s qui font ça⊠On doit juste respecter une rĂšgle : ne le fait pas savoir. »[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « LGBT rights in Brunei » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Brunei laws punishing LGBT people with whipping, stoning 'to be implemented next week' », ABC,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Dominique Mosbergen, « Brunei's LGBT Community Faces Terrifying Future », Huffington Post,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jay Michaelson, « Brunei Returns to the Stoning Age », The Daily Beast,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) « Brunei », sur www.humandignitytrust.org. (consulté le )
- (en) « UN rights chief condemns âinhumanâ Brunei anti-gay law », sur PinkNews, (consultĂ© le )
- (en) « Gay Life in Brunei », sur www.globalgayz.com (consulté le )
- (en) « 48 Hours in Brunei: Hollywood Reporter Infiltrates the Underground Gay Scene », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).